Jour 1 : Un désir de vie au cœur de mon être
« Il y avait un petit jardin à notre domicile ; il était à notre disposition comme toute la maison, car notre hôte n'habitait pas cette maison dont il était le propriétaire. C'est là que m'avait emporté le tumulte de mon cœur, en un lieu où nul n'arrêterait le brûlant conflit engagé avec moi-même, jusqu'à son issue que, toi, tu connaissais, moi, non. Mais je ne délirais que pour être sauvé et je ne mourrais que pour vivre, conscient de l'être de mal que j'étais, inconscient de l'être de bien qu'avant peu je serais ».
Méditation
C'est dans un petit jardin clos qu'Augustin laisse exploser le désir de vie qui jaillit du plus profond de son être. Le jardin est une invitation à l'intériorité et, comme symbole du jardin originel, le souvenir d'un équilibre perdu. Cet élan qui conduit Augustin jusque dans ce jardin est un dynamisme vital, une réalité humaine qui habite l'âme de tout homme et qui ne cherche qu'une voie pour s'épanouir.
« Le besoin d'épanouissement est une aspiration profonde chez les jeunes. Il ne faut pas s'en étonner : son absence serait plutôt inquiétante. Une vie qui commence à prendre conscience d'elle-même, de ses richesses, de ses possibilités, aspire à se déployer, à actualiser tout ce qu'elle contient de virtuel. Chez les plus richement doués, c'est une avidité de connaître, de sentir, d'agir, c'est un rejet instinctif de tout ce qui limite, rétrécit, appauvrit. […] Faut-il dès maintenant, dans la mesure du possible, se laisser emporter sans résistance ? Faut-il comprimer, freiner, étouffer cette aspiration, dont nous avons le sentiment qu'elle nous exprime tout entiers ? »
(Yves de Montcheuil, « Épanouissement et vie chrétienne », Problèmes de vie spirituelle, p. 133).
Poser un acte de conversion aujourd'hui
Prendre un temps de silence pour entendre ce désir de vie au milieu du tumulte de mon cœur.
Merci ! 1185 personnes ont prié
16 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6