Saint Dominique et les dominicains

Dominique de Guzman naît vers 1171 à Calaruega en Espagne dans une famille très chrétienne appartenant à la noblesse du pays. Elevé par sa mère, il est envoyé à sept ans chez un oncle archiprêtre à Gumiel d'Izan pour être éduqué et formé comme petit clerc. En 1184, alors âgé de 14 ans, Dominique est envoyé à l'université de Palencia, où il étudie lettres, philosophie et théologie. Les études l'attirent non comme un bien en soi mais parce qu'elles sont le moyen humain d'accéder à la connaissance de la Vérité que renferme la science sacrée des Ecritures. Jeune étudiant il pratique largement la charité, donnant aux pauvres tout ce qu'il possède.


Ses études terminées, il entre au Chapitre de la cathédrale d'Osma et revêt la tunique de laine blanche et la chape noire à capuchon des chanoines réguliers. Peu de temps après sa profession dans le chapitre, il reçoit le sacerdoce. En 1203, il accompagne Don Diegue, évêque d'Osma, dans un long voyage jusqu'en Scandinavie. Traversant le Languedoc, ils sont tout deux impressionnés par les ravages causés, dans le midi de la France, par l'hérésie albigeoise : le chemin est bordé d'églises abandonnées, de monastères spoliés et nombreux sont les chrétiens des campagnes et des bourgs qui se laissent prendre dans les filets de l'erreur, spectacle qui émeut beaucoup Dominique. A Toulouse, il loge chez un hérétique. Cette rencontre est décisive. En effet, durant la nuit, point par point, habité d'une douce charité, Dominique réfute les arguments de son interlocuteur, qui revient à la foi. Touché par cette rencontre, il songe à créer un ordre religieux consacré à la défense de la Foi par la prédication.


Vers 1205, Don Diegue et Dominique se rendent à Rome. Ils ont la joie de rencontrer le Pape Innocent III qui se montre soucieux de la progression de l'hérésie dans le midi de la France et qui confie aux cisterciens la conduite d'une croisade de prédication. De Rome, ils vont donc dans le Languedoc et le pays Toulousain et leur apostolat commence. Pauvres comme de véritables mendiants, Don Diegue, Dominique et deux moines cisterciens s'avancent résolument au cœur du pays hérétique. Ils recourent à la "controverse" en organisant des conférences contradictoires où catholiques et hérétiques échangent des arguments sur des questions controversées.


Pour abriter des jeunes filles pauvres converties de l'hérésie, Dominique fonde le couvent féminin de Prouille fin 1206. Il associe ainsi à son oeuvre de prédication des moniales qui seront prêcheresses, non par la parole mais par une vie de prière et de pénitence, vécue dans leur clôture.


Au printemps 1215, l'Ordre des Frères Prêcheurs s'établit avec la coopération et par l'autorité de l'évêque de Toulouse, avec pour règle celle de Saint Augustin. A l'automne 1216, il retourne à Rome, pour avoir confirmation de son Ordre, ce qu'il obtient du pape Honorius III. Trois églises leur sont confiées, et le couvent de St Romain s'ouvre à Toulouse en 1216.


Dès 1217, l'institution de l'Ordre est suffisamment ferme pour que Dominique puisse le partager entre plusieurs pays, en lui donnant pour pôles, les deux principaux centres universitaires de la Chrétienté : Paris et Bologne. A partir de 1218, il fait plusieurs voyages en France, en Espagne, en Italie. A la Pentecôte 1220, il rassemble le chapitre général à Bologne et lui fait rédiger la législation constitutionnelle. Au chapitre de l'année suivante, il achève l'organisation universelle de son Ordre, jette les bases du système des provinces et distribue ses religieux et couvents dans diverses régions de la Chrétienté. Il meurt peu après le 6 août 1221 épuisé par ses fatigues apostoliques, ses prières et ses austérités.


Saint Dominique, priez pour nous !

 

Où les rencontrer cet été ?

Prière de la communauté

Prière des pèlerins marcheurs et anges gardiens

Ô Notre-Dame qui avez marché vers le sanctuaire de Bethléem et fui en Egypte la cruauté d'Hérode, daignez considérer vos pèlerins de Chartres. Comme eux, vous avez connu les fatigues et les peines de la route et avez persévéré pour votre divin Fils. Donnez-nous, ô Marie, l'ardeur de votre foi, la fermeté de votre espérance et la ferveur de votre charité. Cheminant aujourd'hui à pied ou en esprit entre vos deux cathédrales, que l'amour de votre Fils éclaire notre route et illumine notre âme. Portez à Dieu nos prières, offrez-Lui nos souffrances et remettez-Lui nos peines. Faites qu'au terme de notre pèlerinage sur la terre, nous entrions heureusement dans la maison du Père, pour chanter avec les anges et tous les saint le Sanctus éternel ! Ainsi soit-il.

Merci ! 30 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Notre-Dame de Chrétienté

Je m'inscris