"La sainte Vierge me regardait comme une personnes qui parle à une autre personne" Sainte Bernadette

Chant d'accueil

Partageons le mystère joyeux de la présentation de Jésus au temples et de la purification de Marie :

• Par trois fois, saint Luc précise l'action du Saint-Esprit dans la démarche de Syméon qui accueille l'enfant Jésus dans ses bras. L'Esprit Saint repose sur lui. L'Esprit Saint l'avertit. L'Esprit Saint le pousse intérieurement à se rendre au Temple. La vie spirituelle n'est rien d'autre que la vie dans l'Esprit Saint. C'est lui le grand protagoniste de nos journées et de nos victoires spirituelles contre l'esprit du mal. Viens Esprit Saint ! C'est dans le cœur de Marie qu'est née la prière du Rosaire. C'est dans le cœur de Marie que chaque disciple de Jésus trouve accueil et consolation : « Voici ta mère » (Jean 19,27).
  

Réciter le chapelet en union de prière avec la Grotte de Lourdes

•   15h30 : Chapelet à la grotte

Le geste du jour : J'envoie ma prière à [email protected]

• Elle sera transmise à un chapelain de Lourdes qui la portera à la grotte auprès du grand cierge des intentions de prières, allumé chaque matin pour nous représenter.

La prière du jour :

le chant d'envoi :

A demain matin pour l'évangile commenté

Pour aller plus loin : La vie de Bernadette Soubirous

• Bernadette Soubirous nait à Lourdes, petite ville des Pyrénées, le 7 janvier 1844 dans une famille de meuniers.
• Bernadette à Lourdes (1844-1866)
• A sa naissance, sa famille vit assez aisément au Moulin de Boly.

Peu à peu, les difficultés s'accumulent. Les moulins à eau disparaissent, c'est le début de l'industrialisation. L'argent vient à manquer. Louise et François Soubirous s'endettent. En quelques mois, ils deviennent « brassiers », n'ayant plus que la force de leurs bras à louer à qui veut bien leur offrir du travail. En 1854, avec leurs 4 enfants Les Soubirous changent plusieurs fois de domicile, chaque fois moins cher et plus petit jusqu'à être hébergés gratuitement dans une seule pièce sombre et insalubre de l'ancienne prison de la ville : le Cachot. C'est l'enchaînement de la misère : chômage, expulsion, soupçon, exclusion, mépris…Bernadette de santé précaire, souffre de l'estomac et, touchée par une épidémie de choléra. Elle en garde un asthme tenace. Elle ne sait ni lire ni écrire parce qu'obligée de travailler. Elle est scolarisée que par moments dans la classe des petites filles pauvres de l'Hospice de Lourdes tenu par les « sœurs de la Charité de Nevers »

• En 1858, le temps des apparitions.
• Le 11 février 1858, Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, va avec sa sœur et une amie pour aller chercher du bois mort au bord du Gave, à Massabielle. Tout commence par le bruit du vent dans les peupliers… Dans le creux du rocher, elle voit une « dame en blanc » : 
• « Je croyais me tromper. Je me frottai les yeux… Je regardai encore et je vis toujours la même dame »
• La Vierge Marie vient à sa rencontre 18 fois entre février et juillet. Les rencontres sont pour la plupart sans parole… 
• « Je me sentais attirée vers la Dame, je ne sais ni comment, ni pourquoi ; je ne puis exprimer les sentiments qui m'animaient à ce moment-là »
• La 3^ème fois, le 18 février, Bernadette entend les premiers mots de la Dame : 
• « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours »
• Au milieu de la quinzaine, le 24 et le 25 février, Bernadette reçoit un message 
• « Priez pour les pécheurs »
• et la Dame lui demande 
• « d'aller boire à la fontaine et de s'y laver »… 
• Après avoir gratté la terre boueuse au fond de la Grotte, Bernadette découvre une source.
• Le 2 mars, Bernadette reçoit une double mission : 
• « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». 
• De ces rencontre Bernadette dit : 
• « Elle me regardait comme une personne qui parle à une autre personne »
• A la 16^ème apparition, le 25 mars, la Dame dévoile son nom pour la fête de l'Annonciation : 
• « Que soy era Immaculada Councepciou ».
• Cette phrase qui reprend l'expression du dogme de l'Immaculée conception proclamé 4 ans avant à Rome et que Bernadette, jeune fille de 13 ans, illettrée et non catéchisée, ne pouvait connaitre. Cette déclaration de "la Dame en blanc" convaincra l'abbé Peyramale.
• A travers ces rencontres, Bernadette Soubirous comprend, grâce à Marie, que Dieu s'intéresse à elle, qu'il se fait proche des plus pauvres, de ceux que le monde ignore et exclut.
• Pendant toute cette période, Bernadette ne se laisse pas intimider, ni par ceux qui l'interrogent ni par la foule. Elle reste simple et libre.
• « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire ».
• Le temps du discernement
• Bernadette Soubirous est accueillie comme « interne au pair » à l'Hospice de Lourdes. Elle y passe 8 ans. Elle voit vivre les sœurs au quotidien avec les malades, les vieillards pauvres ainsi que les petites filles de familles sans ressource. La communauté accueille Bernadette, en la laissant libre de trouver elle-même son chemin. Elle prendra du temps pour se décider : 
• « Je vais chez les sœurs parce qu'elles ne m'ont pas attirée », et « j'aime beaucoup les pauvres, j'aime soigner les malades, je resterai chez les Sœurs de Nevers ».
• Elle est consciente de sa situation : 
• « Pour qui me prenez-vous ? Je sais bien que si la Sainte Vierge m'a choisie, c'est parce que j'étais la plus ignorante. Si elle en avait trouvé une plus ignorante que moi, elle l'aurait choisie. »
• Bernadette à Nevers (1866-1879)
• Le soir du 7 juillet 1866, avec la supérieure de Lourdes et deux autres jeunes filles, Bernadette Soubirous entre à la Maison-Mère à Nevers, appelée alors Saint-Gildard. Dès son arrivée, elle peut lire les mots « Deus Charitas est », gravés dans la pierre du fronton. Des mots disent l'esprit de la Congrégation. Le lendemain de son arrivée, Bernadette fait pour la dernière fois le récit des apparitions devant 300 sœurs rassemblées.
• Le 30 octobre 1867, avec 44 novices, Bernadette fait son premier engagement. Elle aurait aimé partir dans une communauté pour prendre soin des malades et des pauvres. Parce que sa santé ne le lui permet pas, elle reste à la Maison Mère avec l'emploi d'aide-infirmière et celui de la prière. Au cours de ces 13 années, Bernadette est successivement aide-infirmière, responsable de l'infirmerie, sacristine et le plus souvent malade elle-même. Sa vie est simple, ordinaire. Bernadette a un caractère joyeux, elle est disponible à ce qu'on lui demande. 
• « Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant ».
  
• Elle fait de longs séjours à l'infirmerie. Atteinte d'une tumeur à un genou et d'une tuberculose pulmonaire qui la font beaucoup souffrir. Elle meurt le 16 avril 1879, à 35 ans. Elle est inhumée dans la chapelle Saint Joseph au milieu du jardin. Elle est déclarée sainte le 8 décembre 1933. Extrait et adapté de http://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/son-histoire