La mort ne gagne pas ! Notre Dame des sept douleurs, prie pour nous...

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Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Notre Dame des sept douleurs, Marie pleine de Grâce qui as vu ton Fils notre Seigneur mourir sur la croix, et dont le cœur a été transpercé par le glaive annoncé par le vieillard Syméon au jour de la présentation au temple, prie pour nous.

De l'Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc :

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on emportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s'approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. (Lc  7, 11-17)

Méditation : 

Nous te voyons aujourd'hui, Seigneur Jésus, nous montrer ton pouvoir et ta gloire, lorsque tu ordonnes au jeune homme mort, qu'on allait enterrer, de se lever et de reprendre le souffle de la vie. Le jeune homme revient à lui, et tous sont en crainte : quel grand prophète est-il capable d'une telle chose ! Tu consoles une mère en sauvant son fils de l'ensevelissement. Qu'elle a dû être grande la fascination des foules... et pourtant, au jour de ta passion, on aura oublié tes miracles, pour te torturer, te battre, t'insulter, te salir. Oui, c'est sur la croix que tu termines, agonisant, meurtri, tuméfié, et Marie, ta mère, est là, mais personne ne pourra ôter de ses yeux l'innommable. Elle n'a d'autre choix que d'observer l'histoire du salut s'opérer, elle à qui le vieillard Syméon avait prédit, lorsque tout bébé tu as été présenté au temple, qu'un glaive viendrait transpercer son cœur. Ainsi commencent ses douleurs de mère. Peur et douleur s'emparent de la Sainte Famille qui doit fuir en Égypte sous la folie d'Hérode fait tuer tous les nouveau-nés. Douleur, lorsqu'à tes douze ans, en voyage à Jérusalem, Marie te perd pendant trois jours avant de te retrouver au temple enseignant aux anciens. Douleur de te voir porter cette lourde croix sur le chemin de ta passion. Douleur d'être face à toi, suspendu, les pieds et mains troués par les clous, qui meurs dans la souffrance. Douleur de te recevoir, gisant, sur ses genoux, lorsqu'enfin on te décroche. Douleur de laisser se fermer la pierre du tombeau et de ne plus pouvoir prendre soin de toi. Sept douleurs innommables, ignobles, qu'aucune maman n'aurait pu supporter. Mais Marie est demeurée silencieuse, pleurant des larmes de sang dans son cœur, restant avec les apôtres, attendant dans la chambre haute en priant, jusqu'à la Pentecôte. Marie, la mère parfaite, a dans son cœur saint et sacré cette souffrance qu'elle partage avec toi. Marie est la première marquée du signe de la croix. Aussi n'est-il pas étonnant de la voir, dans la grotte de Lourdes, magnifique et silencieuse, apprendre à la petite bergère Bernadette Soubirous à se signer de la croix avec le chapelet. En ce monde, rien ne t'a été épargné, Seigneur Jésus, ni à toi ni à celle qui t'a porté. Mais qu'elle est grande ta Gloire au moment de ta résurrection ! Qu'elle est Grande, ta Gloire, lorsque tu élèves corps et âme Marie, à sa mort, pour en faire la Reine des cieux. Marie disait à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre ». Cette phrase, elle s'adresse à chacun de nous.

Prière : 

Notre Dame des Sept Douleurs, intercède pour nous auprès du Père, lui qui t'a choisie entre toutes les femmes, pour le pardon de nos péchés. Notre Dame des Sept Douleurs, intercède pour nous auprès de ton fils, Notre Seigneur Jésus le Christ, que tu as porté dans ton sein, pour qu'il nous accompagne sur nos chemins de croix. Notre Dame des Sept Douleurs, intercède auprès du Saint Esprit, pour que son effusion se fasse en nous, pour que nos cœurs se convertissent.

Par toi, Dieu le Père, créateur de toute chose ; avec toi, Dieu le Fils, Verbe Vivant ; en toi, Dieu le Saint-Esprit, qui ne cesse de souffler ses dons ; toi Dieu Un, unique et unitaire, Père, Fils et Esprit-Saint, Trinité insondable depuis le commencement, maintenant, et pour toujours, Amen !

(Si vous souhaitez que j'ajoute des intentions de prières personnelles, n'hésitez pas à m'en faire la demande par message ou dans les commentaires)

Versets à mémoriser : toute la semaine, tentons de mémoriser un même verset représentatif du texte du dimanche à venir. C'est une belle façon de s'approprier la Parole de Dieu.

« ‘Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner au dernier venu autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?' C'est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » (Mt 20,13-16)

Nous pouvons prolonger la prière en se laissant porter par un chant :

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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