HISTOIRES DE CHAPELET
En ce mois de mai, mois de Marie, quelques témoignages liés à la prière du chapelet.
JIM CAVIEZEL ("LA PASSION DU CHRIST")
REMERCIE LA VIERGE MARIE POUR SA CARRIÈRE D'ACTEUR
Jim Caviezel, qui joue le rôle de Jésus dans La Passion du Christ, le film de Mel Gibson sorti en 2004, a prononcé le 1er juin 2019 un discours devant les dirigeants de Focus, une entité formant des missionnaires destinés à évangéliser dans les campus des universités américaines.
Après avoir fait le signe de la croix, Jim Caviezel s'exprime alors durant une vingtaine de minutes, livrant son émouvant témoignage. D'abord en filigrane, puis avec puissance, il livre un grand hommage à la Vierge Marie, dont on ressent l'intercession et la puissance de son chapelet. La foi en Dieu de Jim Cazeviel a eu, et a toujours, une grande importance dans sa carrière d'acteur, mais il n'hésite pas, dans ce discours, à s'associer aux idées des catholiques les plus mariaux en attribuant à la Vierge l'audacieux qualificatif de co-rédemptrice. Il rejoint ainsi Mère Teresa, qui disait d'elle : « Bien sûr, Marie est la co-rédemptrice. Elle a donné son corps à Jésus, et l'offrande de son corps est ce qui nous a sauvés. »
On peut être, ou non, d'accord avec Jim Cazeviel, mais ce qui est intéressant dans son discours, c'est le nombre de détails qu'il donne pour expliquer son attachement à Marie et en particulier un signe impressionnant qu'elle lui a envoyé aux balbutiements de sa carrière d'acteur : ce moment où il a rendez-vous avec Terrence Malik pour un premier rôle au cinéma.
Après avoir trouvé la vidéo (en anglais) du discours de Jim Cazeviel (visible ici : https://aleteia.org/2019/06/21/jim-caviezel-gives-an-electrifying-tribute-to-mary/), voici une traduction du passage en question :
« J'étais donc déjà en retard de cinq minutes pour ce rendez-vous capital
avec le réalisateur le plus recherché d'Hollywood »
Jim Cavieziel : « En 1997, j'ai auditionné pour ce que tout acteur tête d'affiche à Hollywood souhaitait obtenir : un rôle dans le prochain film de Terrence Malik The Thin Red Line. Les chances étaient contre moi, mais au moins j'avais pu avoir un rendez-vous avec Malik, fixé à 18 heures. Je me suis rendu chez lui à Beverly Hills, mais j'étais incapable de sortir de ma voiture. J'étais en proie à des doutes et j'ai pris la décision de tout laisser tomber. Je ne voulais pas passer ma vie à dériver en me demandant si je pourrais jouer de façon régulière comme acteur. Je crois, dans mon cœur, que les dix minutes qui ont suivi ont changé ma vie pour toujours. Dans mon esprit, j'étais un gars de Mount Vernon Washington et je voulais être joueur de basket. Alors qu'est-ce que je faisais à la porte de la maison de Terrence Malik, me direz-vous ? Dans ma tête, sous l'emprise de l'émotion, tout était emmêlé, j'étais plein de rage, mais une rage défaitiste. Alors j'ai commencé à prier le chapelet. À 18 h 05, j'en étais encore au milieu du quatrième mystère glorieux. Six mois auparavant, mon manager, une sorte de mystique catholique, me disait que je devrais prier le chapelet quotidiennement. Mon épouse, Kerri, m'avait appris comment le prier. En suivant ses instructions, j'avais emprunté le chapelet de sa grand-mère, qui était pour nous un héritage ancien précieux.
J'étais donc déjà en retard de cinq minutes pour ce rendez-vous capital avec le réalisateur le plus recherché d'Hollywood, et je n'avais pas fini la dizaine ! J'ai alors décidé de me dépêcher : « Je vous salue Marie pleine de grâce… Je vous salue Marie pleine de grâce… ». Quand j'ai enfin terminé de prier le Salve Regina, il était 18 h 10. J'ai sauté de la voiture et me suis précipité à la porte de la maison. Soudain j'ai réalisé que j'avais le chapelet à la main. Je savais bien que si je le mettais dans ma poche, je jouerais avec ses grains devant le réalisateur. J'ai alors fait demi-tour et suis retourné à toute vitesse à la voiture pour y déposer le chapelet. J'ai ouvert la porte et j'ai fait un geste dans le but de le laisser tomber, mais au même moment, j'ai senti dans mon cœur que je devais apporter ce chapelet avec moi. Alors je l'ai gardé et suis retourné à la porte d'entrée.
