DIX QUESTIONS DE NOTRE PERE CÉLESTE

Image de la publication

Mes sœurs et frères, je remarque, comme dans la lecture d'Hozana du jeudi 6 août 2020,  qu'avant sa résurrection, Jésus interdisait souvent à ses disciples de faire connaître au monde qu'Il était l'Envoyé de Dieu, le Christ ou Dieu en personne. Très probablement pour éviter que cela l'empêche de nous racheter par sa mort sur la croix. Mais avec les disciples, Il n'arrêtait pas de démontrer en parole et en actes qu'Il l'était. Très probablement aussi pour qu'ils témoignent, après sa résurrection et son ascension, jusqu'aux extrémités de la terre que Dieu nous aime tellement qu'Il est venu dans la personne de Jésus nous montrer sa voie, que cela lui a couté une arrestation et une crucifixion. Ceci Lui a permis de porter nos péchés et d'en subir le châtiment qui nous était prédestiné en tant que pécheurs afin que nous soyons sauvés et devenions ses enfants! Sa résurrection le troisième jour après son enterrement comme Il l'avait prévu, nous confirme encore qu'Il était Dieu et aussi qu'Il nous ressuscitera nous aussi pour vivre enfin éternellement comme ses enfants aimés dans son royaume.

Nous savons que la science a seulement la capacité de transformer la matière, à l'instar du levain des pharisiens qui transforme le pain. Jésus, Lui, crée la matière ; capacité que Seul Dieu possède. C'est ainsi qu'Il met en garde ses disciples sur la simple transformation de la matière juste après qu'Il ait créé le pain (la matière). «1En ces jours-là, une foule nombreuse s'étant de nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert? Jésus leur demanda : Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils. Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya. 10 Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples, et se rendit dans la contrée de Dalmanutha. 11 Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec Jésus, et, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. 12 Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit: Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe? Je vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à cette génération. 13 Puis il les quitta, et remonta dans la barque, pour passer sur l'autre bord. 14 Les disciples avaient oublié de prendre des pains; ils n'en avaient qu'un seul avec eux dans la barque. 15 Jésus leur fit cette recommandation: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d'Hérode. 16 Les disciples raisonnaient entre eux, et disaient: C'est parce que nous n'avons pas de pains. 17 Jésus, l'ayant connu, leur dit: Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n'avez pas de pains? Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas? 18 Avez-vous le coeur endurci? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas? Et n'avez-vous point de mémoire? 19 Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés? Douze, lui répondirent-ils. 20 Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées? Sept, répondirent-ils. 21 Et il leur dit: Ne comprenez-vous pas encore? » (Marc 8 : 1-21).

Certes l'explication du levain comme distorsion de la parole de Dieu comme le faisaient les pharisiens est aussi vraie. Mais je voudrais, vu le contexte, où Jésus parle des hommes qui transforment le pain (la matière) et Lui qui la crée, dire aussi que ce contexte ajoute aux signes de la démonstration de sa divinité. En effet, il est impossible de gonfler 5 ou 7 pains par le levain pour nourrir et rassasier des milliers d'affamés.

Ici encore, Jésus fait cette comparaison entre la transformation et la création de la matière, non devant la foule qui vient de voir ce miracle ni devant les pharisiens qui lui demandent des signes démontrant qu'il est l'Envoyé de Dieu. Il pouvait dire à la foule "au lieu de gonfler 5 ou 7 pains par le levain comme font d'autres, moi, je crée du pain ; donc je suis Dieu". Mais il ne le fait pas. Il pouvait aussi créer ces pains devant les pharisiens qui lui demandaient naguère un signe de sa divinité. Non. Il réserve l'explication de la multiplication des pains  à ses envoyés, ses disciples. Cependant eux-aussi, ne comprennent pas. Il leur pose alors dix questions.

