« Il ne convient pas qu'un prophète périsse en dehors de Jérusalem »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C'est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s'il arrive à l'improviste, il ne faudrait pas qu'il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! » (Mc 13, 33-37)
Voir la bonté de Dieu
Seigneur, quand il plaira à votre bonté infinie de nous admettre dans votre maison, où nous verrons clairement et sans figures la beauté de votre gloire, nous n'aurons plus besoin du miroir des créatures pour vous connaître, parce qu'alors nous nous verrons en vous-même, et votre infinie bonté en elle-même ; mais tant que nous voyageons loin de votre présence et de votre douce compagnie, nous ne pouvons connaître votre bonté que par ses effets et ses œuvres, qui témoignent assez de quelle source et de quel abîme ils émanent. Et pourtant il nous importe grandement de la connaître, parce que la bonté est la première et la principale cause de l'amour. Vous avez créé toutes choses, Seigneur, avec nombre, poids et mesure ; vous avez donné à chacune ses lois et ses instincts, et vous avez formé notre volonté de telle manière, que naturellement elle est portée à aimer ce qui est bien.
Mais si la bonté est l'objet de la volonté, si plus une chose est bonne, plus elle mérite d'être aimée, de quel amour ne dois-je pas aimer celui qui est infiniment bon, et dont la nature est la bonté même ? Votre bonté, Seigneur, est aussi grande que votre être, et comme votre être est infini, votre bonté ne peut qu'être infinie.
Louis de Grenade, o.p.
Louis de Grenade († 1588), dominicain, fut un prédicateur reconnu en Espagne. / Traité de la perfection de l'amour de Dieu, Paris, Poussielgue frères, 1869, p. 293-294.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6