Sa conversion !

Image de la publication

Image au sein de la publication

 

Après avoir entrevu une première partie de la vie extérieure de Charles de Foucauld, qui se révèle jusqu’à maintenant comme étant un homme plutôt provocateur, aimant les jouissances de la vie, anticonformiste…, approfondissons davantage notre regard !

 Image au sein de la publication

 

À travers tous ses voyages, le Frère Charles, ancien officier, a dû vaincre diverses objections philosophiques avant de s’engager sur le chemin de la conversion.  La rencontre de croyants musulmans lors de son exploration au Maroc a certes joué un rôle dans sa mise en route vers son retournement intérieur, au moins en lui faisant découvrir que Dieu existait pour eux.  Dans sa lettre à Henry de Castries, le 8 juillet 1901 il dit :

« L’Islam a produit en moi un profond bouleversement… la vue de cette foi, de ces âmes vivant dans la continuelle présence de Dieu, m’a       fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines. »

Charles a commencé à ce moment à entrevoir la possibilité que Dieu seul peut importer et que la vie d’un homme saurait être très simple : elle devrait consister à se vouer totalement au Très-Grand : Allah akbar ; ainsi l’unification de l’existence s’opère par le don inconditionné à Dieu. 

Image au sein de la publication


 

Souvenons-nous que Charles possède des racines chrétiennes de par sa famille.  C’est peut-être la raison pour laquelle celui-ci a été si vivement touché dans son voyage en Islam, car sa soif de vérité avait été creusée par une longue attente de Dieu.  Ce souvenir va l’envahir lors d’une de ses retraites à Nazareth en novembre 1897 :

 

« Ah !  Mon Dieu, nous avons tous à chanter vos miséricordes […] mais si tous nous le devons combien moi ! Moi qui ai été dès mon enfance entouré de toutes les grâces, fils d’une sainte mère, ayant d’elle à Vous connaître, à Vous aimer et à Vous prier aussitôt que j’ai pu comprendre une parole : mon premier souvenir n’est-il pas la prière qu’elle me faisait réciter matin et soir : « Mon Dieu, bénissez papa, maman, grand-papa, grand-maman, grand-maman Foucauld et petite sœur » ? […]  Et cette pieuse éducation ! Ces visites aux églises, ces bouquets au pied des croix, ces crèches de Noël, ces mois de Marie… […] Je me vois allant à l’église avec mon père (que cela est loin !), avec mon grand-père […] Et cette première communion faite tard, après une longue préparation, entouré de prières et des encouragements de toute une famille chrétienne, sous les yeux des êtres que je chérissais le plus au monde, afin que tout fût réuni en ce jour pour m’y faire goûter toutes les douceurs […]

 

C’est lorsqu’il rentre à Paris de retour de son voyage en Islam, que Charles de Foucauld va se confier à sœur Marie (devenue Marie de Bondy, épouse du vicomte Olivier de Bondy), qu’elle lui suggère une rencontre avec le conseiller spirituel de la famille : l’abbé Huvelin, vicaire de paroisse Saint-Augustin.  Cette rencontre sera déterminante pour Charles de Foucauld !Image au sein de la publication

 

« En me faisant entrer dans son confessionnal, un des derniers jours d’octobre, entre le 27 et le 30, je pense, vous m’avez donné tous les biens, mon Dieu […]. Vous m’avez mis sous les ailes de ce saint et j’y suis resté : vous m’avez porté par ses mains depuis ce temps ce n’a été que grâce sur grâce : je demandais des leçons de religion : il me fit mettre à genoux et me fit confesser, et m’envoya communier séance tenante. »

Le pas décisif de la conversion est dorénavant franchi !  Charles va devoir maintenant en déployer tout le contenu et en découvrir les exigences pour l’orientation de sa vie.  Le 14 août 1901, il écrira :

« Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui : ma vocation date de la même heure que ma foi : Dieu est si grand !  Il y a une telle différence entre Dieu et tout ce qui n’est pas Lui

PRIONS :

«Ô mon Dieu qu’Il vous est facile de changer la douleur en joie, d’aplanir les montagnes, de rendre facile ce qui semble presque impossible ! »                                                                                           (Nazareth, méditation) 

Image au sein de la publication

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

Je m'inscris