I : la statue miraculeuse.
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<ul>
<li>Un jour, des mariniers de Saint-Germain mont&eacute;s sur leurs barques descendaient l'Allier. Arriv&eacute;s pr&egrave;s de la Beaume-Po&euml;nat, aux limites de Billy Saint-Germain, ils furent soudain retenus au milieu de la rivi&egrave;re par une force myst&eacute;rieuse que tous leurs efforts ne purent briser. Ils aper&ccedil;urent alors un ruban qui flottait et d&eacute;couvrirent la statue de 150 kgs. L'ann&eacute;e est inconnue mais c'&eacute;tait un 2 juillet.</li>
<li>La statue de Notre-Dame, une piet&agrave; date de la fin du XV. Elle aurait &eacute;t&eacute; immerg&eacute;e lors de l'invasion des Huguenots en 1576 et sa d&eacute;couverte aurait eu lieu dans la seconde moiti&eacute; du XVII. Elle n'est pas, &agrave; proprement parler, l'oeuvre d'un grand artiste. A l'initiative des fr&egrave;res de Saint-Jean et notamment du p&egrave;re Jean-Hilaire, alors prieur, elle fut restaur&eacute;e il y a 3 ans. (NDLR).</li>
<li>Pendant la Terreur, les cloches furent bris&eacute;es, le clocher d&eacute;moli, les autels d&eacute;truits, les autres statues mises en pi&egrave;ces. Seule Marie demeura quasiment prot&eacute;g&eacute;e avec quelques d&eacute;gradations au sommet de la t&ecirc;te (hormis le fait qu'une main sacril&egrave;ge la renversa de son tr&ocirc;ne&nbsp;: la t&ecirc;te et le bras doit du Christ furent alors bris&eacute;s mais aussi les jambes de Marie bris&eacute;es puisqu'elle repose sur ses genoux). Des personnes pieuses roul&egrave;rent alors la lourde statue dans la sacristie qu'elles barricad&egrave;rent.</li>
<li>Quand la paix post-r&eacute;volutionnaire arriva, la statue miraculeuse de la Tr&egrave;s Sainte Vierge fut v&eacute;n&eacute;r&eacute;e dans la chapelle du Prieur&eacute; form&eacute;e par l'abside qui termine le bas-c&ocirc;t&eacute; du Nord. Elle &eacute;tait plac&eacute;e dans une console de pierre encastr&eacute;e dans le pilier droit du clocher, sur la grande nef, le visage tourn&eacute; vers la grande porte de l'&eacute;glise.</li>
</ul>
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II :&nbsp; les gr&acirc;ces miraculeuses&nbsp;et le p&egrave;lerinage:
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&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; 2.1&nbsp;Les gr&acirc;ces miraculeuses&nbsp;:
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Avertissement de l'abb&eacute; J.B. Belot&nbsp;:
Les faits rapport&eacute;s ici n'ont qu'une autorit&eacute; priv&eacute;e et ne peuvent acqu&eacute;rir une v&eacute;ritable authenticit&eacute; qu'apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; approuv&eacute;s par le jugement du Souverain Pontife.
&nbsp;
<ul>
<li>1840: Gu&eacute;rison d'une enfant de 4 ans percluse dans son lit depuis la naissance, apr&egrave;s une neuvaine &agrave; N.D. L'enfant fut alors &laquo;&nbsp;consacr&eacute;e&nbsp;&raquo; &agrave; Marie. (toute habill&eacute;e de bleu pendant un<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> an). (t&eacute;moignage du cur&eacute; de Chantelle, l'abb&eacute; Boudant).<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a></li>
</ul>
<a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>
<ul>
<li>1842: Gu&eacute;rison de Marie Dufour, &eacute;pouse Rambert, 50 ans. (Saint-Germain). Depuis 3 ans, elle &eacute;tait paralys&eacute;e. Dot&eacute;e d'une piti&eacute; na&iuml;ve, elle fit un v&oelig;u &agrave; Marie le samedi 2 juillet, jour de f&ecirc;te. Imm&eacute;diatement, elle fut gu&eacute;rie&nbsp;: &laquo;&nbsp;je suis gu&eacute;rie, je suis gu&eacute;rie&nbsp;&raquo; et elle d&eacute;posa ses 2 b&eacute;quilles aux pieds de N.D. (t&eacute;moin oculaire, l'abb&eacute; Boudant, cur&eacute; de Chantelle).</li>
</ul>
Le lendemain, jour de la solennit&eacute; ext&eacute;rieure, il y eut une grande affluence, pieuse et recueillie, &agrave; la messe.
