"Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne..." (Lc 19, 41-44)

Image de la publication

Chant final: "Seigneur mon secours" par la communauté de l'Emmanuel

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
lorsque Jésus fut près de Jérusalem,
voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :
« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour
ce qui donne la paix !
Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.
Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi,
t’encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils t’anéantiront,
toi et tes enfants qui sont chez toi,
et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre,
parce que tu n’as pas reconnu
le moment où Dieu te visitait. »

Source : AELF

Méditation Père Michel Quesnel

Deux fois, dans les évangiles, il est écrit que Jésus pleura. L’autre fois, c’est dans l’évangile de Jean, devant la tombe de son ami Lazare (Jn 11, 35). Cette fois-ci, c’est sur Jérusalem, la ville sainte, la capitale de David et du royaume de Juda, déjà plusieurs fois détruite au cours de l’histoire. La destruction précédente, c’était au temps des Babyloniens, au sixième siècle avant notre ère. Et déjà avant cette destruction, des prophètes comme Isaïe et Jérémie avaient pleuré sur la ville car ils se rendaient compte que le comportement de ses habitants la menait à sa ruine (Is 22, 4 ; Jr 13, 17). Le livre des Lamentations de Jérémie avait orchestré cette tristesse de façon magistrale.

L’histoire se répète. Quarante ans après la crucifixion de Jésus, en l’année soixante-dix de notre ère, Jérusalem sera une nouvelle fois détruite, cette fois-ci par les armées romaines. Les causes historiques de ces attaques contre la ville sont évidemment multiples. Mais Jésus en discerne une que d’autres ne voient pas : la ville a été visitée par un envoyé de Dieu qui était aussi un messager de paix, à savoir lui-même ; il a été acclamé par les foules au moment où il se dirigeait vers la ville, monté sur un âne ; et, quelques jours plus tard, les mêmes foules, ou d’autres, réclamaient sa mort. C’est clair : les habitants de la ville et leurs chefs ont préparé leur propre malheur.

Celui qui, sur la croix, pardonna à ses bourreaux, ne peut pas se réjouir d’être vengé. Au contraire il se lamente, comme Isaïe et Jérémie avant lui. Laissons-nous pénétrer par sa tristesse, et pleurons avec lui sur ceux qui, en tout temps, préparent leur malheur en refusant de vivre la justice et la paix.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 259 personnes ont prié

5 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

L'Évangile commenté AUDIO 📻

Je m'inscris