3° jour : Camille, un cœur brûlant de Charité
Retour à Chambéry comme prêtre
Le jeune abbé Camille revient en France durant l’été 1867. Il avait obtenu d’être nommé dernier vicaire à la Cathédrale, lui permettant d’avoir un ministère de prédication et de confession. Il apprend alors à vaincre sa peur de monter en chaire.
La question des ouvriers, souci de l’abbé Camille
Il se préoccupe de la condition des ouvriers, se souciant d’abord de leur sécurité financière en cas de maladies, et pour leurs retraites. Il est conscient que, si les chrétiens ne les aident pas, d’autres le feront, porteurs d’une vision de l’homme éloignée de celle de Jésus. Il participe ainsi à ce grand mouvement dans l’Eglise qui réagit à la condition de travail des ouvriers, la dignité et le respect qui leur est dû. Il entre, avec son ancien précepteur l’abbé Chenal, dans la Congrégation ouvrière Saint François de Sales, donnant de ce qu’il possède et quêtant aux portes. Mais ce qu’il vise, c’est aussi leur bien spirituel. « On vous parle, sans cesse, de progrès… On a raison, car Dieu le bénit. Et l’Eglise bénit aussi sans réserve tout ce qui élève l’homme, tout ce qui le rend heureux ici-bas, sans corrompre son cœur. Mais comprenez bien ce mot de progrès. Entendez par là cette ascension magnifique à laquelle Dieu nous appelle et qui ne se termine qu’à lui ».
Une spiritualité de la famille chrétienne
Il déploie une spiritualité de la famille chrétienne, refusant que les ouvriers passent tant d’heures hors de leurs foyers. « Rien ne pourra remplacer la famille chrétienne et tout ce que pourront faire vos âmes dévouées et délicates, ne sera jamais qu’un remède, ce ne sera point la santé. Tant que la foi n’aura pas reconquis sa place au foyer de l’ouvrier, la société ne pourra pas compter sur la paix ».
Témoignage sur la Charité de Camille
« Par amour pour Dieu, à partir du jour où il est convaincu de l’appel divin, il quitte sans hésiter le monde et la brillante situation qu’il était en droit d’y occuper. Son zèle, inspiré par une ardente charité, s’est dépensé, dès les premières années de son sacerdoce, auprès des malades et des malheureux qu’il aimait à visiter… On l’a vu laver et peigner les enfants comme une maman ».
Réflexion personnelle :
Suis-je prêt à tout faire par amour ? Jusqu’où va mon amour du prochain ?
Notre Père…,
Je vous salue Marie…,
Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit,
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen !
Prière pour la béatification de l’abbé Camille.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6