"Ne craignez pas ceux qui tuent le corps" (Mt 10, 24-33)
Chant final : "Ne crains pas" de Frère Jean-Baptiste
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,
ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur, comme son seigneur.
Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,
ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
Source : AELF
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, en l’occurrence Jésus. Sa parole a été publiquement dénigrée, recouverte par un raisonnement qui ne tenait pas debout. Ils essaient de détourner la foule de sa parole, de ses gestes en insinuant la perversité du côté de Jésus. Avouons que la violence de ces paroles est terrible. Et voilà que Jésus répète : ne craignez pas. Ne craignez pas… Et il assure même que tout ce qui est voilé ainsi viendra tôt ou tard au grand jour. Tout ce qui se dit à l’oreille parce que cela ne peut être dit directement en public sera entendu. La force de la parole, des actes de Jésus percera même les couvercles les plus lourds, même la mort. Il suffit alors pour nous de suivre Jésus, de rester en relation avec lui, de ne pas vouloir le précéder, mais de porter en nous sa parole, sa présence. Et de rester dans cette confiance : tôt ou tard, la vie véritable se révèlera. Mais si nous rompons ce lien, nous nous retrouverons seuls.
Père, gardes-nous dans cette confiance profonde dans le travail de ta parole, de ta présence.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6