Il frappe à ton cœur, ton Rédempteur!

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Jeudi  2 juillet 2020, 13ème Semaine du Temps Ordinaire, Année A

de la férie


ORAISON

Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie lumière qui est le Christ. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.


Lectures de la messe:

  • Première lecture (Am 7, 10-17)
  • Psaume (Ps 18b (19), 8, 9, 10, 11)
  • Évangile (Mt 9, 1-8)


“Et voici qu'on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés.“


Chers amis, comme il est beau ce récit de l'Evangile de Matthieu!

Comme il est beau, car avant de nous parler d'une guérison physique, il met en avant cette guérison de l'âme qui vient directement de la foi de ce paralysé.

Rien n'est impossible à Dieu, mais il y a toujours ce prérequis de la foi, qui est comme la porte d'entrée à l'action de Dieu.

Comme puis je en effet croire en son action, si je ne crois pas en Lui, en sa puissance sanctifiante, en son Amour qui se penche sur chacune de ses créatures et leur répond lorsqu'elles crient Abba Père!


Jésus est le Miséricordieux, mais il attend que je fasse ces pas vers Lui, ces confiants en son amour, que je me jette en toute confiance dans ses bras.

Lorsque tout semble désespéré, perdu, lorsque la mer est en furie, Dieu est là, il n'attend que mon appel, que ma démarche de foi.


“Jésus s'adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison.”


Nous pouvons imaginer la scène de ce paralysé rentrant, au vu et au su de tous, chez lui, avec ce qui était sa carte d'identité. Il était le paralysé du coin.

Aujourd'hui, il est un homme neuf, il est cette créature nouvelle renée en Christ, renée de la puissance sanctifiante de son action salvatrice.

Je deviens par l'action de Jésus Christ, cet autre qui va désormais pouvoir témoigner qu'un certain Jésus a cette puissance de Vie qui se donne, se transmet, fait de tout être qui veut bien se laisser pardonner, se laisser réconcilier, se laisser guérir, cet être nouveau, qui manifeste désormais de son Amour.


Nous sommes nous aussi invités à prendre nos brancards, les brancards de nos infirmités, de notre péché, de nos misères diverses, car aujourd'hui, à la porte de nos coeurs, un homme frappe!

A nous de lui ouvrir tout grand la porte de nos coeurs, car c'est bien Lui, le Rédempteur!


Amen


Combien de questions t'ai-je posées! Combien de montagnes t'ai-je demandé de déplacer! Montagnes intimes et inconnues des autres. Montagnes qui peuvent être connues.

Déplace la  montagne d'imperfections et d'omissions de chacun de nous, et apporte en nos âmes la montagne de grâces que tu voudrais distribuer au monde. Mais le monde ne l'accepte pas!

Déplace l'incertitude qui parfois nous embrouille, et porte la montagne de l'inébranlable espérance, vertu théologale, qui arrive dans l'âme avec la saveur de la certitude.

Déplace la montagne de voiles qui couvrent le visage splendide de ton Eglise, et montre-là au monde revêtue de cette beauté qui la présente à tous comme ton épouse.

Déplace la montagne de l'orgueil intellectuel, et déverse dans les coeurs des montagnes de cette foi pure et franche que, seules, les personnes simples et humbles connaissent et possèdent, et qui descend abondante de la Chaire de Pierre.

Porte des montagnes de grâces à tes fils qui aujourd'hui meurent et ne veulent pas entendre parler de toi, afin que par ta grâce ils croient en ton amour!(...)

"Montagnes", Chiara Lubich, in "Aimer, parce que Dieu est Amour", Ed. Nouvelle Cité


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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