Jour 4 - La blessure
Le Seigneur Dieu appela l'homme et lui dit : « Où es-tu donc ? » 10 Il répondit : « J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » 11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t'a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l'arbre dont je t'avais interdit de manger ? » (Genèse 3, 9-10)
Nous sommes tous des personnes blessées. Cette blessure provoque en nous la peur car nous nous savons fragiles et blessés au fond de nous-même de manière plus ou moins consciente. C'est dans notre nature d'être incarné, pris dans une chaine de générations salies par le péché des origines que nous recevons, portons et transmettons. Dans ce cadre, nous sommes appelés à nous détourner du péché pour limiter les dégâts vis-à-vis de nos enfants. Enfants nous-mêmes, nous avons été blessés. Notre risque est de ne pas accepter cette évidence et d'endosser un masque social, qui n'est qu'imposture et mensonge pour faire croire aux autres que nous nous parfaits et forts, miraculeusement passé à côté de notre humanité. Cela nous mène tout droit à la solitude car nous nous enfermons dans le mensonge. Ayons le courage de visiter cette blessure et dépasser nos peurs et notre lâcheté (déjà celle d'Adam), qui nous empêchent de nous déployer vraiment, d'autant que notre blessure est souvent sur le lieu même de notre don, nous maintenant lié et nous interdisant de recevoir notre vrai nom.
Le Seigneur guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures (Psaume 146). Il faut Lui demander.
Notre lacheté nous fait renoncer à visiter notre blessure, mais elle est comme la traversée du Yabboq (Genèse 32, 23-32). Il ne faut pas y rester sans quoi on fini par s'y noyer, il s'agit de traverser la rivière, comme le fait Jacob (le tordu, le fourbe) qui endossera progressivement son nom de gloire, Israël (le fort, celui qui lutte).
Comme Jacob, ayons le courage de regarder cette blessure, traversons notre Yabboq et endossons notre vrai nom.
Prière à saint Joseph
« Ô Saint Joseph dont la protection est si grande, si forte et si prompte devant le trône de Dieu, je mets en toi tous mes intérêts et désirs. Ô Saint Joseph, assiste-moi par ta puissante intercession et obtiens pour moi de ton divin Fils toutes les bénédictions spirituelles par Jésus Christ notre Seigneur, de telle manière qu'ayant engagé ici-bas ton pouvoir céleste, je puisse offrir mes remerciements et mon hommage au Père qui nous aime. Ô Saint Joseph, je ne me fatigue jamais de vous contempler toi et Jésus endormi dans tes bras ; je n'ose pas approcher pendant qu'Il se repose près de ton cœur. Embrasse-Le en mon nom et baise sa tête délicate pour moi et demande-lui de m'embrasser à son tour lors de mon dernier soupir. Saint Joseph, patron des âmes du purgatoire, prie pour moi ! »
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6