"Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé"

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Mardi 19 mai, 6ème Semaine du Temps Pascal — Année A

de la férie


Que demeure en nous, le désir de Dieu en son Esprit Saint!


Lectures de la messe:

  • Première lecture (Ac 16, 22-34)
  • Psaume (137 (138), 1-2a, 2bc- 3, 7c- 8)
  • Évangile (Jn 16, 5-11)


“Je m'en vais maintenant auprès de Celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m'en aille, car, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai.”


Chers amis, cela nous peut paraître étrange que ce Dieu qui s'en va, cet Esprit qui vient, et tout cela au nom de la vérité.

Serait ce donc comme dans nos immeubles, où nous ne cessons d'aller venir, de monter et descendre afin de vaquer à nos petites affaires?

En serait il donc ainsi de la vie divine?

Non évidemment!

Ce dont il est question ici, c'est de ce retour vers le Père de Jésus. Un retour de Jésus qui n'est pas un “come back”, un peu comme si Jésus allait et venait au gré de ses inspirations, tout en se coupant de son Père, en cessant cesse Relation qui l'unit à Lui!

De toute éternité, le Père et le Fils sont UN, et c'est dans cette Unité que s'inscrit l'incarnation de Jésus lorsqu'il vient nous sauver, lorsqu'il prend sa condition humaine afin de permettre la Rédemption du monde.

C'est donc afin que resplendisse la splendeur de la Vérité, que se réalise son incarnation dans le sein de la Vierge.

Et s'il choisit d'épouser cette condition d'homme, c'est bien pour en épouser toutes les fragilités.

Et cela va inévitablement passer par l'expérimentation de ce refus même de la Vérité de certains de ceux qu'ils rencontrera, de ceux à qui s'adressera sa prédication.

C'est afin de manifester cette Vérité, que le Seigneur Jésus nous enverra le Paraclet.


“Il vaut mieux pour vous que je m'en aille, car, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement.”


La Vérité, rejetée par les hommes, éclate par la mort et la Résurrection de Jésus. Elle éclate pareillement, par son retour au Père et cette venue du Saint Esprit.

Cette Vérité éclate par cet enseignement de Jésus qui est manifesté en actes et en vérité par les évènements de sa propre vie. De la sorte, le refus de ses contradicteurs ne peut plus reposer sur l'énoncé de cette foi, car elle devient dès lors, inattaquable, mais sur une décision personnelle de rejeter la foi au Christ, de rejeter le Christ!

Le Christ choisit toujours la Vérité, car comme il le dit Lui-même, cette Vérité nous rend libres. Nous pouvons sans cesse revenir au jardin de la Genèse et méditer comment nos premiers parents se sont coupés de l'amitié de Dieu.

Il nous appartient pareillement, d'accueillir ou de rejeter la Vérité. Ce choix personnel nous engage, il engage toute notre vie. 

Rejeter la Vérité, c'est également découvrir que nous sommes “nus”, nus devant Dieu, nus de cette incapacité à nous conformer à sa Parole, incapables d'accueillir la Vérité sur notre propre condition, et de mettre en œuvre le plan de Salut proposé par le Christ.

L'Esprit Saint vient à nous nous proposer cette relecture de notre vie à l'école du Christ, il vient nous donner de découvrir la splendeur de la Vérité, il vient nous donner le plein éclairage sur cette Vérité que nous annonce le Christ, dont il nous annonce qu'elle est cette “incarnation” de sa Vie en nous. 

L'Esprit Saint vient nous renouveler en Christ, nous fortifier, afin que le Christ habite pleinement en nous, et que demeure vive en nous la Vie reçue du Christ.


“Menez donc votre vie dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que vous l'avez reçu.

Soyez enracinés, édifiés en lui, restez fermes dans la foi, comme on vous l'a enseigné ; soyez débordants d'action de grâce.

Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par une philosophie vide et trompeuse, fondée sur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ.

Car en lui, dans son propre corps, habite toute la plénitude de la divinité. 

En lui, vous êtes pleinement comblés, car il domine toutes les Puissances de l'univers.

En lui, vous avez reçu une circoncision qui n'est pas celle que pratiquent les hommes, mais celle qui réalise l'entier dépouillement de votre corps de chair ; telle est la circoncision qui vient du Christ.

Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec lui et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts.

Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n'aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes.”

(Co 2, 6-13)


Renouvelons donc sans cesse, par la prière et le jeune, le désir de cet Esprit reçu à notre baptême. Invoquons le comme un bien sans cesse à renouveler, comme un Hôte à accueillir de manière renouvelée dans nos vies, un Hôte très doux à accueillir et à aimer.


Que demeure en nous, le désir de Dieu en son Esprit Saint!


Amen!


"Ce n'est pas seulement le contenu évangélique de la doctrine annoncée par les saints Cyrille et Méthode qui mérite d'être mis en relief. Pour l'Eglise d'aujourd'hui, il y a aussi des aspects suggestifs et instructifs dans la méthode catéchétique et pastorale qu'ils appliquèrent au cours de leur activité apostolique auprès de peuples qui n'avaient pas encore entendu célébrer dans leur langue maternelle les Mystères divins, et qui n'avaient pas encore écouté l'annonce de la parole de Dieu faite d'une manière qui corresponde pleinement à leur mentalité propre et qui respecte les conditions de vie concrètes où ils se trouvaient.

 

Nous savons que le Concile Vatican II, il y a vingt ans, eut comme tâche principale de réveiller la conscience que l'Eglise a d'elle-même et, grâce à son renouvellement intérieur, de lui donner une nouvelle impulsion missionnaire en vue de l'annonce du message éternel de salut, de paix et d'entente mutuelle entre les peuples et les nations, par-delà toutes les frontières qui divisent encore notre planète destinée à être une demeure commune pour toute l'humanité par la volonté de Dieu créateur et rédempteur. Les menaces qui s'accumulent sur elle en notre temps ne peuvent faire oublier l'intuition prophétique du Pape Jean XXIII qui convoqua le Concile dans le but et la conviction qu'il serait en mesure de préparer et de commencer un printemps et une renaissance dans la vie de l'Eglise.

 

Et, au sujet de l'universalité, le Concile lui-même s'est exprimé notamment en ces termes: « A faire partie du Peuple de Dieu, tous les hommes sont appelés. C'est pourquoi ce Peuple, demeurant un et unique, est destiné à se dilater aux dimensions de l'univers entier et à toute la suite des siècles pour que s'accomplisse ce que s'est proposé la volonté de Dieu créant à l'origine la nature humaine dans l'unité, et décidant de rassembler enfin dans l'unité ses fils dispersés (cf. Jn 11, 52).... L'Eglise ou Peuple de Dieu par qui ce royaume prend corps ne retire rien aux richesses temporelles de quelque peuple que ce soit, au contraire, elle sert et assume toutes les richesses, les ressources et les formes de vie des peuples en ce qu'elles ont de bon, elle les purifie, elle les renforce, elle les élève... Ce caractère d'universalité qui brille sur le Peuple de Dieu est un don du Seigneur lui-même... En vertu de cette catholicité, chacune des parties apporte aux autres et à l'Eglise tout entière le bénéfice de ses propres dons, en sorte que le tout et chacune des parties s'accroissent par un échange mutuel universel et par un effort commun vers une plénitude dans l'unité »(1)"

(1)Conc. Oecum. Vat. II Const. dogm sur l'Eglise Lumen Gentium .° 13

Lettre Encyclique "Slavorum apostoli" du Souverian Pontife Saint Jean Paul II, Pierre Téqui Editeur.



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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