JOUR 3 : LES STIGMATES
Je me suis aperçu que mes mains, mes pieds et mon côté étaient transpercés. (lettre au Père Agostino, le 22 octobre 1918)
Stigmatisé le 20 septembre 1918, Padre Pio attend le 22 octobre pour s'en ouvrir à son père spirituel. Il se trouve confus et humilié par ce qui lui arrive. Cela arriva après la messe, dans un « repos semblable à un doux sommeil ». Il vit un personnage avec les mains, les pieds et le côté qui saignaient. Ce personnage disparaissant de sa vue, Padre Pio découvre qu'il saigne lui aussi, aux mains, aux pieds et au côté. Ne refusant pas de souffrir par amour de Jésus, Padre Pio préférerait que ces signes extérieurs disparaissent. Ce sera le cas quelques jours avant sa mort en 1968. Benoît XVI, en 2009, en visite à San Giovanni Rotondo, rappellera le sens de ces stigmates : « Les stigmates, qui marquèrent son corps, l'unirent intimement au Crucifié-Ressuscité. Authentique disciple de saint François d'Assise, il fit sienne, comme le Poverello d'Assise, l'expérience de l'apôtre Paul, telle qu'il la décrit dans ses Lettres : "Avec le Christ, je suis fixé à la croix ; je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi" (Ga 2, 20) ».
Prions pour les personnes qui portent les stigmates de la souffrance, de la maladie et de l'exclusion.
Prière du Pape Jean-Paul II au Padre Pio lors de l'homélie de la canonisation, en 2002
Poursuivre la méditation avec la mosaïque du jour : Padre Pio uni au Crucifié
Marko Ivan Rupnik, sj, galerie "Le Chemin de l'Homme nouveau", San Giovanni Rotondo, 2009.
Foto concesse dalla Fondazione Voce di Padre Pio ® Fondazione Voce di Padre Pio
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6