Le célibat pour le Seigneur proclame que Dieu peut combler un coeur !  DURABLEMENT ! Il offre au monde le témoignage d'un engagement total : notre époque n'en a-t-elle pas besoin ?

Non le prêtre n'est pas un otage d'une règle absurde.  Il ne subit pas une pression quelconque de nulle part. Son célibat, il l'a choisit personnellement, mûrement réfléchi même - au séminaire- pendant ses huit années de formations et d'études.  Huit années de fiançailles : il a le temps de s'y faire et de s'y préparer...

Nous connaissons tous des prêtres qui ont remis en cause ce choix.  Non pas simplement en signant un appel... mais aussi dans les faits.  Par lassitude ? Usure ? tentation ? Isolement ? peut-être un peu de tout cela... loin de moi la seule pensée de les juger.  Lorsqu'on perçoit une règle comme une contrainte et non plus comme une grâce alors on ne tient pas longtemps.  

L'épreuve ( ou l'échec) n'est pas la négation de la vérité et de la beauté d'un engagement. Et je laisse de côté les prétendues « exigences » du corps : manger, boire, dormir... oui c'est vital !  Mais nous pouvons vivre sans activité sexuelle...  sinon plusieurs prêtres et moi-même serions morts depuis longtemps !

Par contre, ce qui est vrai, c'est qu'on ne peut pas vivre heureux sans se donner d'une manière où d'une autre.  Voilà ce dont l'être humain a d'abord besoin : trouver comment se donner, vivre le don de soi !

Finalement, voilà le sens profond du célibat : le prêtre se donne pour témoigner de la joie du don, à travers chaque vocation.  S'il avait une femme et des enfants, ceux-ci auraient légitimement la première place dans son coeur.  Mais avec le célibat, la priorité c'est Dieu et son peuple !

Dans le Coeur de Jésus