Ensemble, construisons l'Eglise!

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Lundi  4 mai,4ème Semaine du Temps Pascal-Année A

de la férie


Ensemble, construisons l'Eglise!


Chers amis, nous lisions hier cet Evangile du Bon Pasteur, dont nous disions qu'il était un moment charnière de la vie de Jésus.

Nous disions également que Jésus nous invitait à entrer dans une pédagogie qui nécessitait que nous prenions de la hauteur, que nous consentions à des abandons, que nous nous laissions éclairer davantage par l'Esprit Saint, que par nos esprits par trop humains, sans quoi nous courrons le risque d'en  rester à cette sphère “nuageuse” qui masquera l'essentiel du "paysage”, du message.


Jésus nous invite aujourd'hui  à avancer dans ce cheminement.

Avec Jésus, nous découvrons plus précisément, cette Vie dont il nous parlait hier, et nous découvrons comment l'image de berger, s'applique à Jésus, comment même, Jésus va bien au delà peut être, du classique cliché du berger.


“Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.”


Alors que nous sommes encore dans ce temps Pascal, nous sommes appelé à nous remémorer ce don de la Vie de Jésus.

Parce que nous ne pouvons pas envisager la Résurrection du tombeau, sans la Croix.

Ces deux moments sont intimements liés et inséparables.

Tel est le Christ qui donne sa Vie pour nous, car il est le véritable berger, il est ce Berger qui veut pour nous la vie en plénitude. Et cette plénitude, pour le Christ, ne peut s'envisager sans la Croix, sans l'offrande de sa Vie sur la Croix.


“Voici pourquoi le Père m'aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l'enlever : je la donne de moi-même.”


s'il y a une plénitude de vie, c'est parce qu'il y a une plénitude du don. Jésus se donne totalement, il offre sa vie en plénitude, il s'incarne, il expérimente cette humanité qui est la nôtre, cette humanité, il la vit jusqu'à cette finitude qui est le passage obligé de toute vie d'homme.

Jésus n'a cependant pas expérimenté la mort comme une finitude, mais comme un don, et par la même, il nous donne d'entrer dans un nouveau projet de vie, un projet de vie qui intégrera la mort non plus comme une fin, mais comme un passage.

Parce que le Christ est ce Bon Pasteur qui donne sa Vie pour moi, cette Vie qui a été transfigurée par son offrande au Père et sa Résurrection des morts, sa Victoire sur la mort, le Christ me donne d'entrer avec Lui, dans cet élan victorieux sur la mort à sa suite, cet élan Pascal! 


“J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur”


Le Seigneur vient pour moi, mais pas seulement, le Christ m'apporte cette Bonne Nouvelle, qu'il vient à ma rencontre afin de construire, avec moi, avec tous mes frères, cette Église qui est son Corps, cette Église qui est ce troupeau qu'Il veut conduire à son Père.

Jésus m'invite également, à rassembler toutes les brebis dispersées, à leur faire connaître sa voix, sa Parole, afin qu'il n'y ait plus qu'un seul troupeau, en route vers cette Jérusalem Céleste.


“Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu.”


Nous sommes donc invités à prier pour ce troupeau, ce troupeau qui cherche l'eau vive, afin qu'il puisse un jour, paraître face à Dieu, qu'il puisse étancher sa soif, de Vérité, de Vie.


“L'Esprit me dit d'aller avec eux sans hésiter.”


Frères bien aimés, prions et supplions l'Esprit Saint afin qu'il nous comble de ses dons, afin que nous devenions de vrais apôtres, afin que nous allions de par le monde, à la rencontre des brebis dispersées, leur annoncer la Parole,les ramener vers le Berger, vers le Bon Pasteur.


Demandons au Seigneur que ce temps de confinement nous soit un temps favorable, afin de prier, mais aussi, de discerner ses appels, appels à la sainteté, appels à la mission.


Le Seigneur est ce Bon Berger qui m'invite à le rejoindre, qui m'appelle à bâtir avec Lui l'Amour, qui m'appelle à bâtir ensemble...l'Eglise!


Amen!



“On peut me dire, c'est le premier palier: “J'ai découvert le Christ, il est formidable.” Ma réponse: “Encore plus formidable que vous l'imaginez. Jamais personne n'a parlé comme lui et personne n'a jamais entendu de telles paroles.” On peut me dire, autre étape: “Jamais personne n'a parlé comme lui.” Celui qui avance de la sorte n'est plus guère éloigné du Verbe, le Verbe de Dieu, la Parole de Dieu faite chair. Ma réplique? “Étudier plus précisément ce qu'il a dit, creuser.” Parce que les Écritures, on peut les scruter indéfiniment. Avec les juifs et les musulmans, nous pouvons nous entendre sur ce point: les Saintes Écritures portent une vérité qu nous n'avons jamais fini de découvrir. Une vérité qui impose, aussi le silence. Le silence du mystère. J'ai envie de vous dire: “Je ne sais rien”, et pourtant dans ce “rien”, comme dirait Raymond Devos, il y a tout.”

“Le Testament inachevé”, Cardinal Decourtray, Ed. Flamarion




Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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