2° Jour : Camille, témoin de l’espérance chrétienne
Le séminaire, préparation à son apostolat
Vers la fin de l’été 1863, Camille est résolu à déclarer sa vocation. Il se confie à ses parents puis passe son examen de philosophie devant le Cardinal Billiet, archevêque de Chambéry. Il entre au séminaire français de Rome début novembre. Il y apprend à répondre à l’appel du Seigneur, à renoncer à certains plaisirs d’autrefois, pour entrer plus résolument dans la volonté de Dieu.
Pour lui, ces années de séminaire resteront celles d’un profond enracinement dans le Christ, prenant pour modèle saint Benoît-Joseph Labre, dont la cause de canonisation avait été introduite. De santé fragile, il passe sa deuxième année de séminaire à Chambéry mais retourne pour la troisième année à Rome. Le séminaire français vient d’ouvrir un patronage pour les jeunes Romains, et il peut y faire ses premières catéchèses. De Rome, il écrit souvent à sa famille, leur partageant son quotidien et ses pensées spirituelles. Fin mars 1866, il est ordonné diacre avant d’être ordonné prêtre le samedi 26 mai de la même année, veille de la fête de la Sainte Trinité, dans la basilique Saint Jean de Latran. Il célèbrera sa première messe le lendemain dans la chapelle du séminaire. Après un été en Savoie, il lui reste une année de théologie à finir à Rome.
Pensées personnelles au moment de ses ordinations diaconale et sacerdotale :
« L’Eucharistie. Voilà le seul but, le seul amour, le seul intérêt, l’ami, le directeur, le conseiller, l’appui de ma vie. »
« Quel curieux spectacle que celui de ces petits poissons si vifs et si alertes qui se rendent immobiles au milieu du courant le plus précipité, comme les cailloux blancs qui parsèment le lit de la rivière. Un frémissement imperceptible de leurs nageoires les maintient en place ! Si une mouche les a distraits, d’un coup de queue ils se remettent à leur poste.
Par le frémissement imperceptible et continu de la prière habituelle, tenons-nous immobiles au milieu de la rapidité et du vertige de ce qui se passe ! »
Témoignage de l’espérance de Camille
« Camille considérait tout en regard de l’éternité, et c’est ce qui explique sa confiance en Dieu. Il a passé par des épreuves terribles : crainte d’épidémies pour ses enfants ; manque de ressources ; évènements politiques… il disait avec confiance : « le bon Dieu arrangera tout », ou bien « Le bon Dieu fera que tout ira bien ».
Réflexion personnelle:
Où en est ma vertu d’espérance ? En quoi ou en qui est-ce que j’espère ?
Notre Père...,
Je vous salue Marie...,
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles, Amen!
Prière pour la béatification de l’abbé Camille.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6