Appelés à l'amour infini de Dieu!

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Lundi  6 juillet 2020, 14ème Semaine du Temps Ordinaire, Année A

Ste Marie Goretti, vierge et martyre

Mémoire facultative

ORAISON

Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd'hui par ta puissance : que nos cœurs ne s'abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la justice du Royaume.


Lectures de la messe

  • Première lecture (Os 2, 16.17b-18.21-22)
  • Psaume (Ps 144 (145), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9)
  • Évangile (Mt 9, 18-26)

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu'un notable s'approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée. » Et, à l'heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s'agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région. – Acclamons la Parole de Dieu.


“Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l'entraîner jusqu'au désert, et je lui parlerai cœur à cœur.” 


Chers amis, qu'il est beau ce passage du livre d'Osée, qu'il est beau de découvrir cette manière toute particulière par laquelle le Seigneur vient, dans cette relation amoureuse, nous rencontrer, dans laquelle il vient nous séduire.

Peut-être imaginons-nous un Dieu vengeur, un Dieu guerrier, un Dieu tout puissant, et consentons-nous plus difficilement à découvrir ce Dieu qui nous aime, comme un Amant jaloux, qui vient nous séduire, qui nous conduit au désert, qui nous conduit dans cette solitude dans laquelle il nous rencontrera seul(e) à Seul.

Oui, Tel est est ce Dieu qui nous Aime, qui a besoin de cet Amour, de ce cœur consentant à son Amour, à cette relation amoureuse, à ce cœur à Cœur, à cette rencontre intime dans laquelle il pourra se donner complètement, se révéler à nous, manifester sa Tendresse et sa Miséricorde.

Alors que nous abordons cet été, ce temps privilégié pour nous resourcer, peut-être pouvons-nous nous approprier de manière privilégiée ce texte, consentir à cet appel du Seigneur, discerner la réponse d'amour que nous apporterons à son Appel à rejoindre son Cœur!

Dieu est en attente, il est toujours en attente, il est en attente de cette manifestation de mon élan d'amour, de mon adhésion à son appel. Le Seigneur attend ma réponse de foi.


“Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra.(...) Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort.” 


Dans les deux récites de guérisons que nous découvrons dan l'Evangile d'aujourd'hui, nous entrons dans ce mouvement de  “respiration”. Il y a cet appel de mon cœur, ce jaillissement d'amour qui monte du plus profond de mon cœur, et non de mon intelligence, qui est un cri, et non une conception intellectuelle raisonnée, calculée.

C'est bien ce cri du cœur, cette soif de Dieu, ce cri du pauvre qui se tourne vers son Père, car il sait qu'il peut tout recevoir de Lui, car il sait que seul Lui, le Seigneur, peut compatir et agir, être cette réponse d'Amour à son cri jailli de cette désespérance.

Le pauvre crie vers cet Autre jailli du plus profond silence d'une prière qui monte et rencontre le Cœur de Dieu. Le pauvre crie, et son cœur rencontre le Cœur de Dieu.

C'est de cette rencontre que jaillit l'impossible, que de cette pauvreté de nos existences, de cette limite, de cette finitude de nos vies, jaillira la Lumière qui dissipera les ténèbres.


“Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée.(...) Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée”


Et c'est alors que le Seigneur agit, que de ce qui n'était que nuit, il crée la Lumière, comme au premier jour de la Création, il fait toutes choses nouvelles, dans la vie de cette femme, dans la vie de cette petite fille, dans ta vie, dans la vie de chaque être qui se tourne vers Lui, qui Lui dit sa désespérance, qui Lui dit son cri de désespoir, qui Lui dit aussi, son espérance et sa foi, foi en son Amour, en sa Miséricorde..

Le Seigneur ne nous demande pas de devenir des Théologiens, des Exégètes.

Même s'il est important pour l'Eglise qu'elle en compte en son sein, la vocation de baptisé est une vocation à l'amour. Nous sommes appelés à l'amour infini de Dieu, cet amour du petit enfant qui se jette dans les bras de son Père, qui entre dans cette confiance filiale, dans cette confiance qui s'abandonne.

La foi ne calcule pas, elle fait confiance à un Dieu d'Amour, un Dieu qui me précède et m'accompagne, qui est ce compagnon d'Emmaüs, ce pèlerin qui marche à mes côtés, et veille sur chacun de mes pas.


Pitié, mon Dieu, pitié pour moi !

En toi je cherche refuge,

un refuge à l'ombre de tes ailes,

aussi longtemps que dure le malheur.(Ps 56)


Amen.


Exhortation Apostolique "Gaudete et Exsultate" du Saint-Père François

n° 141

La sanctification est un cheminement communautaire, à faire deux à deux. C'est ainsi que le reflètent certaines communautés saintes. En diverses occasions, l'Église a canonisé des communautés entières qui ont vécu héroïquement l'Évangile ou qui ont offert à Dieu la vie de tous leurs membres. Pensons, à titre d'exemple, aux sept saints fondateurs de l'Ordre des Servites de Marie, aux sept religieuses bienheureuses du premier monastère de la Visitation de Madrid, à saint Paul Miki et ses compagnons martyrs au Japon, à saint André Kim Taegon et ses compagnons martyrs en Corée, à saint Roque González, saint Alphonse Rodríguez et leurs compagnons martyrs en Amérique du Sud. Souvenons-nous également du récent témoignage des moines trappistes de Tibhirine (Algérie), qui se sont préparés ensemble au martyre. Il y a, de même, beaucoup de couples saints au sein desquels chacun a été un instrument du Christ pour la sanctification de l'autre époux. Vivre ou travailler avec d'autres, c'est sans aucun doute un chemin de développement spirituel. Saint Jean de la Croix disait à un disciple : tu ne vis avec d'autres « que pour être travaillé, exercé par tous


Source: vatican.va



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 16 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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