Bioéthique : retrouvons le sens de l'intimité
Cloué au lit, atteint depuis 34 ans d'une maladie incurable, Alain Cocq milite activement pour une révision de la loi encadrant la fin de vie. Jusqu'à en appeler au président de la République. Derrière la situation douloureuse de cet homme, et la compassion qu'elle suscite, on aperçoit un risque de notre temps : une législation omniprésente qui réglemente nos vies jusqu'au plus intime, au mépris de notre liberté, et de notre responsabilité d'Homme.
En effet, la fin de vie comme d'autres sujets soulevés lors des débats "bioéthiques", nous montrent à quel point la frontière entre nos vies privées et la vie publique est brouillée. Au delà des possibilités offertes par le progrès technique, nous réalisons que le politique s'immisce jusque dans nos couples, dans nos familles, et au chevet de nos mourants. La morale n'est plus un sujet de foi, soumise donc à l'adhésion d'une personne, mais devient un sujet politique qui fait l'objet de règles et de sanctions.
En tant que chrétien, nous pouvons demander à Dieu de nous apprendre à vivre de ses commandements ; nous pouvons aussi lui demander de nous apprendre à ne pas chercher à imposer de force sa loi, qui est avant tout une loi d'amour. Nous pouvons enfin lui demander de nous aider à trouver le meilleur moyen pour que nos contemporains découvrent eux aussi la liberté que nous donne notre Créateur, et en usent dignement.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6