  • Question numéro 1. Verset 17 : « Pourquoi raisonnez-vous sur le fait que vous n'avez pas de pains ? »
  • Notre Père Céleste n'est pas content de nous lorsque nous nous soucions de ce qui nous manque en oubliant qu'Il est là à côté de nous et qu'Il nous aime infiniment avec toute sa puissance infinie qui résout tous nos problèmes.
  • Question numéro 2. Verset 17 : « Ne comprenez-vous pas ? »
  • Comme les disciples, il y a beaucoup de choses que nous ne comprenons pas et je ne peux les énumérer toutes. À titre d'exemple, il nous arrive très souvent de ne pas comprendre ce qu'il dit et ce qu'il fait. Ici, je présume qu'Il faisait allusion au fait que les disciples ne comprenaient pas que la capacité de créer de la matière comme il venait de le faire démontrait sa divinité et sa compassion envers ceux qui manquent le minimum vital ou qui sont en difficulté.
  • Question numéro 3. Verset 17 : « Ne saisissez-vous pas encore ? »
  • Le mot encore, laisse entendre que notre Père Céleste se lasse parfois de devoir répéter plusieurs fois ses paroles et ses actes envers nous pour que nous saisissions le message qu'Il veut nous transmettre.
  • Question numéro 4 : Verset 18 : « Avez-vous [encore] le cœur endurci ? »
  • Pire, il s'exaspère quand il voit que même si nous voyons et comprenons que ce qu'Il a fait est extraordinaire, nous suivons quand-même les penchants de nos cœurs.
  • Question numéro 5 : Verset 18 : « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas ? »
  • Il nous reproche surtout le fait de ne pas voir qu'Il est à côté de nous ou parmi nous comme Il était avec les disciples dans la barque. Il m'arrive parfois, quand quelque chose me tient vraiment à cœur, de refuser de prier. J'entame alors une conversation avec Lui comme avec un ami, un parent qui m'aime et que j'aime. Alors, laissant l'habitude protestante de prier les yeux fermés, je les ouvre et je fais l'effort de L'imaginer devant moi et je Lui parle avec des gestes des mains, des yeux, etc. Un jour, seul dans mon bureau de travail, je l'ai fait. Je L'ai imaginé assis sur la chaise des visiteurs devant ma table et j'ai commencé à Lui soumettre mes problèmes. Je lui parlais avec tous les gestes normaux de mes mains et de mon corps pour ponctuer ce que je Lui disais. J'ai alors vu dans mon imagination, un homme Noir d'une trentaine d'années (c'est l'âge qu'avait le Seigneur à sa mort sur la croix) me répondant comme un Dieu. Mes frères, je n'ai pas eu une vision ; d'ailleurs je n'ai pas encore eu de vision dans ma vie ; c'était juste une imagination spontanée comme si je voyais réellement cette personne. Au moment où j'écris ces lignes, j'ai même les traits de son visage. C'est le ton d'amour, de fermeté et d'assurance, teinté d'une autorité évidente sur ma personne qui me font penser qu'il me parlait comme un Dieu. Surtout le fait qu'Il était de la race noire pour moi qui, à force de voir des images de Dieu en homme de race blanche et qui sait que Jésus était Juif donc un Blanc, il était étrange que l'homme que j'ai vu dans mon imagination soit un Noir. Dieu est-Il un Noir ? Non. Je crois seulement qu'Il s'est présenté dans mon imagination en homme Noir pour que j'exclue la possibilité d'une simple imagination pour moi qui L'imagine toujours comme un Blanc. Désormais, je le fais de temps en temps, quand je voudrais Lui parler. Alors j'entame la conversation tout naturellement avec les yeux ouverts (je sais que pour les Catholiques qui prient les yeux ouverts, cela n'est pas extraordinaire), mais pour moi protestant qui prie toujours les yeux fermés depuis l'enfance, cette expérience de parler les yeux ouverts comme je le ferais avec un des priants, est extraordinaire. Je termine alors la conversation, comme toute conversion, nom par un « amen » ou par une formule telle « au nom de Jésus ». Je la termine quand j'ai fini de Lui dire ce qui me tient à cœur. Ai-je toujours une vision imaginaire comme celle que j'ai eue dans mon bureau ? Non. Mais, je termine ma conversation très satisfait de Lui avoir parlé face à face en L'imaginant devant moi tout simplement. Comme je n'aime pas des formules magiques et je ne les conseille pas, je le fais assez rarement. Je prie toujours, en bon protestant, les yeux fermés et très souvent, je suis exaucé.
  • Question numéro 6 : Verset 18 : « Vous avez des oreilles et vous n'entendez pas ? »
  • Il est impossible de dire à quoi le Seigneur faisait précisément allusion quand il reproche aux disciples de ne pas entendre ses paroles car il en avait prononcé beaucoup avec eux. Je me rappelle au moins une qu'il a prononcée au verset 2 : « Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger ». Il peut réellement nous reprocher d'oublier qu'Il est toujours plein de compassion quand nous sommes en difficulté. Il nous enseigne aussi que même si nous donnons la nourriture spirituelle comme Il l'a Lui-même fait durant trois jours, pensons aussi à résoudre les problèmes matériels pour nos sœurs et nos frères en difficultés. Ainsi, il ne suffit pas seulement de prier pour eux, il faut aussi leur donner soit une information, soit un conseil ou quelque chose de matériel pour qu'ils sortent de leurs difficultés.
  • Question numéro 7 : Verset 18 : « Ne vous rappelez-vous pas ? »
  • Notre Père Céleste n'apprécie pas qu'à chaque fois que nous avons des soucis, nous oublions vite ce qu'il a déjà fait dans notre vie par le passé. Il veut que nous nous rappelions de faits qui témoignent de sa compassion, de son amour et de sa puissance qu'Il a déjà réalisés pour nous ou pour nos proches, comme le dit la chanson « Comptez les biens faits de Dieu » (Voir YouTube). C'est le sens des huitième et neuvième questions, quand, voyant notre mémoire courte, Il se met en devoir de nous les rappeler.
  • Question numéro 8 : Verset 19 : « Quand j'ai rompu les cinq pains pour les 5 000 hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? »
  • Question numéro 9 : Verset 20 : « Et quand j'ai rompu les sept [pains] pour les 4 000 hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? » 
  • Question numéro 10 : Verset 21 : « [Comment] se fait-il que vous ne compreniez pas [encore] ? »

