"Si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons..." (Lc 11, 15-26)

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Chant final: "Règne en moi" par le groupe EXO (Christensen & Ostrini)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme Jésus avait expulsé un démon,
certains dirent :
« C’est par Béelzéboul, le chef des démons,
qu’il expulse les démons. »
D’autres, pour le mettre à l’épreuve,
cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit :
« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert,
ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même,
comment son royaume tiendra-t-il ?
Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul
que j’expulse les démons.
Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse,
vos disciples, par qui les expulsent-ils ?
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu
que j’expulse les démons,
c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais,
tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui,
il lui enlève son armement auquel il se fiait,
et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ;
celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Quand l’esprit impur est sorti de l’homme,
il parcourt des lieux arides
en cherchant où se reposer.
Et il ne trouve pas. Alors il se dit :
“Je vais retourner dans ma maison,
d’où je suis sorti.”
En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
Alors il s’en va,
et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui,
au nombre de sept ;
ils entrent et s’y installent.
Ainsi, l’état de cet homme-là
est pire à la fin qu’au début. »

Source : AELF

Méditation Père Jean-Marie Petitclerc

Reconnaissons que, dans notre culture contemporaine, nous avons quelque mal à nous y retrouver dans cette histoire de bagarre entre démons, dans la maison de Beelzéboul.

Mais allons à l’essentiel. Le mot « diable » vient du grec « dia-bolein » qui signifie « se mettre en travers », autrement dit faire obstacle à l’avancée sur le chemin. Jésus ne cesse de se présenter dans l’Évangile comme un marcheur. D’ailleurs il ne cesse de sillonner les routes de Palestine du nord au sud, du sud au nord. Il va même jusqu’à dire qu’il est « chemin ».[1]

Son contraire est dans le diable, lui dont le rôle consiste à empêcher d’avancer.

Ainsi, la guérison dont il est question, au début de cet entretien sur le démon, est celle d’un muet. « Quand le démon fut sorti, le muet parla. »Voici donc que cet homme découvre l’accès à la parole, que le démon empêchait. Et parler sur me mode du « Je », c’est prendre sa place de sujet sur la route de l’existence.

La question posée par Jésus à l’issue de cet entretien, c’est « Voulez-vous marcher avec moi ? » Car si nous ne sommes pas avec lui, nous sommes contre lui. Sa volonté consiste à rassembler, celle du diable à disperser. Et il invite ses disciples à marcher avec lui.

Nous voici donc invités ce matin à choisir notre camp « Pour ou contre Jésus ? » « Avancer ou rester sur place » ? La réponse nous appartient. Et rappelons qu’elle ne se construit pas par des mots mais par des actes.

[1] Jn 14, 6

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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