Chant final : "Le bon berger" par Nouvelle-Alliance

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres :
le premier, Simon, nommé Pierre ;
André son frère ;
Jacques, fils de Zébédée,
et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ;
Thomas et Matthieu le publicain ;
Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote
et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission
avec les instructions suivantes :
« Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes
et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche. »

Source : AELF

Méditation Pasteur Nicole Fabre

Il me semble important de vous lire les deux versets qui précèdent juste ceux qui viennent d’être lus : 9. 36 A la vue des foules, Jésus fut ému, car elles étaient lassées et abattues, comme des moutons qui n’ont pas de berger.37 Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.

38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.

Lisant ces versets aujourd’hui, ils résonnent de façon toute particulière dans ce temps de dé-confinement. Pour beaucoup les événements de ces derniers mois nous désorientent, et peut-être heureusement, car nous avons sans doute à revoir notre cap, chacun et tous ensemble. Jésus est touché par la lassitude et la désorientation de ces foules. Il faut des annonceurs de consolation, au sens fort du terme. Ce qui me frappe encore, dans ce passage, est l’affirmation qui est sous-jacente : n’y allez pas seuls, mais solidairement. Tout d’abord solidairement avec tous et celles que vous ne connaissez pas et qui, eux aussi sont appelés. Priez pour qu’ils soient nombreux ! Ce n’est pas sûr que ce soit notre première action aujourd’hui. Puis il les envoie deux par deux. Un des maux aujourd’hui, dans notre société comme en Eglise, comme peut-être en famille, est de réfléchir seul, de penser trop seul, et d’agir de même. Quelle joie de construire à plusieurs, d’inventer à plusieurs. Alors, nous laissons la place véritablement au maître de la moisson et son Règne s’approche.

Père, merci pour tous celles et ceux qui tu envoies et que je ne connais pas. Rends-nous sensibles aux paroles et aux gestes de ceux et celles que nous rencontrerons aujourd’hui.