"Viens, sois ma Lumière, mon feu d'Amour!"

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Vendredi 10 juillet 2020, 14ème Semaine du Temps Ordinaire, Année A

de la férie


ORAISON

Seigneur, tu nous fais maintenant la grâce de ta louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les saints, éternellement.


Lectures de la messe:


  • Première lecture (Os 14, 2-10)
  • Psaume (Ps 50 (51), 3-4, 8-9, 12-13, 14.17)
  • Évangile (Mt 10, 16-23)

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n'aurez pas fini de passer dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra. » – Acclamons la Parole de Dieu.



“Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t'es effondré par suite de tes fautes.”


Chers amis, nous le disions hier, par la bouche du prophète Osée, c'est le Seigneur Lui-même qui nous parle, qui nous dit sa tendresse, son Amour, qui dit inlassablement, qu'Il vient à notre rencontre.

Un appel retentit, c'est l'appel de l'Époux qui cherche sa bien-aimée, qui veut lui dire combien son Cœur est tout entier plein de tendresse pour elle.

Oui, le Seigneur est à notre recherche, car cette bien aimée, c'est chacune et chacun de nous, chacune et chacun de nous est regardé(e) par le Seigneur, comme une créature à sauver, inlassablement.

Le Seigneur ne nous juge pas, il attend seulement de notre part, un geste, une parole, qui témoigne d'un retour à Lui, dans la contrition.


“Tu es notre Dieu”, car de toi seul l'orphelin reçoit de la tendresse.”


Chacun de nous est cet orphelin qui a besoin de ce Père plein de tendresse, qui pose son Regard sur cette créature qui attend tout de Lui. Le Seigneur n'attend de nous que ce cri d'amour, cet élan du cœur qui nous fait nous tourner vers Lui, certain que ce Dieu d'Amour, viendra encore manifester sa Tendresse.


“Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d'un amour gratuit, car ma colère s'est détournée d'Israël”


Qui pourrait nous aimer d'un tel Amour? Qui pourrait nous aimer ainsi, au delà de nos infidélités, de nos incapacités à aimer, à demeurer fidèles dans cet amour? 

Lui le Seigneur, riche en Miséricorde, qui pardonne inlassablement, qui nous aime du plus pur Amour, Lui le Seigneur qui de siècle en siècle, nous envoie ses prophètes pour nous inviter à cette conversion, à revenir vers Lui.


“Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes.”


Nous le disions hier, le Seigneur Jésus nous envoie en mission, hier et aujourd'hui encore, annoncer cette Bonne Nouvelle de l'Evangile.

Mais nous le savons bien, cette Bonne Nouvelle, parce qu'elle ne rencontre pas toujours l'adhésion des hommes, est souvent synonyme de souffrances et de persécution pour ceux qui l'annoncent.

Pour autant, cela ne doit pas nous faire fuir devant la tâche. Bien au contraire dirais-je, cela doit bien plutôt nous être comme un moyen de nous conforter dans notre relation personnelle au Christ, lequel vient nous rejoindre au milieu de nos persécutions, lequel vient nous tendre la main pour nous tirer du danger lorsque nous rencontrons les persécutions.

Jamais nous ne devons douter de la présence du Seigneur, mais nous devons l'implorer, avec foi, pour nous-même et pour nos frères.


“ Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues. Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous”


Dans tous les dangers, le Seigneur lutte avec nous, et il envoie des anges pour nous aider.

Il nous est important de demeurer fidèles dans la prière, l'oraison, la prière des psaumes, la lecture de la Parole de Dieu. Le Seigneur vient par là nous répondre, par là aussi, il nous donne le moyen de formuler une prière qui a traversé les temps.

Ce passage de l'Evangile de Matthieu, nous invite aussi à cette attitude de confiance devant Celui qui peut tout, parce qu'Il nous aime, parce qu'Il est notre Père, et que nous sommes ses enfants.

Avec Lui, traversons cet été, en annonçant sa Parole de Vérité, en nous prenant par la main, en recréant des liens de fraternité peut-être abimés ou rompus, en entrant enfin dans cette confiance qui nous fait aborder l'avenir en pleine conscience, mais aussi certains de cette présence à nos côtés de Celui qui peut tout.


Amen.



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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