Qu'as-tu fait de ta sœur, de ton frère?

Image de la publication

Mardi 21 juillet 2020, 16ème Semaine du Temps Ordinaire, année A

S. Laurent de Brindisi, prêtre et docteur de l'Eglise

Mémoire facultative


ORAISON

Dieu créateur et maître de toutes choses, regarde-nous, et pour que nous ressentions l'effet de ton amour, accorde-nous de te servir avec un cœur sans partage.


Lectures de la messe


Première lecture (Mi 7, 14-15.18-20)

Psaume (Ps  84 (85), 2-3, 5-6, 7-8)

Évangile (Mt 12, 46-50)

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu'un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » 


“Jésus parlait encore aux foules.”

Frères et sœurs bien aimés, Jésus est un grand bavard! Oui, Jésus inlassablement, s'entretient des choses de Dieu avec les foules vers lesquelles il est envoyé.

Pourrait-on reprocher au seigneur de vouloir nous sauver? Non bien évidemment!

Pourrions-nous Lui reprocher de déverser des torrents d'Amour et de Miséricorde, de prendre compassion des foules?

Jésus est venu pour ces foules sans bergers, pour ces brebis égarées, il est venu pour cette brebis perdue, votre serviteur, et peut-être chacun d'entre nous?

Le Seigneur en effet, nous interpelle par la bouche de Michée:


 “Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l'égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s'obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ?”


Jésus nous invite à reconnaître la tendresse de Dieu, mais aussi, à nous interpeller sur tout ce qu'il peut y avoir de révolte, de colère, de crime en nous.

Et ce discernement auquel nous sommes appelés, nous le devons faire en vérité, conscients de ce qui se joue, la vie éternelle, mais aussi, pleinement conscients de cette tendresse de Dieu qui vient nous rencontrer, qui vient nous pardonner.

“Va et désormais ne pèche plus!”


“Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.” 


Jésus est un peu ce “magicien” qui transforme nos réalités terrestres, et en fait de nouvelles, à son image.

Et ainsi, le Seigneur Jésus redonne un nouveau sens à la famille. Le seigneur vient nous amener à reconsidérer cette famille telle que nous la pouvions l'imaginer jusque là.

Il nous la propose désormais, élargie aux dimensions de son Amour, aux dimensions de sa volonté.
Quiconque désormais fait sa volonté, lui devient un frère, une sœur.

Cela pose une exigence, cela pose aussi de nouvelles dimensions à la famille.

Quant à l'exigence, le Seigneur nous invite encore une fois, à cette exigence de faire sa volonté, en résonance avec les textes qui précèdent et qui sont ce dialogue entre Dieu et son peuple. Sans cesse, nous devons tâcher de nous rapprocher de cette volonté de Dieu en nous, par laquelle nous devenons frères et sœurs de Jésus Christ.

Par là même, nous entrons aussi, dans cette grande famille qu'est l'Eglise, et nous devenons aussi frères et sœurs les uns des autres.

La fraternité spirituelle devient alors supérieure, car elle s'enracine en Dieu, qui est ou qui doit être, le plus important dans nos vies.


Récemment, une maman découvrait je crois avec beaucoup d'émotion, que son jeune garçon, qui s'apprêtait à devenir chrétien, devenait aussi, mon frère...!


Cela nous amène à découvrir aussi que nous ne sommes finalement jamais seuls, car nous sommes intégrés dans ce corps qui est l'Eglise, nous appartenons à cette grande famille du Christ.

Cela nous responsabilise aussi quant à nos relations fraternelles, quant à la manière dont nous prenons soin de nos frères et sœurs.

Prendre soin de nos sœurs et frères n'est pas une option, c'est une exigence du Seigneur, une notion fondamentale par laquelle je suis pleinement participant du Corps du Christ.


Qu'as-tu fait de ta sœur, de ton frère?


Amen.



BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE Place Saint-Pierre Mercredi 23 mars 2011



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 20 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Soli Deo

Je m'inscris