Jésus t'appelle à cette rencontre sur le toit du Ciel

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Dimanche 28 juin 2020, 13ème Semaine du Temps Ordinaire, Année A


Oraison:

Tu as voulu, Seigneur, qu'en recevant ta grâce nous devenions des fils de lumière ; ne permets pas que l'erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d'être toujours rayonnants de ta vérité.


Lectures de la messe:


  • Première lecture (2 R 4, 8-11.14-16a)

  • Psaume (Ps 88 (89), 2-3, 16-17, 18-19)

  • Deuxième lecture (Rm 6, 3-4.8-11)

  • Évangile (Mt 10, 37-42)


“Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.”


Chers amis, peut-être certains d'entre vous ont-ils fait cette expérience de l'appel du Seigneur, cet appel qui vous conduit à franchir cette porte du monastère, laquelle se referme derrière vous, et vous comprenez alors, que ceux que vous venez de quitter, vous ont quitté pour...très longtemps!

Je pense aussi à cette religieuse, qui déplie méthodiquement les grilles du parloirs, afin de mieux accueillir les visiteurs que nous sommes.

Et à la question du pourquoi de la clôture, de répondre de la nécessité pour elle de cette mise en retrait.

Il y a un peu de cela dans les propos de Jésus aujourd'hui.

Alors rassurons-nous, Jésus ne nous demande pas à tous, de franchir les grilles du monastère, et d'entrer dans le grand silence de la clôture.

Cependant, Jésus nous parle bien aujourd'hui d'un choix, d'une préférence que nous devons être en mesure d'avoir pour Lui.

Certains me diront que si c'est cela être Chrétien… Et pourtant, ce choix que nous invite à faire Jésus, loin d'être un choix qui nous enferme, un choix réducteur, est un choix qui nous libère.

Choisir Jésus, ce n'est pas tirer un trait sur tout le reste, mais c'est apprendre à choisir le Christ comme ce centre de ma vie, centre à partir duquel tout va s'organiser, à partir duquel tout va rejaillir en lumière et en liberté.

Le chemin inverse m'enferme, me rend captif de mes choix, alors que partir de Jésus m'amène toujours à poser des choix éclairés et libres.

Cela suppose malgré tout que nous acceptions de poser des choix qui nécessairement nous engagent, parfois dans des chemins difficiles. Et c'est certainement de ces croix que le Seigneur nous parle.

Cependant, comme il le dit aussi à ces disciples, ce n'est jamais en vain que nous nous engageons à la suite du Christ.


“Ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu.”


Sa mort nous assure cette vie en plénitude à laquelle nous sommes par avance assurés d'avoir part, car sa mort sur la Croix qui a pour toujours, ouvert les portes du Ciel à ceux qui accepteront de mettre leurs pas dans ceux du Seigneur.

Et cette certitude, dans la cohérence de ce que nous avons dit précédemment, nous engage dans un chemin de vérité envers nous-même et envers Dieu, sur un chemin à l'école de l'Evangile, dans la fidélité à Dieu et à son Christ.


“Que peut-on faire pour cette femme ?(...) Élisée lui dit : « À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras.”


Le Christ Jésus, nous invite à ce chemin de foi, comme nous le disions, et ce chemin est une occasion d'émerveillement.

Le deuxième livre des Rois nous montre l'attitude de cette femme qui prend soin d'Elisée.

Et finalement cela va se transformer en Grâces pour elles, Dieu va agir dans sa propre vie.

Nous sommes engagés dans un chemin de foi, nous par rapport à l'intérêt que nous pourrons en retirer, mais par pur amour de Dieu et de nos frères .

Le Seigneur cependant, ne manque pas de nous témoigner sa Grâce dans les différents moments de notre vie où notre charité vient s'exercer, se déployer en actions dans la vie de nos frères.

Le bien que nous réalisons est occasion de Grâces.

C'est un peu comme un chemin parsemé de pétales de roses, de ces pétales que chacun de nous jetterait, des pétales de charité en acte!