&nbsp;
<ul>
<li>1843&nbsp;: Gu&eacute;rison de Edouard-Gervais Coursolle, 10 mois (Saint-G&eacute;rand le Puy), le 18 avril, veille de P&acirc;ques. Sa m&egrave;re dit que son fils avait des convulsions nerveuses jour et nuit depuis f&eacute;vrier. Elle fit alors le v&oelig;u de le consacrer &agrave; Marie&nbsp;: il fut imm&eacute;diatement gu&eacute;ri. La m&egrave;re fit alors le v&oelig;u d'assister chaque ann&eacute;e au p&egrave;lerinage.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1843-1844: Gu&eacute;rison de Marie Satrin, &eacute;pouse R&eacute;mondin (Saint-Germain). Elle ne marchait plus depuis 2 ans et fut donc mise &agrave; l'asile de Cusset. Depuis P&acirc;ques 1843, elle ne parlait plus qu'avec la plus grande difficult&eacute; et ne mangeait que du sucre d'orge et quelques feuilles de salade. Elle fit le v&oelig;u de faire le p&egrave;lerinage. Ses parents vinrent la chercher avec un char tir&eacute; par des b&oelig;ufs. Le 2 juillet au matin, il ne se passa rien&nbsp;. Vers midi, elle pria longuement Marie, embrassa la statue et elle put marcher&nbsp;! L'ann&eacute;e d'apr&egrave;s, elle refit le p&egrave;lerinage et voulut embrasser Notre-Dame pour la remercier. Sa b&eacute;quille tomba par 2 fois de ses mains&nbsp;: elle n'en avait plus besoin&nbsp;! Elle marchait&nbsp;sans aucune aide.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1855: Gu&eacute;rison de Marie Barges, &eacute;pouse Fradin. (Saint-Christophe). Acc&egrave;s de folie &agrave; 25 ans. Ne marchait plus. Apr&egrave;s 2 p&egrave;lerinage infructueux, elle fut subitement gu&eacute;rie lors du 3&egrave;me p&egrave;lerinage. (t&eacute;moignage du cur&eacute; de Saint-Christophe).</li>
</ul>
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<ul>
<li>1867: Gu&eacute;rison de Gilbert S&eacute;chaud. (village de Saint-Alyrd, Sanssat, cultivateur). T&eacute;moignage de Eug&egrave;ne Boudet, cur&eacute; de Sanssat.&nbsp; Marie Diot demande &agrave; Gilbert S&eacute;chaud, le lundi 30 avril 1867, de dresser un petit autel en l'honneur de Marie. A l'instant de cette demande, il tombe dans ses bras, victime d'une attaque. Il est priv&eacute; de la parole et de l'usage du bras droit. 8 jours apr&egrave;s, Marie Diot l'emm&egrave;ne devant la piet&agrave;. Tous 2 prient et la gu&eacute;rison est imm&eacute;diate&nbsp;: Gilbert S&eacute;chaud parle &agrave; nouveau et peut se resservir de son bras. Le jour de la Visitation, il fait une marche de 5 kms pour offrir l'hommage de sa reconnaissance &agrave; Marie.