16ème jour : La vie humaine est sacrée et inviolable.
« À chacun, je demanderai compte de la vie de son
frère » (Gn 9, 5)
Méditons avec Jérôme Lejeune
La morale médicale est fort simple, et se résume à
ceci : la haine de la maladie et l’amour du malade.
Puis-je vous rappeler que 400 ans avant notre ère,
un homme fonda la médecine en jurant: « Je
passerai ma vie et j’exercerai mon art dans
l’innocence et la pureté. Et je ne donnerai pas de
poison homicide, quiconque m’en prierait, ni ne
suggérerai pareil usage, et je ne donnerai pas à une
femme de pessaire abortif ». Deux notions dans la
même phrase: pour Hippocrate, le médecin, n’est ni
avorteur, ni euthanasiste.
Et avant que des pays, autrefois civilisés, l’aient renié
par un vote, tous les maîtres de la médecine, pendant
deux mille ans et plus l’ont constamment juré sous
des formes diverses :
- Assaph, médecin juif du 8e siècle « Ne vous avisez
pas de tuer quiconque par des sucs de racines et ne
faites pas boire une potion abortive à une femme
enceinte par adultère »;
- Amatus Lusitanus, médecin juif portugais (1511-
1568) « Je n’ai jamais tendu à quiconque une coupe
remplie de poison mortel. Aucune femme n’a avorté
avec mon concours ».
Conférence « Charité bien ordonnée commence par ne pas tuer »
La vie humaine est sacrée et inviolable.
« À chacun, je demanderai compte de la vie de son
frère » (Gn 9, 5)
Dans ma vie
Que des médecins puissent supprimer la vie
est assurément un grand mystère alors que leur
raison d’être est justement de la préserver.
Désormais ils apprennent à tuer, à petite dose
ou brutalement. Quoi de plus efficace pour
supprimer la maladie que de supprimer le
malade? Mais quel terrible poids sur leurs
consciences. À chacun de nous de les aider à
retrouver le chemin de la raison.
Témoin du jour saint Luc
Ce compagnon de saint Paul était médecin. Il savait
donc soigner les corps mais aussi les âmes par
l’Évangile qu’il transcrivit. Avec l’apôtre Paul, il a dû
en croiser des misères humaines, mais avec le regard
de la foi, il n’a pu que tenter de tout faire pour les
soulager, comme ce devrait être la vocation de tout
médecin.
Intention
Pour que Dieu, qui a envoyé son Fils pour nous
sauver et non pour nous condamner, touche les
coeurs de celles qui ont subi un avortement et leur
apporte le don de pardon et de guérison.
Ma prière
Seigneur touche le coeur de ceux qui commettent
des avortements ou sont tentés par l’euthanasie.
Fais qu’ils comprennent la beauté de la vie, même
dans la maladie ou le handicap.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6