Ne cherchons pas loin, ne cherchons pas à réaliser des actions extraordinaires, mais parsemons simplement notre vie, de ces pétales d'Amour pour le Christ, et de charité pour nos frères.

Vivons simplement, mais vivons en plénitude, l'amour de Dieu qui a été déposé en nos coeurs.

 

Jésus vient jouer pour toi cette hymne,

Il frotte son archet sur les cordes de ton cœur,

Il t'appelle à cette rencontre sur le toit du Ciel,

Où Il t'invite pour ses noces d'Amour éternelles.


Beaucoup de femmes et d'hommes, épris de beauté,

Aiment à contempler ces diamants de grande valeur.

Il est un lieu ou tu peux en découvrir un très particulier.

Ce lieu c'est l'Eglise, et ce diamant, c'est le Christ Lui-même.

Il t'appelle à le passer à ton doigt,

En signe d'alliance éternelle!


Amen!



HOMÉLIE DE PAUL VI À MANILLE. (29 NOVEMBRE 1970)


Jésus Christ

Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! Car c'est par lui, par le Christ lui-même, que j'ai été envoyé pour cela. Je suis apôtre, je suis témoin. Plus le but est éloigné, plus la mission est difficile, plus est vif l'amour qui nous pousse. Je dois proclamer son nom : Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. C'est lui qui nous a révélé le Dieu invisible, c'est lui qui est le premier-né de toute créature, c'est en lui que tout subsiste. Il est le maître de l'humanité et son rédempteur ; il est né, il est mort, il est ressuscité pour nous.

Il est le centre de l'histoire du monde ; il nous connaît et nous aime ; il est le compagnon et l'ami de notre vie, l'homme de la douleur et de l'espérance ; c'est lui qui doit venir, qui sera finalement notre juge et aussi, nous en avons la confiance, notre vie plénière et notre béatitude.

Je n'en finirais jamais de parler de lui ; il est la lumière, il est la vérité ; bien plus, il est le chemin, la vérité et la vie. Il est le pain, la source d'eau vive qui comble notre faim et notre soif. Il est notre berger, notre chef, notre modèle, notre réconfort, notre frère. Comme nous et plus que nous, il a été petit, pauvre, humilié, travailleur, opprimé, souffrant. C'est pour nous qu'il a parlé, accompli ses miracles, fondé un royaume nouveau où les pauvres sont bienheureux, où la paix est le principe de la vie commune, où ceux qui ont le cœur pur et ceux qui pleurent sont relevés et consolés, où les affamés de justice sont rassasiés, où les pécheurs peuvent obtenir le pardon, où tous découvrent qu'ils sont frères.

Voilà Jésus Christ dont vous avez au moins entendu parler et déjà certainement pour la plupart, à qui vous appartenez, puisque vous êtes chrétiens. C'est donc à vous, chrétiens, que je répète son nom, et je l'annonce à tous les hommes : le Christ Jésus est le principe et la fin, l'alpha et l'oméga, le roi du monde nouveau, l'explication mystérieuse et ultime de l'histoire humaine et de notre destinée ; il est le médiateur et pour ainsi dire le pont entre la terre et le ciel. Il est, de la façon la plus haute et la plus parfaite, le Fils de l'homme, parce qu'il est le Fils de Dieu, éternel, infini, et il est le fils de Marie, bénie entre toutes les femmes, sa mère selon la chair, notre mère par notre participation à l'Esprit du Corps mystique.

Jésus Christ ! Souvenez-vous : c'est lui que nous proclamons devant vous pour l'éternité ; nous voulons que son nom résonne jusqu'au bout du monde et pour tous les siècles des siècles.

Source: Lecture des Vigiles, AELF.


QUÊTES - CONFINEMENT

En l'absence d'assemblées lors des messes dominicales pendant la période du confinement, le montant des quêtes collectées a fortement reculé. 

L'Eglise resté mobilisée, nous invite chacun à une contribution exceptionnelle. 

On peut participer soit par chèque , soit aussi en ligne par exemple (pour le diocèse de Paris) https://quete.paris.catholique.fr, ou encore par virement.   Par avance merci.



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 23 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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