"Tous en piste"

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Dimanche3 mai, 4ème Semaine du Temps Pascal — Année A

Journée mondiale des vocations



“Tous en piste!”


Frères et sœurs bien aimés, nous voici aujourd'hui parvenus en ce quatrième dimanche de Pâques.

Jésus nous parle et nous dit qu'il est “Le bon berger”.

Traditionnellement, l'Église prie également en ce jour pour les vocations. 

Elle prie afin que se lèvent des hommes et des femmes, appelés par le Seigneur, afin de servir cette Eglise en marche, afin de servir ce bon Pasteur, ce bon Berger.

Mais qui est-il vraiment ce bon Pasteur?


Il est intéressant de remarquer préalablement, que cet Evangile du bon Pasteur, est situé juste après ce passage de l'Evangile de Jean, où Jésus guérit un aveugle (chapitre neuf) et juste avant que Jésus proclame qu'il est le Fils de Dieu, que le Père et Lui ne font qu'un.

Nous sommes donc là dans un moment décisif! Jésus nous ouvre les yeux sur une réalité nouvelle, une réalité qui vient bouleverser nos manières de concevoir.

Comme toujours, Jésus nous fait cheminer, il avance en fin pédagogue.

Jésus dans l'Evangile, ne nous propose pas une Vérité qui nous serait aussi facilement intelligible!

Elle suppose, un effort, une cheminement, une pédagogie, des abandons. Découvrir la vérité, c'est un peu comme certains hauts sommets que masquent les nuages. Il nous faut progresser en altitude, afin de dépasser ces nuages, jusqu'à nous trouver au dessus des nuages. 

Jésus nous invite donc à ce cheminement, cheminement de foi, découverte de certains vocabulaires qui nous peuvent paraître nouveaux, découvrir, à la lumière de l'Esprit Saint, leur sens selon Jésus.

Et ce cheminement n'est pas sans nous bousculer dans nos entendements, nous élever, nous propulser dans ces hauts sommets, ceux de la Vérité, cette Vérité  qui m'invite donc à la Lumière. Et cette Lumière m'invite à prier l'Esprit Saint afin d'en percevoir tous les rayons!

Trois Termes vont apparaître  dans les propose de Jésus, d'une part, la porte, d'autre part, la voix, avant que surgisse la vie!

“Celui qui entre dans l'enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.”


Il y a donc une porte à franchir, cette porte est un passage obligé puisque Jésus lui-même nous dit que celui qui ne respecte pas  cela, est un voleur et un bandit.

Jésus nous invite à entrer, mais à entrer par la porte du Seigneur.”C'est ici la porte du Seigneur : qu'ils entrent, les justes !” Psaume 117, 20.


Celui qui entre par la porte, c'est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.”


Par ailleurs, il y a cette notion de voix.

Comme nous l'indique le Cantique de Zacharie que l'on prie aux Laudes, Jésus est le prophète du Très-Haut qui marche à la face du Seigneur, et qui prépare ses chemins.

Jésus est donc Celui qui conduit, comme un berger, qui conduit son troupeau.

Je ne sais si vous avez déjà vécu avec des bergers, si vous avez déjà conduit des troupeaux.

Il y a cette notion de proximité entre le berger et son troupeau, cette proximité qui amène une connaissance mutuelle. Jésus nous connaît, nous ne sommes pas pour lui, des étrangers. Il est à même de voir que l'une de ses brebis est malade, ou bien encore, qu'elle a besoin d'attention, ou bien encore, qu'elle s'est égarée.

Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.”nous rappelle encore cette décidément très belle antienne des Laudes de ce jour!


Voilà donc Jésus, notre Pasteur!

Mais pourquoi décidément faire tout cela?


Eh bien parce que Jésus est la Vie, comme il le dit enfin! Et non seulement le Seigneur est la Vie, mais il la veut pour nous, et il la veut pour nos en abondance!

Le Seigneur nous appelle donc à ce discernement, discernement personnel et vocationnel, afin que nous nous laissions toucher par son appel, que nous nous laissions toucher par son Amour, que nous en vivions et que nous en soyons les témoins.

Discernement personnel et vocationnel disais-je.

C'est pour conduire ce troupeau qu'il a besoin d'ouvriers, d'ouvriers pour conduire le troupeau, mais aussi, pour annoncer sa Parole.

Et c'est tout le sens de la journée de prière pour les vocations pour laquelle nous sommes invités à prier plus particulièrement aujourd'hui.




Il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces


Comme nous l'avons dit, le Berger marche pour nous tracer le chemin. Le Seigneur Jésus, notre Berger, nous invite à marcher sur ses traces.


Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice.


Par sa mort sur la Croix, Le Christ Jésus nous fait entrer dans une vie nouvelle en prenant le pouvoir sur le mal dont il est désormais vainqueur.

Par sa mort, le Christ Jésus nous invite également à une conversion, à une vie à l'école de l'Evangile, afin que morts à nos péchés, nous vivions dans la Vérité, que morts à nos péchés, nous devenions des fils de la Lumière.


Tous en piste donc, c'est ce à quoi nous sommes invités, tous en piste pour prier pour les vocations, tous en piste pour l'annonce de l'Evangile, tous en piste pour une conversion qui fasse de nous des hommes et des femmes nouveaux, qui nous donne d'accéder pleinement à la splendeur de la Vérité!

Tous en piste pour porter dans notre prière, cette Eglise d'hommes et de femmes, ces hommes et ces femmes avec leurs incertitudes et leurs doutes, leurs fragilités, leurs convictions, leurs cheminements, parfois fragiles. Nous sommes ce peuple de frères, ce troupeau qui chemine, à la suite de son Pasteur, dans la Lumière de la Vérité!

Amen!



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 24 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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