"Ce qui est à César, rendez-le à César..." (Mc 12, 13-17)

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Chant final : "En Jésus seul" de Samuel Olivier

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode
pour lui tendre un piège en le faisant parler,
et ceux-ci vinrent lui dire :
« Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens,
mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité.
Est-il permis, oui ou non,
de payer l’impôt à César, l’empereur ?
Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit :
« Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Faites-moi voir une pièce d’argent. »
Ils en apportèrent une,
et Jésus leur dit :
« Cette effigie et cette inscription,
de qui sont-elles ?
– De César », répondent-ils.
Jésus leur dit :
« Ce qui est à César, rendez-le à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

Source : AELF

Méditation Pasteur Corinne Charriau

« Rendre à César ce qui est à César » est une expression biblique passée dans le langage courant. C’est une partie de la réponse de Jésus à ses adversaires qui souhaitent lui tendre un piège en lui demandant s’il était permis de payer un impôt à César.

Ses adversaires, qui n’acceptent pas son enseignement et son autorité, ont mis la forme pour le questionner : ils l’interpellent comme « Maître », un maître qui est franc, qui ne se laisse pas influencer, qui ne tient pas compte de la condition des gens, qui enseigne les chemins de Dieu selon la vérité. Malgré eux, ils disent vrai. Jésus est maître et enseigne les chemins de Dieu, il est l’envoyé de Dieu qu’ils refusent de reconnaître.

Jésus n’est pas dupe, il va prendre la main en leur demandant d’apporter une pièce d’argent. Ils sont dans le temple, où souvenons-nous il n’y a pas de représentation, le temple est entièrement dédié à Dieu. En apportant une pièce d’argent, ses adversaires apportent une image dans le temple : celle de l’effigie de César, l’empereur. Ils utilisent bien de l’argent de l’empereur. Pour Jésus, ils doivent rendre « les choses » de César à César.

Jésus va alors introduire « Dieu » dans sa réponse : « rendre à Dieu ce qui est à Dieu ». Jésus n’oppose pas là Dieu et César ; cependant, il distingue bien les deux. Dieu n’est pas à l’image d’un empereur ! En effet, il se révèle en Jésus-Christ qui est la pierre rejetée devenue la pierre d’angle du passage précédant.

Jésus invite ses adversaires à considérer, à regarder leurs existences par rapport à Dieu, à se positionner devant Dieu. Cependant, croire en Dieu ne soustrait pas les croyants à leurs responsabilités et à leurs engagements au sein de la société et dans le monde.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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