« Grâce aux prisonniers ! »
Mardi 7 mars
Dans l’Ouest de la France, en 1793, les mesures radicales prises par les instances révolutionnaires en matière de religion provoquent un soulèvement quasi général de la Vendée et de la Bretagne.
Le Comité de Salut Public de la Convention décide l’élimination radicale de tous les foyers vendéens, suspects d’être contre-révolutionnaires.
Les Vendéens, connaisseurs du terrain, sont vainqueurs, jusqu’à ce qu’ils subissent une défaite écrasante à Cholet le 17 octobre, les obligeant à fuir vers la Loire. Leur général, Charles Melchior Artus de Bonchamps, 33 ans, est grièvement blessé. Il est transporté mourant à St Florent le Vieil. En chemin, ses soldats ont fait prisonniers 5 000 républicains.
Le 18 octobre, amené sur sa civière devant ses soldats, il apprend que ses hommes s’apprêtent à mettre à mort les prisonniers. C’est alors qu’on voit le général de Bonchamps se soulever, dans un ultime effort, de sa civière et intimer à ses soldats : « Soldats chrétiens, souvenez-vous de votre Dieu ; royalistes, souvenez-vous de votre roi : Grâce ! Grâce aux prisonniers ! Je le veux, je l’ordonne ! ».
Cette dernière volonté est respectée et les ‘Bleus’ libérés sur-le-champ. Lorsqu’arrivent les colonnes républicaines, elles ne trouvent aucun Vendéen (ils ont tous franchi la Loire), mais 5 000 soldats heureux d’avoir été bien traités et rendant hommage à leurs adversaires.
Par ce jeune général, Dieu a montré aux hommes tant ce que peut faire l’intelligence du cœur que la grandeur de sa Miséricorde.
Prière :
Seigneur, protège nos cœurs de toute haine envers ceux qui nous font du mal.
Que nous soyons miséricordieux(ses) comme tu l’es avec nous.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6