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1873: Gu&eacute;rison de Mlle Fanny Berry, Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule, (Cesset), attest&eacute;e par une lettre de l'int&eacute;ress&eacute;e du 2 ao&ucirc;t 1873 &agrave; l'abb&eacute; Brillaud. Son &oelig;il droit &eacute;tait condamn&eacute; aux dires des m&eacute;decins. Elle se rendit au p&egrave;lerinage en 1873 o&ugrave; elle communia dans de grandes souffrances. L'abb&eacute; Brillaud, alors chanoine de Moulins, l'aida &agrave; chanter le Salve Regina et lui&nbsp; conseilla de demander sa gu&eacute;rison &agrave; Marie. Un instant apr&egrave;s, elle recouvrit la vue et ne subit pas la seconde op&eacute;ration qui l'attendait. Le m&eacute;decin fut stup&eacute;fait.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1877: Gu&eacute;rison d'un jeune pr&ecirc;tre (31 ans). T&eacute;moin oculaire&nbsp;: J.B Belot, cur&eacute; d'Hauterive et vicaire de Saint-Germain. Le 3 juillet, le pr&ecirc;tre arrive dans sa famille proche de Saint-Germain pour se faire soigner. Il quitte le lit, malgr&eacute; la d&eacute;fense du docteur. Tr&egrave;s souffrant, il assiste la veille de la f&ecirc;te de N.D. &agrave; l'exercice du soir. Le lendemain matin, il dit la sainte messe puis assiste &agrave; la grand messe et il fait la procession par une chaleur tropicale. Le soir, il est gu&eacute;ri, sous le regard &eacute;galement de l'abb&eacute; Brillaud, cur&eacute; de Saint-Germain.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1877: Gu&eacute;rison de Marie Forges, femme Dachet (Le Vernet). Lettre du cur&eacute; Chaumette du Vernet, successeur de l'abb&eacute; Brillaud &agrave; ce dernier. Apr&egrave;s 10 ann&eacute;es pendant lesquelles elle demeura alit&eacute;e, elle r&eacute;ussit &agrave; marcher un peu mais ne pouvait se relever sans aide. Elle alla demander sa gu&eacute;rison &agrave; Marie et lors de la messe du p&egrave;lerinage, elle put se lever seule pour l'Evangile et l'&eacute;l&eacute;vation. Elle &eacute;tait gu&eacute;rie.</li>
</ul>
&nbsp;
<ul>
<li>1878: Gu&eacute;rison d'une aveugle&nbsp;(lettre de M. Roudet &agrave; l'abb&eacute; Brillaud qui lui fait part d'une lettre d'une personne attestant la gu&eacute;rison d'une femme devenue aveugle par accident et qui a &eacute;t&eacute; gu&eacute;rie subitement lors de la procession, sur la place de Saint-Germain. Elle brodera ensuite un devant d'autel pour N.D. et offrira, 1 an apr&egrave;s sa gu&eacute;rison, une plaque comm&eacute;morative pour la Sainte Vierge.</li>
</ul>
&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;2.2&nbsp;Les ex voto&nbsp;:
L'abb&eacute; Belot, lorqu'il fut nomm&eacute; cur&eacute; de Saint-Germain en 1873 recensa 58 plaques de marbre destin&eacute;es &agrave; remercier Notre-Dame de Saint-Germain, de toutes provenances&nbsp;: Saint-Germain et ses proches environs&nbsp;, Cusset, Saint-R&eacute;my-en-Rollat, Saint-F&eacute;lix, Vendat, Saint G&eacute;rand-le-Puy, mais aussi Moulins, Paris....
&nbsp;
Ex&nbsp;:&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &laquo;&nbsp;J'ai pri&eacute; Marie dans ce sanctuaire et j'ai &eacute;t&eacute; gu&eacute;rie&nbsp;&raquo;. (Marguerite Satrin).
