Prions avec ferveur le saint sacrement en ce jour de la fête Dieu
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. » Jn 6, 56 »
1 - Prière d'auto libération :
« En ton Nom Seigneur Jésus, par la puissance de l'Esprit Saint et pour la gloire du Père, libère-moi de toute peur, de toute crainte, angoisse ou anxiété. Jésus Sauveur, libère-moi par-dessus tout, de toute haine, orgueil et agressivité, de toute rancune et désir de vengeance. Délivre-moi aussi de tout sentiment de culpabilité, d'insécurité et d'infériorité. Je reconnais humblement que tu es mon Unique Libérateur ! Jésus Miséricorde, j'ai confiance en Toi »
2 - intention de prière :
- pour tout ceux qui vont recevoir la première communion
- pour que nous ayons un amour renouvelé pour Jésus dans l'Eucharistie
- pour que tous les affamés du monde : affamés de pain, d'amour, de dignité, affamés de ton Eucharistie, se découvrent solidaires et soient rassasiés de notre fraternité et de tes dons.
3 - Méditation de la journée :
La Fête Dieu est née précisément pour aider les chrétiens à prendre conscience de cette présence du Christ au milieu de nous, pour tenir éveillé ce que Jean-Paul II appelait « l'émerveillement eucharistique ».
Communion signifie échange, partage. Maintenant, la règle du partage est la suivante : ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi. Essayons d'appliquer cette règle à la communion eucharistique et nous verrons « l'énormité » de la chose.
Qu'est-ce qui est vraiment « à moi » ? La misère, le péché sont les seules choses qui m'appartiennent exclusivement. Et que possède Jésus sinon la sainteté, la perfection et toutes les vertus ? La communion consiste alors dans le fait que je donne à Jésus mon péché et ma pauvreté et que Lui me donne sa sainteté. Le « merveilleux échange », comme le définit la liturgie, se réalise.
Voyons ce qui se passe dans la nature, dans le domaine de la nutrition. C'est le principe vital le plus fort qui assimile le moins fort. C'est le végétal qui assimile le minéral ; c'est l'animal qui assimile le végétal. Cette loi vaut aussi pour les relations entre l'homme et le Christ. C'est le Christ qui nous assimile à lui ; nous nous transformons en lui, non lui en nous. Un célèbre matérialiste athée a dit : « L'homme est ce qu'il mange ». Sans le savoir, il a donné une excellente définition de l'Eucharistie. Grâce à elle, l'homme devient vraiment ce qu'il mange, c'est-à-dire corps du Christ !
Je prends un temps pour réciter et méditer la prière d'Ignace de Loyola :
Âme du Christ, sanctifie-moi,
Corps du Christ, sauve-moi,
Sang du Christ, enivre-moi,
Eau du côté du Christ, lave-moi,
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi défends-moi.
À ma mort appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu'avec tes saints je te loue,
Dans les siècles des siècles, Amen.
4 - Actes à poser ou initiative à prendre en ce jour :
Remplis de l'amour du Christ, faisons des petits gestes fraternels de réconfort, de soutien et de partage envers tous les affligés de la vie qui nous entourent.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6