Avec Marie - Jour 2

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Jour 2             

Nous vous proposons aujourd'hui de prendre Marie chez vous. Elle peut, dans l'âge avancé ou la maladie, être une aide précieuse. Demandons lui  de vous secourir, de vous consoler, d'être à vos côtés dans tout ce que vous vivez.  


« Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19, 26-27)


PRENDRE MARIE CHEZ SOI – Dominique de Monléon Cabaret – Dieu ne m'a pas oublié – Editions Saint Paul p. 87 à 90

Qui, autant que Marie, a connu la nuit de la foi ? Elle connaît toute souffrance ; qui a mesuré la sienne ? Chercher sans succès un logement décent pour accoucher et ne trouver qu'une crèche ; obéir avec Joseph et fuir au plus vite, de nuit, vers un pays inconnu, parce que la vie de son enfant est menacée ; chercher son enfant de douze ans et connaître l'angoisse, trois jours durant, de ne pas le retrouver ; accepter paisiblement que Jésus reste jusqu'à trente ans à travailler avec son père, alors qu'il a une mission divine ; supporter incompréhensions, calomnies, haines contre son Fils jusqu'à la condamnation et la mort sur une croix.

Oui, vraiment, la Mère de Dieu sait ce que souffrir veut dire : les chemins de sa vocation n'avaient rien d'évidents et elle les a vécus au jour le jour dans la foi et non dans une lumineuse compréhensio. […] Par sa foi, elle a traversé les incertitudes, les situations sans issues, les angoisses. Elle sait où conduit tout chemin obscur. Quand elle vient à nous, c'est en toute hâte, comme elle l'a fait pour sa cousine Elisabeth. Elle veut notre espérance, elle désire notre joie.

Sans péché, et, de ce fait, sans repliement sur elle-même, elle nous apprendra l'attention aux autres dans la délicatesse et la discrétion, comme à Cana.

Elle nous gardera des durcissements et de l'aigreur, à force de déceptions et de coups reçus seuls : à la Croix, elle est restée debout et elle a accueilli Jean comme son fils, tout de suite ; elle ne s'est pas enfermée dans sa souffrance.

Bien concrète, de par sa foi et la simplicité de ses tâches domestiques, elle tempèrera l'imaginaire, toujours prêt à alimenter pessimisme et susceptibilité. […] Remplie de l'Esprit Saint, elle sera d'un secours précieux pour aider à reconnaître la volonté de Dieu dans les évènements : chaque jour apporte son lot de décisions à prendre, petites ou grandes. S'il se confie à elle, Marie guidera celui qui doit faire le choix seul, lui apprenant pas à pas à discerner la volonté de Dieu et à se décider humblement à l'accomplir. […]

Inviter Marie chez nous, c'est aussi vouloir qu'elle intercède pour nous : si elle n'avait pas été invitée aux Noces de Cana, le vin aurait probablement manqué ; elle n'aurait rien dit au Seigneur et il aurait accompli plus tard son premier signe, elle n'aurait pas hâté son heure. (Jn2,1-12) Alors, pourquoi hésiter à lui parler de tout, à elle, mère attentive à chacun de ses enfants ? Exprimons-lui toutes nos difficultés, tes nos attentes, les plus élevées, les plus folles, les plus prosaïques, les plus immédiates, tes celles qui surgissent dans la vie quotidienne ; remettons-lui tout le filet de nos désirs, rempli à craquer : elle saura faire le tri, elle gardera ce qui est bon pour nous et nous apprendra ainsi, peu à peu, à aimer les bonnes choses. D'ailleurs, ne prend-elle pas les devants pour présenter au Seigneur nos attentes et nos besoins ? Ne l'a-t-elle pas fait à Cana, avant même que le maître du repas et les mariés ne lui expriment leur embarras ?

Il est simple de prendre Marie chez soi : lui parler souvent, tout simplement, comme on le fait avec quelqu'un de très proche. Lui faire une place, la place d'honneur : une icône, une statue, rappellent sa présence. « Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit chez lui. » (Jn 19,27)


Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous pouvons tous nous tourner vers la Vierge Marie. Ce mois-ci, essayons de nous confier plus à Marie, notre Mère du Ciel. Peut-être pouvons-nous mettre une icône dans notre coin prière ou sur une commande, bien visible, pour ne pas oublier qu'elle est là, à nos côtés. Nous pouvons aussi nous poser des questions :

  • Où en est ma foi ? Est-ce que je crois que Dieu peut tout ?
  • Mon espérance en Dieu dépasse-t-elle les montagnes ? Est-ce que cette espérance me fait croire en la vie au-delà de la mort, à la communion des saints, à l'intercession de Marie ?
  • Est-ce que Marie est un exemple pour moi et m'aide à aimer, même en silence, même dans la souffrance ?

Nous vous offrons ci-dessous les actes de foi, d'amour et d'espérance en la Vierge Marie que vous pourrez réciter ce mois-ci, notamment à la fin du chapelet que nous vous avons proposé de réciter.

 

ACTES DE FOI, D'ESPÉRANCE, ET D'AMOUR À MARIE

— Acte de foi. — Je crois, ô Marie, à votre Immaculée Conception, à votre virginité sans tache, à votre maternité divine, je crois à vos immenses douleurs, à votre glorieuse Assomption ; je crois à votre miséricorde, à toute la tendresse de votre cœur immaculé pour les pécheurs et en particulier pour moi. Plutôt mourir mille fois que de renoncer à un seul article de ces saintes croyances de mon cœur. Ainsi soit-il.


— Acte d'Espérance. — Ô Marie, Vierge mère, conçue sans la tache du péché originel j'espère en votre nom et en vos miséricordes. J'attends de votre cœur immaculé toutes les grâces qui me sont nécessaires pour mon salut. J'espère la victoire contre le monde et l'enfer, contre tous les ennemis de mon âme, j'espère que vous me donnerez un de vos doux regards pour me soutenir et me consoler à l'heure de ma mort. Enfin j'espère avec une ferme confiance que je vous verrai et que je vous aimerai toujours dans le ciel avez Jésus votre fils et mon Dieu. Ainsi soit-il.


— Acte d'Amour. — Je vous donne mon cœur, ô Vierge Marie ! conçue sans péché. Prenez-le, s'il vous plaît, ce pauvre cœur. À vous dès ce moment et pour tous les jours de ma vie, à vous mes pensées et mes plus intimes sentiments ; à vous mes craintes, mes alarmes, mes regrets ; à vous mes désirs et toutes mes plus douces espérances. Je vous donne, ô ma tendre mère, je vous consacre mon cœur, mon âme, tout mon être, à la vie, à la mort et à l'éternité. Fléchissez Jésus en ma faveur et sauvez-moi. — Ainsi soit-il.


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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