II prononce ton nom et tu sais Le reconnaître malgré son État glorieux
De ton divin Époux ressentant les blessures, Sainte Épouse, tu fonds en pleurs : ton Amour s'animant dans des peines si dures s'enflamme et croît par les douleurs. Ni le peuple en fureur, ni sa Mort si cruelle ; ni le scandale de la Croix, ni les gardes veillant, n'arrêtent point ton zèle qui cherche un Dieu mort sur le bois. Que d'inutiles soins ton erreur te fait prendre !
Ne pleure plus ton triste sort. Tu crois sa Vie éteinte, Il a su La répandre, par Elle Il a vaincu la mort. Le voici ce Dieu mort, Le voici ce cher Maître ; II te parle et s'offre à tes yeux : II prononce ton nom, tu sais Le reconnaître malgré son État glorieux. Louange soit au Père ; au Fils gloire et louange ; même gloire à l'Esprit, Souffle de tous les deux qui de tout autre amour, bannissant le mélange, peut seul rendre nos cœurs tout brûlant de Ses feux. Ainsi soit-il.
Monseigneur Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté (1630-1702) ordonné Prêtre en 1655, Archidiacre de Brie dans le diocèse de Meaux en 1661 puis Vicaire général de l'archidiocèse de Paris, Chanoine de la Cathédrale Notre-Dame de Paris en 1670 et enfin Évêque de Saintes de 1676 à 1702.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6