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&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &laquo;&nbsp; J'ai fait un v&oelig;u &agrave; N.D. De Saint-Germain et elle a gu&eacute;ri mon fils.&nbsp;&raquo; (15 avril 1842).
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&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&laquo;&nbsp; Merci, &ocirc; ma m&egrave;re&nbsp;! Je vous avais confi&eacute; mon &eacute;poux &agrave; son d&eacute;part pour la guerre, et vous me l'avez rendu sain et sauf&nbsp;&raquo;. (1871)
&nbsp;
&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &laquo;&nbsp; &nbsp;Toute une famille reconnaissante pour une gu&eacute;rison obtenue&nbsp;&raquo;. (Juillet 1890, Paris, E.L., officier d'administration.)
&nbsp;
L'abb&eacute; Belot note aussi&nbsp;: &laquo;&nbsp;En 1856, lors d'une visite pastorale de l'&eacute;v&ecirc;que, Mgr Dreux-Br&eacute;z&eacute;, les anciens du pays nous dirent qu'ils se souvenaient avoir vu beaucoup de b&eacute;quilles au Prieur&eacute; mais un cur&eacute; trouvant que cela faisait d&eacute;sordre les avait fait br&ucirc;ler... Un jour, nous en d&eacute;couvr&icirc;mes 3, enfouies sous la chapelle de la Sainte Vierge&nbsp;: 2 avaient appartenu &agrave; Marie Dufour et 1 &agrave; Marguerite Satrin. Nous les avons expos&eacute;es.&nbsp;&raquo;
&nbsp;
III : &nbsp;les f&ecirc;tes&nbsp;
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Depuis la d&eacute;couverte de la state de N.D., la f&ecirc;te du p&egrave;lerinage se c&eacute;l&eacute;brait, sauf pendant la terreur le 2 juillet, le jour o&ugrave; l'Eglise honore le myst&egrave;re de la Visitation. En 1831, cet usage fut modifi&eacute; et la c&eacute;l&eacute;bration des f&ecirc;tes remit la procession au dimanche qui suit le 2 juillet. La f&ecirc;te eut donc toujours lieu le 2 juillet et la procession, le dimanche qui suivait.
&nbsp;
Programme des f&ecirc;tes&nbsp;:
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le dimanche qui pr&eacute;c&egrave;de le 2 juillet, apr&egrave;s les V&ecirc;pres, la statue miraculeuse est descendue de son tr&ocirc;ne habituel et d&eacute;pos&eacute;e solennellement sur une cr&eacute;dence au milieu de l'&eacute;glise.
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Depuis 1866, les 3 jours qui pr&eacute;c&egrave;dent le 2 juillet sont consacr&eacute;s aux exercices d'une retraite pr&eacute;paratoire avec Adoration.
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Petite f&ecirc;te&nbsp;:
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 2 juillet&nbsp;: ce jour est appel&eacute; &laquo;&nbsp;petite f&ecirc;te&nbsp;&raquo; par les paroissiens, alors qu'il s'agit bien s&ucirc;r d'une Solennit&eacute;...(Visitation).&nbsp; Pendant toute la matin&eacute;e, des messes sont c&eacute;l&eacute;br&eacute;es &agrave; chaque heure &agrave; l'autel du p&egrave;lerinage. Des pr&ecirc;tres proc&egrave;dent en m&ecirc;me temps aux confessions.La grand messe suit les petites messes et la c&eacute;r&eacute;monie se termine le soir, apr&egrave;s les V&ecirc;pres, par une petite procession &agrave; l'ext&eacute;rieur dans le voisinage de l'&eacute;glise et la b&eacute;n&eacute;diction du Tr&egrave;s Saint Sacrement. Jusqu'&agrave; la nuit, la foule se presse autour de la statue.
