"Ta parole, Seigneur, est vérité"

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Mercredi 27 mai, 7ème Semaine du Temps Pascal-Année A

S. Augustin de Cantorbéry, prêtre

Mémoire facultative


Lectures de la messe

  • Première lecture (Ac 20, 28-38)
  • Psaume (Ps 67 (68), 29-30, 33.34c.35a, 36)
  • Évangile (Jn 17, 11b-19)


“Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m'as donné, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.”


Chers amis, alors que le Seigneur s'apprête à quitter son troupeau, à le quitter physiquement, Il continue cette belle prière à son Père, une prière dans laquelle il va implorer le Père afin que les disciples demeurent dans l'unité.

Jésus sait bien que son départ risque de fragiliser cette Eglise naissante, que l'Evangile qui a été semé dans les cœurs, doit continuer son long travail de transformation et de maturation des cœurs, doit continuer à transformer ces pâtes humaines, afin de les faire entrer toujours plus avant, dans l'âme même du Christ, dans ce chemin de sanctification, cette route vers le Ciel.


“Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu'ils n'appartiennent pas au monde, de même que moi je n'appartiens pas au monde. 


Car si la Parole a bien été semée dans les coeurs, ce n'est pas sans oublier que c'est dans le coeur d'hommes et de femmes qui sont dans le monde, appelés à vivre et porter la Bonne Nouvelle connectés à leur frères, ceux qui ont rencontré le Christ, ceux qui attendent de le découvrir, mais aussi ceux qui haïssent la Vérité.

Jésus a donc pleine conscience que la tâche est rude pour les apôtres, qu'ils sont ou seront exposés à la haine et au ridicule, comme Jésus lui-même y fut exposé.


“ Ils n'appartiennent pas au monde, de même que moi, je n'appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.”


Malgré tout cela, il nous faut continuer à demeurer ancrés dans cette Vérité, cette Vérité qui nous rend libres, cette Vérité qui est le seul vrai chemin vers la Vie.

Le Seigneur nous appelle à continuer à marcher non dans les ténèbres, mais la lumière.


“Soyez donc vigilants, et souvenez-vous que, durant trois ans, nuit et jour, je n'ai cessé, dans les larmes, de reprendre chacun d'entre vous.”


Paul, à la suite de Jésus, nous invite à demeurer vigilants. 

Qu'est-ce que la vigilance, sinon que cette marche à la boussole, afin de ne pas perdre le chemin. Notre boussole, c'est le Christ, c'est Lui qui nous montre la route à suivre, les mauvaises occasions à éviter;c'est Lui qui nous inspire et nous fortifie.


“Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui a le pouvoir de construire l'édifice et de donner à chacun l'héritage en compagnie de tous ceux qui ont été sanctifiés.”


Ainsi ancrés dans le Christ, ainsi assistés de l'Esprit Saint nous continuons à implorer, afin de recevoir toutes ses grâces; et nous avançons ensemble dans la construction de ce Corps qui est l'Eglise.

Oui, ensemble, tous membres de ce Corps, un Corps vivant, un Corps uni au Christ et qui reçoit de Lui, dans cet Amour du Père et du Fils, dans l'Esprit, toute la plénitude de Vie, qui lui permet de continuer ce Chemin tracé par Jésus Lui-même.

Comme nous le disons souvent, l'Eglise n'est pas un concept, l'Eglise est un édifice vivant, un édifice qui se constitue de ce que vit chacun de ses membres, uni au Christ, dans l'Esprit, non pour lui-même, mais pour la vie même de ce corps, comme Jésus Lui-même n'a envisagé sa vie qu'en fonction du Père, avec la finalité de construire l'Église, et que par là chaque homme et chaque femme, entre dans un chemin de Résurrection et de Sanctification personnelle.

Et cette vie de ressuscités prend toute sa dimension dans le Christ Lui-même, qui initie pour nous ce chemin pascal.


Nous continuerons à prier l'Esprit Saint pour nous-même et pour toute l'Église, afin que nous soyons comblés et recevions la plénitude de ses dons, et que nous participions ainsi plus pleinement, à l'édification du Corps du Christ.


Nous porterons également dans nos prières, toutes les personnes décédées lors de la pandémie, ainsi que leurs familles, afin que le seigneur Jésus Lui-même, les aide à accueillir sa Volonté en leur vie, à discerner le chemin vers lequel il les appelle.


https://youtu.be/CRLOt_rKLHU


Edith Stein à Anneliese Lichtenberger [26 décembre] 1932


Pax!


Chère Anneliese,


Je réponds à tes voeux en te disant de tout coeur les miens,depuis la solitude d'un couvent (chez les ursulines avec lesquelles j'ai pu célébrer Noël).

Avant tout, je voudrais répondre à tes questions. Il y a une vocation à souffrir avec le Christ et à coopérer ainsi à son oeuvre de rédemption. Lorsque nous sommes unis au Seigneur, nous sommes membres du Corps du Christ; Christ continue de vivre en ses membres et continue de souffrir en eux; et la souffrance portée en union avec le Seigneur est Sa souffrance, insérée dans la grande oeuvre de la rédemption, et donc féconde.C'est le fondement de toute vie religieuse, mais surtout de la vie carmélitaine, de s'engager pour les pécheurs en souffrant librement et joyeusement et de collaborer à la Rédemption.


Avec tous mes voeux et mes amitiés.  


Ton Edith Stein


Demain je dois retourner à Münster, pour participer à un cours à Berlin durant les vacances du 2 au 5 janvier. Merci de passer pour que tout se passe bien!

“Edith Correspodance 1917-1933” , Cécile Rastoin, Editions-Cerf- du Carmel-Ad Solem



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 22 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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