Neuvaine Notre Dame du Mt Carmel - avec le P. Jacques de Jésus
« Avec le Père Jacques de Jésus, chanter un Magnificat ! » 9 jours pour se préparer à vivre la fête de la Vierge du Carmel avec un témoin de feu. Du 8 au 16 juillet 2021
Cette neuvaine à Notre Dame du Mont Carmel nous invite à approfondir notre amour et notre connaissance de Marie, la Mère de Jésus et la Patronne de l'Ordre du Carmel. Marie connaît le cœur de ses enfants, et elle ne laisse pas sans secours ceux qui se confient à elle. C'est l'expérience que le Père Jacques va nous faire partager :
« Quelle confiance avoir en elle et combien la prier ! Ne jamais s'endormir sans le chapelet roulé au bras en égrenant une dizaine ou deux ! ... »
Retraite pour des jeunes filles (Oct. 1927)
Comment se déroule la neuvaine ?
- Chaque jour est placé sous le patronage d'un titre donné à Marie dans la grande tradition de l'Église.
- En écho à ce titre, et pour le méditer, deux petits textes et un visuel seront proposés : un extrait de la Bible, une citation du Père Jacques de Jésus, une image contemplative, symbolique et évocatrice.
- Puis une courte méditation permettra d'entrer dans une compréhension plus profonde du mystère du jour, et de faire le lien entre la vie de Marie, celle du Père Jacques et la nôtre aujourd'hui.
- Enfin, la récitation de la prière à Notre Dame du Mont Carmel sera proposée, au cours de laquelle toutes les intentions particulières pourront être confiées.
Mais qui est le Père Jacques de Jésus ?
C'est un frère carme du XXe siècle. Né près de Rouen en 1900, il veut rapidement devenir prêtre. Malgré les difficultés de la famille à financer ses études, il est ordonné en 1925. Alors qu'il est encore séminariste et souhaite partir chez les Trappistes, il est envoyé comme surveillant dans une institution catholique du Havre. Il y devient professeur et en 1927, il découvre le Carmel. Le silence et la vie d'oraison en communauté le touchent. Au parloir du Carmel du Havre, il fait des rencontres qui le marquent profondément : Mère Marie-Joseph, prieure de la communauté des Carmélites, et le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus.
Mais l'évêque de Rouen refuse à plusieurs reprises de le laisser partir au Carmel… Lucien Bunel entre finalement au noviciat des carmes en 1931. Expérience décapante d'approfondissement de son amour pour le Christ, dans le silence, la vie communautaire et « le vide de l'inutilité apparente » (lettre du 2 février 1933).
En 1934, ses supérieurs lui confient la création du Petit-Collège d'Avon : il s'agit de mettre sur pied un établissement scolaire d'excellence adossé à la communauté des Carmes d'Avon. Le Père Jacques s'y livre sans compter, tout entier donné et dévoué pour faire grandir les enfants et leur communiquer sa foi et le meilleur de lui-même. En pleine Occupation, il n'hésite pas non plus à cacher des enfants juifs… C'est ce qui lui vaut d'être arrêté puis déporté en 1944. Il meurt épuisé en Autriche, juste au moment de la Libération, ayant donné jusqu'au bout le témoignage d'un amour brûlant pour le Christ et tous les hommes, ses frères.
Cette retraite a été préparée par les Carmélites du Havre en collaboration avec les frères Carmes déchaux de la Province de Paris.