&nbsp;
Grande f&ecirc;te&nbsp;:
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le dimanche qui suit le 2 juillet est nomm&eacute; &laquo;&nbsp;grande f&ecirc;te&nbsp;&raquo; par les habitants de Saint-Germain. Son d&eacute;roulement est identique &agrave; celui du 2 juillet avec, en plus, la procession en usage depuis l'origine du p&egrave;lerinage. Un parcours de 2 kms suit le chemin qui longe l'ancien lit de l'Allier. Les p&egrave;lerins se rendent ensuite &agrave; la chapelle situ&eacute;e au milieu de la ville pour remonter par la route de Cusset.
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; La Sainte Vierge est port&eacute;e au milieu d'une foule toujours immense.
&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; L'honneur de porter la statue a toujours &eacute;t&eacute; le privil&egrave;ge de quelques familles qui&nbsp; affirment descendre en ligne &ndash; directe ou indirecte- des mariniers qui la trouv&egrave;rent dans l'Allier. Le fils a&icirc;n&eacute; h&eacute;rite de la charge honorifique de son p&egrave;re. Autrefois, les porteurs de N.D. &eacute;taient rev&ecirc;tus d'une aube et d'une dalmatique mais, apr&egrave;s la r&eacute;volution, ils exer&ccedil;aient leurs fonctions en aube et la t&ecirc;te poudr&eacute;e jusqu'en 1830. De 1830 &agrave; 1871, cette tenue fut supprim&eacute;e et, selon le d&eacute;sir de l'abb&eacute; Brillaud, les porteurs se v&ecirc;tirent du costume actuel&nbsp;: manteau noir avec bandes rouges aux extr&eacute;mit&eacute;s et au revers. La statue pesant 150 kgs, des arr&ecirc;ts sont n&eacute;cessaires pour les porteurs qui d&eacute;posent alors la piet&agrave; sur des cr&eacute;dences ou petits reposoirs orn&eacute;s de roses par les fid&egrave;les. Marie est chant&eacute;e pendant ce temps et le c&eacute;l&eacute;brant b&eacute;nit la foule avec la croix avant chaque nouveau d&eacute;part.
&nbsp;
Aux &frac34; du XIX, des m&eacute;dailles et des images de&nbsp;N.D. De Saint-Germain se vendent durant toutes les f&ecirc;tes et le p&egrave;lerinage.
En 1970, Pie IX a accord&eacute; l'indulgence pl&eacute;ni&egrave;re le 2 juillet, f&ecirc;te du p&egrave;lerinage.
&nbsp;
Pendant les f&ecirc;tes, le Salve Regina est r&eacute;cit&eacute; par les pr&ecirc;tres, &agrave; chaque demande de p&egrave;lerin et de nombreux cierges br&ucirc;lent continuellement devant la statue miraculeuse.
&nbsp;
Pour la cl&ocirc;ture des f&ecirc;tes, la statue demeure expos&eacute;e au milieu de l'&eacute;glise pendant 8 jours. Le dimanche suivant, octave de la grande f&ecirc;te, apr&egrave;s le chant des v&ecirc;pres et l'acte de cons&eacute;cration &agrave; la Tr&egrave;s Sainte Vierge, la piet&agrave; est report&eacute;e en procession dans sa chapelle.
&nbsp;A noter que le 1er ao&ucirc;t 1872, l'assembl&eacute;e nationale d&eacute;cr&eacute;ta que des pri&egrave;res publiques seraient dites dans toute la France, le dimanche qui suivait la rentr&eacute;e de la Chambre afin d'implorer le secours de Dieu sur les travaux de l'assembl&eacute;e. De nombreux p&egrave;lerinages eurent lieu dans la France enti&egrave;re et celui de Lourdes, le 6 octobre, f&ecirc;te du Rosaire eut un &eacute;clat particulier. La banni&egrave;re de N.D. De Saint-Germain y figurait et elle se trouve dans la chapelle d&eacute;di&eacute;e &agrave; saint Jean l'Evang&eacute;liste.

Notre Dame de Saint Germain des Fossés

                       « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »