“Eternelle est la fidélité du Seigneur !” (Ps 116, 2)
Prions avec Saint Joseph travailleur et la Sainte Vierge Marie
Nous voici au seuil de ce mois de mai, mois de la Vierge Marie, mois pascal aussi jusqu'à la fête de l'Ascension, mois qui verra peut-être, nous l'espérons tant, la réouverture des églises et surtout la possibilité de participer à la messe et de communier.
Nos contemporains trouvent difficile de croire en la présence eucharistique. Et nous, y croyons-nous vraiment ? Jésus est notre pain, sa présence nous recrée chaque jour, son Amour est la vraie nourriture, la seule qui nous rassasie et nous sauve de nos faims et de nos soifs, celle qui nous sauve de la mort pour toujours. Le croyons-nous vraiment ?
Pour la majorité d'entre nous, qui n'avons pu communier depuis de nombreuses semaines, cela représente un sacrifice parfois douloureux. Nous nous sentons comme exilés dans nos maisons, loin de nos communautés. Notre impatience est grande, mais cette attente creuse en nous un désir toujours plus grand.
Dieu sait utiliser ce moyen de l'attente, n'a-t-il pas attendu des siècles avant d'envoyer le Messie promis ? Mais pendant cette attente, le Seigneur nous parle et nous prépare. Sa fidélité demeure, éternellement. Que chaque jour soit une occasion de rencontre intime avec notre Créateur dans la prière, dans la contemplation. Et redisons au Seigneur notre grand désir de le recevoir dans l'Eucharistie, qu'il nourrisse nos corps comme nos âmes.
En ce mois de mai, confions-nous à la Sainte Vierge Marie, prenons-la chez nous comme une Mère attentive qui connaît ses enfants et qui les porte jusqu'au Divin Cœur de son Fils.
Méditons
« Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui. » (Jn 6, 54-56)
Prions avec confiance la Sainte Vierge Marie
Salve, Regina, mater misericordiæ. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules filii Hevæ.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre espérance, salut !
Enfants d'Ève exilés, nous crions vers vous ;
Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ô vous notre avocate, tournez vers nous vos yeux compatissants.
Et, après cet exil, faites-nous voir Jésus, le fruit béni de vos entrailles.
Ô clémente, ô pieuse, ô douce Vierge Marie ! Amen.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6