Alors je me suis dit : « Oh mon gars, tu ferais mieux de retourner
prendre un avion pour Mount Vernon... »
Une domestique a répondu et à son cou, elle portait une médaille miraculeuse. Je lui ai dit : « Ah, vous êtes catholique ? ». Elle m'a répondu : « Non, je suis une épiscopalienne, entrez ! » Elle m'a fait entrer et m'a montré la maison. C'était une très belle hacienda espagnole. Alors que nous admirions le plafond et qu'elle parlait, j'ai éprouvé à nouveau une sensation dans ma poitrine, mais cette fois de façon plus intense que jamais, et sans y penser, j'ai fouillé dans ma poche pour y trouver mon chapelet ; j'ai interrompu la femme et je lui ai dit : « Ceci est pour vous madame. » Elle était bouleversée et m'a dit : « Pourquoi faites-vous cela ? » Des larmes coulaient sur ses yeux et je lui ai répondu : « Je ne sais pas. » Elle m'a dit : « Ô mon Dieu, la dame qui m'a donné cette médaille miraculeuse de la Vierge Marie, m'a aussi donné un chapelet qu'elle a reçu de Mère Teresa mais je l'ai perdu ! Ce matin j'ai prié pour que Dieu m'en envoie un autre et alors vous arrivez. » À présent, cette femme était en larmes en larmes ; j'étais aussi sous le choc et il y avait à présent un chapelet entre nous deux. Alors est arrivé le réalisateur, Terrence Malik. Il a commencé à parler en disant : « Chérie qu'est-ce qui ne va pas? ». J'ai alors réalisé que cette dame n'était pas une domestique, mais que c'était madame Terrence Malik, l'épouse du réalisateur. Alors je me suis dit : « Oh mon gars, tu ferais mieux de retourner prendre un avion pour Mount Vernon... »
Quand je suis revenu à la maison, j'ai dit à mon épouse : « J'ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. » La bonne nouvelle est qu'il est possible que je joue dans The Thin Red Line ; la mauvaise nouvelle est que je n'ai plus le chapelet de ta grand-mère. »
Je crois que l'intercession de Notre-Dame m'a obtenu le premier rôle majeur de ma carrière dans The Thin Red Line, un film qui a obtenu sept nominations aux Academy Awards, y compris celle du meilleur film. »
Quand on sait que des acteurs de la pointure de Johnny Depp et Leonardo DiCaprio espéraient décrocher le rôle, on comprend mieux pourquoi le fait que Cazeviel ait décroché le rôle puisse être considéré comme extraordinaire et, pourquoi pas, miraculeux ? Quel signe extraordinaire que celui de ce chapelet ! N'est-ce pas par l'intercession de la Vierge Marie qu'il a eu la force et le courage d'entrer chez Terrence Malik, malgré les peurs et le manque de confiance qui l'habitaient ?
Au cours de son discours, Jim Caviezel a insisté à plusieurs reprises sur le fait qu'il est convaincu que Dieu, de toute éternité, avait un projet pour lui : celui de devenir acteur. On peut dire qu'il brillamment réussi et qu'il a très bien œuvré au service du Seigneur Jésus en jouant le rôle du Christ dans le film de Mel Gibson.
Pour voir des extraits de ce film bouleversant, "La Passion du Christ" :
Pour voir le film "La Passion du Christ" en entier, en VOD (payant), cliquez sur :
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Pour voir la bouleversante vidéo de la chanson "L'Adieu" (extrait de la fresque musicale "Jésus, de Nazareth à Jérusalem" composée par Pascal Obispo)
« JE M'EN FOUS DE TON CHAPELET ! »
Dans la geôle nazie de Berlin (Allemagne), en 1942, les prisonniers se promènent l'un derrière l'autre dans la cour intérieure de la prison. « Père, avez-vous un chapelet ? », chuchote une voix derrière le Provincial des Jésuites allemands, le Père Augustin Rösch, prisonnier avec les autres. Le Père n'en a pas... « Père, tâchez de m'en procurer un, il me le faut absolument ! », insiste discrètement la même voix.
La nuit suivante, le Père Rösch n'arrive pas à dormir. Il a les mains enchaînées et une lampe reste allumée au-dessus de son visage pour qu'à chaque moment le gardien puisse l'observer.
La porte grince, le prisonnier sursaute. Contrôle ? Interrogatoires ? Ce n'est que le gardien, l'un des rares qui aient bon cœur. Il entre et raconte qu'il est catholique. Le Père prend courage et le prie de lui procurer un chapelet.
Au milieu de la nuit, à nouveau un bruit de clé dans la serrure. Le gardien s'approche du prêtre : « Père, vous dormez ? demande-t-il. J'ai un chapelet pour vous ! » Le prêtre n'en croit pas ses yeux. « Oui, Père, je l'ai reçu de ma mère. Vous pouvez vous en servir jusqu'à ce que j'en aie acheté un neuf pour vous. Bonne nuit ! »
Le voilà seul avec son chapelet ! Mais il ne le garde pas pour lui-même et le fait circuler à travers la lugubre geôle dans laquelle des hommes torturés attendent la mort. Chacun peut garder le chapelet une demi-heure. Même ceux qui naguère s'en moquaient le considèrent comme une chaîne pour s'accrocher à Dieu.
Un détenu avouera plus tard : « Autrefois je ne voulais rien savoir du chapelet. Mais en captivité j'ai appris combien de force et de joie se trouvent dans les mystères du Rosaire pour obtenir secours et protection de Notre Dame. »
Témoignage publié sur www.mariedenazareth.com
D'après la revue jésuite allemande Maria, 1959, traduction par F.A.P.
SOYEZ BÉNIS !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6