tentations chez Saint Benoit

L'exemple des saints nous montre que les tentations n'épargnent personne....Mais le saint accepte d'engager sa volonté dans le combat pour résister. A nous aussi d'accepter et d'assumer cette dimension de combat ! La grâce de dieu fortifie la volonté et permet de ne pas succomber, comme nous le voyons avec saint Benoit :

Benoît naît vers 480 ou 490, et grandit dans une noble famille romaine, à Nursie, avec sa sœur Scholastique. A l’adolescence, il est envoyé pour ses études à Rome, études de droit et de lettres qui le promettent théoriquement à une belle carrière administrative. La grande ville fourmille cependant de dangers…

 Mais il s’aperçut que c’était l’occasion pour beaucoup de tomber dans l’abîme des vices : aussi – pour ainsi dire – à peine avait-il mis les pieds dans le monde qu’il les retira, de peur que, pour avoir pris quelque contact avec ladite science, il ne soit en contrepartie précipité tout entier dans l’abîme. Méprisant donc l’étude des lettres, il se mit en quête d’un genre de vie sainte. Aussi se retira-t-il, savamment ignorant et sagement inculte[1].

 Benoit se retire donc du monde et reste trois ans ermite dans une grotte, à Subiaco.

 Un certain jour, alors qu'il était seul, le tentateur se trouva là. Un petit oiseau noir, vulgairement appelé merle, se mit à voleter autour de sa tête et à insister avec importunité près de son visage à tel point qu'on pouvait le prendre à la main, si du moins le saint homme avait voulu le saisir. Mais, sur un signe de croix, l'oiseau s'en alla.

Cependant, l'oiseau parti, il s'ensuivit une telle tentation de la chair que jamais l'homme de Dieu n'en avait connue de si grande. En effet, il avait vu une certaine femme autrefois que l'esprit malin lui ramena devant les yeux de l'âme et la beauté de celle-ci alluma un si grand feu dans l'esprit du serviteur de Dieu que la flamme de l'amour pouvait à peine se contenir dans sa poitrine, et déjà, presque vaincu par la volupté, il songeait quitter le désert.

Mais, bien vite, sous le regard de la grâce d'en haut, il revint à lui-même et, avisant tout près de lui un fourré épais d'orties et de ronces, il se dépouilla de son vêtement et se jeta tout nu au milieu de ces épines acérées et dans le feu des orties : s'y étant roulé longtemps, il en sortit le corps tout meurtri et grâce à ces blessures de la peau, il fit sortir de sa chair la blessure de l'âme, car la volupté se traduisit en douleur ; en souffrant d'une brûlure externe, il éteignit celle qui le consumait illicitement à l'intérieur.

A partir de ce moment-là, et il en témoignait lui-même à ses disciples, la tentation de la volupté fut à ce point domptée en lui qu'il ne ressentit plus jamais rien de tel. Beaucoup dès lors commencèrent à quitter le monde et s'empressèrent de le prendre pour maître.

 

 

[1] Dialogues, Saint Grégoire le Grand, II, Introd. dans Migne, P.L. LXVI.

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

Merci ! 1 personne a prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions pour ceux qui veulent recevoir le don de la chasteté

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