LA PRÊTRISE ET SON DÉPART EN ALGÉRIE

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Après trois ans chez les Clarisses de Nazareth et de Jérusalem, Charles de Jésus perçoit qu’il lui faut aller plus loin dans l’Imitation de Jésus.  Il comprend l’importance de l’Eucharistie dans l’Église et il accepte l’appel du Seigneur à se faire prêtre.  Quel appel ! 

Mais avant de quitter ce lieu qui lui aura servi de tremplin dans sa vie de prière et de foi, j’aimerais mettre en relief quelques faits : 

  • C’est durant ces quelques années passées surtout à Nazareth, avec quelques mois à Jérusalem, qu’il a écrit une grande quantité de ses méditations et de ses notes de retraites. Ici nous pouvons retrouver dix-sept volumes compilés dans ses œuvres spirituelles à part tous les carnets et considérations sur les fêtes de l’année…
  • Il ne faut pas oublier également l’héritage du magnifique tableau qu’il a peint dans son petit ermitage de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours.

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  • Ensuite, j’aime revenir sur le fait que c’est à Nazareth qu’il apprend vraiment à prier. Pourquoi ?  Qu’est-ce que la prière pour le frère Charles alors qu’il a passé des années à la Trappe !   Les Cisterciens Trappistes sont des priants !  Mais il ne faut pas oublier que Charles a été touché par le Maître des mystiques Jean de la Croix à la Trappe dont il s’est mis école.  Avec Lui, il est sorti de toutes les méthodes emprisonnantes de prière pour passer au recueillement de l’âme. Il a reçu la grâce de l’oraison.  Pour lui, ses temps de prière n’étaient plus une méditation sur Dieu, un texte ou … mais une inspiration de Dieu.  En silence, avec son Seigneur, son seul désir était d’être en sa Présence.  On dira de Lui que son regard était brûlé par la sécheresse de l’adoration. Une âme ainsi brûlée ne peut devenir qu’une âme missionnaire…comme nous en avons l’exemple en tant d’autres saints, pour ne citer que la petite Thérèse-de-l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face !

 

C’est donc fort de son appel intérieur qu’Il rentre en France.  C’est à Notre-Dame-des-Neiges qu’il se prépare aux diverses ordinations et c’est dans la chapelle du grand séminaire de Viviers que, le 9 juin 1901, il reçoit le presbytérat.

Mais une fois son ordination célébrée, Charles ajoute une note à l’aspect familial de ce qu’il désire vivre : l’amour de Nazareth peut se vivre partout. 

Celui-ci porte le projet de s’installer en Algérie, ce qui marque une avancée majeure dans son évolution incessante. En harmonie avec son désir de fonder des maisons monastiques dites petites familles de frères et sœurs de Nazareth, Charles ajoute : « Je veux habituer tous les habitants... à me regarder comme leur frère, le frère universel. »

 

Il écrit à Henry de Castries et au chanoine Caron auxquels il décrit son itinéraire : 

 

« Je viens d’être ordonné prêtre et je fais des démarches pour aller continuer dans le Sahara «la vie cachée de Jésus », non pour prêcher, mais pour vivre la solitude, la pauvreté, l’humble travail de Jésus, tout en tâchant de faire du bien aux âmes, non par la parole, mais par la prière, l’offrande du saint Sacrifice, la pénitence, la pratique de la charité. » 
« Prêtre libre du diocèse de Viviers, mes dernières retraites de diaconat et de sacerdoce m’ont montré que cette vie de Nazareth, ma vocation, il fallait la mener non pas dans la Terre sainte, tant aimée, mais parmi les âmes les plus malades, les brebis les plus perdues, les plus délaissées. […] Dans ma jeunesse, j’avais parcouru l’Algérie et le Maroc. […] Aucun peuple ne me semblant plus abandonné que ceux-ci, j’ai sollicité et obtenu du très révérend préfet apostolique du Sahara la permission de m’établir dans le Sahara algérien et d’y mener […] une vie aussi conforme à la vie cachée du bien-aimé Jésus à Nazareth. […]» 

 

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PRIONS :

Frère Charles, par ton intercession, nous demandons au Seigneur, notre bien-aimé Jésus, de nous accorder la grâce de la prière, de ta prière, dans la foi-confiance de ce que le Seigneur veut pour nous aujourd’hui.  Nous te demandons la capacité de quitter nos sécurités affectives même dans la prière pour entrer dans le désir, dans l’Amour de Dieu, ce feu qui brûle au fond de nous-même comme toi afin de répondre à Sa Volonté. Amen.

 

« Et qu’était cette prière qui faisait la moitié de votre vie à Nazareth ?  C’était d’abord et surtout l’Adoration, c’est-à-dire l’admiration muette qui est la plus éloquente des louanges, « tibi silentium laus », cette admiration muette qui renferme la plus passionnée des déclarations d’amour, comme l’amour d’admiration est le plus ardent des amours. »

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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