Choisis librement

Mc 3, 13-19

Liberté de Jésus pour appeler qui il veut. Liberté de Jésus pour en instituer Douze pour être avec lui et pour les envoyer en mission. Liberté de l'homme pour répondre. Cette liberté peut parfois nous dérouter. Quels sont les critères qu'il a utilisés en dehors d'un regard d'amour, de confiance, d'espérance, de miséricorde ?

Que leur a-t-il demandé pour vérifier aptitudes et compétences ? Rien.

Et, dans le passage de ce jour, nous ne savons rien de ces Douze hommes au moment de leur appel. Nous ne connaissons que leur nom et leur surnom pour trois d'entre eux et quelques liens familiaux. C'est suffisant pour commencer la magnifique aventure de l'Évangile avec Jésus.

Rappelons-nous ce que Bernadette a dit sur le choix de Marie :

Si Marie avait trouvé une fille plus pauvre et plus ignorante, elle l'aurait choisie.

Nous voici devant le mystère de l'Amour gratuit de Dieu.

Prière de la communauté

Prière à sainte Bernadette de Marie-Louise Pierson

Pour mettre dans vos pas mes pas trop hésitants, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Ils sont pour moi un symbole, à la fois, de bon sens, d'esprit de pauvreté et de simplicité. Vous savez bien, hélas, que tout cela me manque. S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Vous alliez ramasser le bois qui fait la flamme et réunit les hommes en les réconfortant. Pour que je puisse aussi réchauffer ceux qui cherchent ou sourire, ou parole, ou silence, ou soutien, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Et s'ils sont trop petits, qu'ils me rendent modeste. Que j'avance en sachant que je suis limitée, avec des petits pas, des chutes, et des « relèves ». S'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour suivre de Marie la route de confiance, pour découvrir l'Eau Vive offerte aux assoiffés, pour se rendre au repas où Jésus nous invite afin de partager sa parole et son pain, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots. Pour monter vers le Père qui m'attend et qui m'aime, pour entrer dans la fête au bout du chemin, après avoir marché, portant mes joies, mes peines, tout en vous demandant de me donner la main, s'il vous plaît, Bernadette, prêtez-moi vos sabots.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6