"Prier, c'est aussi attendre, jusqu'à ce que l'on entende Dieu"

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Dimanche 10 mai, 5ème Dimanche de Pâques — Année A


“Il n'est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables.”


Chers amis, nous avançons avec les apôtres, sur ce chemin à l'école de Jésus Christ.

Fabuleux chemin, même si nous le reconnaissons, il n'est pas toujours facile à suivre. Mais c'est là précisément, la particularité des beaux parcours, qu'ils nous mènent vers les plus beaux paysages, au détours de torrents et cascades, ravins et collines, nous réservant les surprises les plus inattendues!

Ne nous laissons donc pas intimider par les épreuves, les yeux fixés sur le Christ, gardons en mémoire le but, la vie éternelle, cette vie éternelle à laquelle nous appelle le Christ, vers laquelle il nous entraîne dans son élan Pascal vers le Père!

Sur un réseau social hier, une jeune russe me laissait un témoignage sur mon blog. Intrigué, je la rejoignais et fus interpellé par une de ses réflexions: “Et si nous nous comportions avec la Parole de Dieu, comme nous nous comportons avec nos téléphones portables, si nous ne pouvions aller et venir, sans notre Bible en poche!”

Génial! Comme cette jeune rejoignait finalement, cette lecture qui nous est proposée aujourd'hui, comme elle nous invitait à cette réflexion sur la place de Dieu dans nos vies!

Ne délaissons donc pas la Parole de Dieu, et où que nous allions, demandons nous si nous l'avons en poche!


“Croyez-moi: je suis dans le Père,et le Père est en moi; si vous ne me croyez pas,croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.”


Nous avons déjà commenté l'Evangile de ce jour pour une partie. Il sera bon que nous y revenions donc, afin de le méditer à nouveau, afin de demander au Seigneur de nous éclairer sur ce qu'il veut nous dire, chacun de nous, pour notre cheminement personnel, pour notre vie à sa suite.

Je voudrais peut-être développer cette invitation du Seigneur Jésus à le découvrir, et à découvrir le Père en Lui.

C'est une véritable école de la contemplation. Nombre de spirituels ont fait cette expérience de la prière vocale qui devient silence, contemplation. Et cette contemplation silencieuse, loin d'être une perte de temps, une flânerie, est un enseignement sur la nature de Dieu. Dieu se révèle à moi. Il me prend la main lorsque je me fais silence, lorsque je le laisse imprimer sa Parole en mon cœur, lorsque je le laisse Se révéler à moi, en moi.

Il me faut de temps en temps, mettre de "l'anti parasite" dans ma vie, me laisser emporter dans l'au delà, monter sur la montagne afin que le seigneur puisse se laisser transfigurer, pour que son Visage se révèle à moi.

Jésus m'invite à consentir à me dépouiller, à me laisser conduire, il m'invite à ne plus chercher, mais à me laisser enseigner par Jésus Lui-même. Jésus m'enseigne par ses œuvres qui se manifestent dans ma vie. Il me faut cependant les savoir discerner, les savoir aussi accueillir comme un don de Dieu. Je suis invité à cet accueil de la Grâce de Dieu.

Puissions-nous donc nous faire accueillants à cette révélation de Dieu dans nos vies, puissions-nous nous rendre disponibles, puissions-nous prier sans cesse pour que le monde accueille toujours davantage comme une Grâce, la manifestation de Dieu pour chaque homme, chaque femme.

Je prierai aujourd'hui, pour chacun d'entre vous, devant Jésus Eucharistie.


Amen!


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 27 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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