Ici encore, il m'est impossible de dire précisément ce à quoi le Seigneur faisait allusion quand Il reproche aux disciples et à nous, de ce que nous ne comprenions pas encore.  Est-ce tout simplement comprendre que nous sommes des privilégiés, nous qu'Il avait choisis avant même notre naissance pour être ses enfants bien-aimés ? « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! En lui, Dieu nous a choisis avant la création du monde pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour, il nous a prédestinés à être ses enfants adoptifs par Jésus-Christ. C'est ce qu'il a voulu, dans sa bienveillance, pour que nous célébrions la gloire de sa grâce, dont il nous a comblés dans le bien-aimé. En lui, par son sang, nous sommes rachetés, pardonnés de nos fautes, conformément à la richesse de sa grâce. Dieu nous l'a accordée avec abondance, en toute sagesse et intelligence. » (Ephésiens 1 : 3-8)

Sachant ce que l'apôtre Paul dit de nous, confessons et repentons-nous de nos péchés d'avoir souvent mis notre Père Céleste dans la triste obligation de nous poser l'une après l'autre et d'un trait ces dix questions.

Je viens d'apporter au Père Céleste de petits pains et de petits poissons, Qu'il vous en rassasie. Je vous conseille aussi de faire autant en apportant vos petites réflexions ou conseils aux autres. C'est votre tâche. Celle de rassasier, relève de la Puissance du Saint-Esprit.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 25 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

NOUS CRIONS : "ABBA PÈRE"

Je m'inscris