Saint Augustin dans son cabinet de travail, par Botticelli Eglise Ognissanti, Florence.

Un passage des Soliloques de Saint Augustin 

Sentiments d'un cœur qui désire ardemment de connaitre et d'aimer Dieu.

Plus on connait Dieu, plus on l'aime ; et plus on l'aime, plus on le veut connaitre.

O vérité si lumineuse, mon esprit et mon cœur sont des abîmes de ténèbres ; venez au plutôt les dissiper pour jamais. Que je vous aperçoive des yeux de mon intelligence ; et qu'à force de vous contempler, je parvienne enfin à vous connaitre. Mais que je ne vous connaisse d'une connaissance parfaite, que pour vous aimer parfaitement. On ne peut vous aimer qu'autant que l'on vous connait ; et dès que l'on vous connait, on ne pense plus à soi-même, et on n'est plus occupé que de vous : on cesse de s'aimer soi-même, et on n'aime plus que vous : on renonce à soi même, et on ne s'attache plus qu'à vous : on ne veut plus d'autre joie que celle que l'on trouve en vous, et qui n'est autre que vous-même.

Les Soliloques de S. Augustin ou Entretiens de l'âme avec Dieu, Chapitre Premier

Un acte quotidien 

Jésus le christ Lumière intérieure ne laisse pas mes ténèbres me parler

Écrivant cette prière, Saint Augustin a cette intuition : le bavardage intérieur qui s'établit avec ce qui nous fait mal de nous-mêmes ne conduit nulle part.

Vous pouvez télécharger l'application de Taizé : chaque jour une phrase de l'Évangile et une phrase de méditation, cliquez ici.