Bonne fête, les prêtres!

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Mardi  4 août 2020,18ème Semaine du Temps Ordinaire, année A

S. Jean-Marie Vianney, prêtre

Mémoire

Oraison:

Dieu de puissance et de bonté, tu as fait de saint Jean-Marie Vianney, un prêtre admirable, passionnément dévoué à son ministère ; accorde-nous, par sa prière et à son exemple, d'avoir pour nos frères une charité qui les gagne au Christ, et d'obtenir avec eux l'éternelle gloire.


Lectures de la messe:

  • Première lecture (Jr 30, 1-2.12-15.18-22)
  • Psaume (Ps 101 (102), 16-18, 19-21, 29.22-23)
  • Évangile (Mt 15, 1-2.10-14)

En ce temps-là, des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem s'approchent de Jésus et lui disent : « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains avant de manger. » Jésus appela la foule et lui dit : « Écoutez et comprenez bien ! Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur. » Alors les disciples s'approchèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ? » Il répondit : « Toute plante que mon Père du ciel n'a pas plantée sera arrachée. Laissez-les ! Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou. » – Acclamons la Parole de Dieu.


“Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? En effet, ils ne se lavent pas les mains avant de manger.”


Chers amis, nous le disions hier, rencontrer le Christ, se mettre à sa suite, cela appelle à un véritablement changement.

L'Evangile que nous lisons aujourd'hui, nous en donne encore une fois une illustration, lorsque Jésus s'entretient avec des pharisiens qui reprochent aux disciples de Jésus des manquements à la loi.

Jésus ne se laisse cependant pas dérouter par ces remarques, mais propose aux pharisiens de réfléchir quant à cette loi, quant à l'esprit de la loi, quant à ce vers quoi elle cherche à nous donner de tendre, son plein accomplissement, et non point un accomplissement  de préceptes qui n'auraient d'autre finalité qu'eux-mêmes.

Cela nous invite à réfléchir à la manière dont nous suivons le Christ, à la manière dont nous tâchons d'accomplir ses commandements.

Est ce que j'établis une liste à cocher de commandements afin de me donner bonne conscience, ou bien, est ce que je tâche de me saisir des enseignements de Jésus, afin d'être dans une réelle démarche de progrès spirituel, un progrès spirituel qui ne soit pas recherché pour lui-même, mais qui soit une véritable démarche ecclésiale, une démarche qui me donne de me tourner toujours davantage vers mes frères, chacun de ceux que le Seigneur mettra sur ma route.


“ Écoutez et comprenez bien ! Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l'homme impur.”


Le Seigneur Jésus nous invite à entrer dans un véritable discernement, à nous approprier toute notre vie chrétienne et nous poser en vérité la question quant à la manière dont le Seigneur vient véritablement faire de nous une femme, un homme nouveau, qui vit de sa Vie, de ses commandements, qui se laisse joyeusement façonner par l'Evangile.

Il m'invite à réaliser que le centre de ma vie est dans mon cœur, dans ce foyer de décision qui oriente mes actions, les fait passer comme au travers d'un filtre, et leur donne de correspondre plus ou moins à la Vérité.

Le Seigneur Jésus m'invite donc à entrer dans ce temps de recueillement dans lequel je vais pouvoir Lui demander de changer mon cœur, de m'aider à rendre mes décisions plus conformes à sa volonté, à désirer que sa Volonté se fasse dans ma vie, que toute ma vie soit correspondance à sa Volonté.


 “ Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ?” 


Laissons-nous déranger dans nos vies par les petites remarques fraternelles, écoutons en vérité cette louange à la mélodie si sympathique…N'a-t-elle pas finalement un message pour moi, de la part du Seigneur, un message afin de me donner de progresser dans ma vie?

Le Seigneur Lui-même, au travers de tel ou tel événement, ne vient-Il pas me dire que je me suis peut-être trompé de chemin?

Si les pharisiens ont été scandalisés, peut-être pouvons-nous le comprendre.

Ne nous arrive-t-il pas de mal interpréter et de faire fausse route, tout en nous obstinant pourtant, dans ce qui nous semble être la vérité?

Accueillons donc en toute simplicité et charité, en toute vérité aussi, ce dialogue fraternel qui me donne de grandir dans cet échange, de bâtir du neuf à partir de ce qui m'apparaît si nouveau.


“Toute plante que mon Père du ciel n'a pas plantée sera arrachée. Laissez-les ! Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou.”


Le jugement du Seigneur est sévère à l'égard de ceux qui s'entêtent dans l'erreur!

Réfléchissons donc bien dans nos décisions, qu'elles soient bien le fruit d'une réelle réflexion, d'un discernement, et non le fruit d'un entêtement déraisonnable qui ne peut que nous conduire dans l'erreur, ou bien de décisions hâtives.

Ayons le courage de prendre nos vies à bras le corps, de changer de cap, de faire route vers le Seigneur!

Nous fêtons aujourd'hui Saint Jean Marie Vianney.

Je voudrais souhaiter une bonne fête à tous les prêtres, à tous ces hommes qui donnent leur vie au Christ, qui se mettent au service de leurs frères, de la Parole.

J'ai eu cette Grâce de croiser de très nombreux prêtres dans ma vie, et je rends Grâce pour tout ce qu'il m'ont apporté de conseil, d'amitié, de fraternité.

Toujours prêts, prêts à inventer un pélé, prêts à bâtir des programmes scolaires, prêts à donner à manger, prêts à prodiguer des soins, à visiter les malades,... toujours prêts, dès que l'Amour du Seigneur doit y être témoigné, que leurs frères les appellent!

Soyons donc dans la joie et prions pour les prêtres, afin que le Seigneur les comble de sa Grâce et que notre prière et notre fraternité et notre amitié, les accompagne!

Amen.

 




Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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