« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu'il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l'interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l'instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu.
Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t‑il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait. (Lc 13, 10-17)
Tendresse de Dieu
Examinez donc vos fautes et, vous prosternant aux pieds du Seigneur, accusez-les devant lui avec une profonde contrition, en gémissant sous leur poids et en conservant une ferme confiance : plus vous vous sentirez écrasé sous leur énormité et plus tôt vous en obtiendrez le pardon.
C'est le Seigneur lui-même qui vous le dit : Une mère pourra peut-être un jour oublier son fils unique, mais moi je ne vous oublierai jamais (Is 49, 15). Telle est, en effet, la grandeur de la miséricorde de Dieu qu'il est plus prompt à pardonner tous les crimes d'un pécheur sincèrement repenti, qu'un immense foyer n'est disposé à consumer une poignée d'étoupes ou un léger tissu qu'on y jette. Entre la bonté de Dieu, en effet, et le pécheur pénitent, il n'y a ni temps, ni intermédiaire d'aucune sorte. Et l'intimité qui s'établit aussitôt entre Dieu et ce pénitent est aussi parfaite que s'il n'y avait jamais eu de péchés commis. Dieu est si bon enfin, si ineffablement tendre qu'il ne revient jamais sur ce qu'il a une fois pardonné, jamais il ne fait subir, à ce sujet, un détriment quelconque ni une peine, pourvu toutefois qu'on persévère dans une vie correcte.
Institutions taulériennes
Les Institutions attribuées au dominicain Jean Tauler (1300-1361) sont en réalité un assemblage de textes mystiques mal identifiés, mais tous d'origine rhénane ou flamande du XIVe siècle. Leur diffusion en fera le livre de chevet de Thérèse d'Avila.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6