AVANT LA SEMAINE SAINTE...

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Béni sois-tu, Père de Jésus Christ. 
Tu nous as élus en ton Fils dès avant la fondation du monde, 
pour être saints en ta présence, dans l'amour. 
Tu nous as engendrés et fait de nous, toi, notre Père, 
tes fils adoptifs en nous unissant à Jésus Christ. 
Ton dessein commence à se réaliser sous nos yeux 
car ton Fils Jésus ressuscité 
entraîne tous les êtres et le cosmos vers toi. 

Béni sois-tu Jésus-Christ, 
toi qui es monté au plus haut pour combler tout l’univers 
de la richesse de ton amour 
toi qui, sur la croix, as eu le don de nous délivrer de toute servitude. 

Bénis sois-tu, Esprit Saint, 
toi qui as manifesté en Jésus, 
une puissance d’amour et de création inimaginable. 
Ta présence en nous nous remplit d’espérance et de joie. 
Ta présence en nous nous donne une lumière 
pour reconnaître que tu es donné à tous les hommes 

Au cours du repas pascal, Jésus prend du pain sans levain et dit à ses disciples : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donne en disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, désormais je ne boirais plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »  (Mt 26,26 – 29). Aujourd’hui, nous entendons un prêtre prononcer ces paroles « Ceci est mon corps », il pense à la chair de Jésus.  En ce moment crucial, Jésus précise que son sang est le signe qu’il donne sa vie à tous les humains pour les libérer de toutes les entraves qui les empêchent de vivre ensemble.

Il a fallu un long temps de mûrissement pour que les disciples de Jésus saisissent la profondeur du geste et des paroles de Jésus. Quelques quarante années après cet événement, l’évangéliste Jean partage le mystère de sa vie. Pour lui, c’est dans la rencontre de Jésus avec la Samaritaine que Jésus a dévoilé ce qui l’anime. Après son échange avec cette femme, Jésus n’a plus faim tellement cet échange l’a comblé. Il éclaire ce qu’il vient de vivre avec la Samaritaine en disant à ses apôtres : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin. » En menant son œuvre à son terme, Jésus dévoile la vraie nature de Dieu son Père : un Père amoureux de son fils bien-aimé Jésus et de tous les hommes, un Père à l’œuvre avec les hommes et aimant la terre qu’il a créé.

Pour approcher ce mystère, prenons une comparaison. Mettons la partition d’une sonate de Mozart devant les yeux de quelqu’un qui ne sait pas la déchiffrer. Que voit-il sinon un morceau de papier avec des signes noirs qui ne lui disent rien. Mettons maintenant cette même partition devant les yeux d’un pianiste : il entend la composition de Mozart et, d’avance, il se réjouit de pouvoir la jouer au piano. Ce pianiste non seulement voit la musique invisible mais il l’entend déjà dans sa tête avec sa sensibilité artistique. Ce n’est qu’une image mais qui permet de comprendre les paroles que Jésus a dites lors du repas pascal.

Au cœur de la célébration de l’Eucharistie, il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le sang du Christ.  La transformation du pain en corps du Christ est vraie, réelle, substantielle.  En prenant du pain et du vin et en disant « Ceci est mon corps, prenez et mangez », Jésus rend présent ce qui n’est visible que par ses disciples avec le troisième œil de leur foi.

Dieu et l’homme sont dans une inséparable étreinte. Le divin et l’humain sont réunis dans une même personne. Ce mystère révélé en Jésus-Christ se joue, d’une certaine manière, en chacune de nos existences. Ne sommes-nous pas membres de Jésus-Christ ?  Nous entrons dans le mystère de Jésus avec notre vie toute humaine ; de même Jésus entre dans la vie de son Père avec sa chair transformée par la résurrection.

Pour pénétrer dans le mystère de l’Eucharistie nous sommes appelés à comprendre que Dieu n’est pas en dehors de notre histoire. La Bible nous révèle que jamais Dieu n’a abandonné l’humanité, même quand elle vivait des moments de repli sur soi, de reniement, de violence, d’injustices, de guerre. Les premiers chapitres de la Bible décrivent les interventions de Dieu pour sauver l’humanité, chaque fois que l’homme se prend pour un dieu, qu’il sème la mort, qu’il veut dominer les autres peuples en effaçant toute différence ou qu’il abîme la nature. Puis, il y a quatre mille ans, Dieu prit la parole pour associer l’homme à son œuvre : ouvrir un avenir plus fort que la mort. Puis, il y a deux mille ans, Jésus, parole de Dieu faite chair, est venu vivre avec l’homme, en témoignant de son amour sans faille même quand l’injustice l’a condamné à mourir sur la croix. Dieu le Père est resté fidèle à son Fils bien-aimé en le faisant sortir vivant du tombeau. Le jour de la fête de Pentecôte, Jésus et son Père manifestent leur amour pour l’humanité en répandant l’Esprit d’amour sur les apôtres et sur toute chair.  Depuis ce don de Dieu à l’humanité, l’Esprit-Saint renouvelle la face de la terre en enfantant, avec tous les personnes de bonne volonté, l’amour qui fait germer la justice et la vérité partout dans le monde et ce, jusqu’à l’avènement de Jésus aux derniers jours.

La mère de Jésus a sans doute confié à son Fils que, lors de la visite de l’envoyé de Dieu lui demandant d’être Mère, elle a fait l’expérience de la puissance créatrice de l’Esprit qui féconde la vie… Jésus avait pleinement conscience du rôle de l’Esprit Saint dans sa vie. L’Esprit Saint continue à enfanter des disciples le corps ressuscité de Jésus qu’est l’Église.  Et c’est Lui qui nous permet de mieux comprendre la prière que le célébrant adresse au Père : « Père, nous te prions : sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit ; qu’elles deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus, le Christ. »  Le célébrant prie le Père que l’Esprit ouvre ces offrandes à la présence de Jésus ressuscité. Le Christ ne s’enferme dans le pain et le vin, mais le pain et le vin se sont ouverts à la présence du Christ à tel point que « en devenant mystérieusement le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création.

Grâce à l’Esprit qui sanctifie le pain et le vin, ‘fruits de la création et du travail des hommes’, toute la création participe déjà à la résurrection de Jésus, qui se manifestera pleinement le jour du retour de Jésus.

L’Eucharistie illumine et donne sens à notre aventure humaine : la vie que nous aurons engendré durant notre séjour sur cette terre, la peine, les soucis, la lutte pour que la dignité de chacun soit préservée dans toute la vie et l’épanouissement que nous avons de collaborer avec les autres, l’attention que nous avons portée aux autres… sont appelés à s’ouvrir au Christ ressuscité au point de ne faire plus qu’un avec lui. La communion au corps et au sang du Christ prend alors tout son sens.

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Dans le Coeur de Jésus

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Prière de la communauté

Communautée fermée

Nous t'adorons et nous te bénissons, Ô très saint Seigneur Jésus Christ, ici et dans toutes les églises du monde entier. Nous te remercions d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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