"Veux tu rencontrer le Christ?"

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Samedi 25 avril, S. Marc, évangéliste


Fête


"Veux tu rencontrer le Christ?"



“Bien-aimés, vous tous, les uns envers les autres, prenez l'humilité comme tenue de service. En effet, Dieu s'oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce. Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu'il vous élève en temps voulu.”


Chers amis en Jésus Christ notre Seigneur, nous fêtons aujourd'hui, l'évangéliste St Marc, associé de près dans cette proclamation de la Bonne Nouvelle, à Saint Pierre dont nous lisons l'Épître.

C'est une grâce que nous soit donné de pouvoir ainsi nous imprégner du témoignage de nos pères dans la foi, eux qui ont vécu avec le Christ, et reçu directement son enseignement!

Louange et action de grâce pour leur fidélité à l'enseignement reçu du Seigneur!


Et que nous dit cet enseignement?

Il nous invite à demeurer configurés au Christ, dans ce qu'il a vécu de plus beau, l'humilité!

Par son humilité, Lui qui vient du Père et retourne au Père dont il procède de toute éternité, il nous invite à nous laisser façonner afin de devenir, à son image, enfants du Père.

Car de l'humilité, naît la Grâce agissante de Dieu. C'est elle en effet, qui permet les conditions favorables afin de pouvoir accueillir les dons que sa Majesté.

Marie était l'humble servante, et elle fut ainsi choisie, car sa virginité, alliée à son humilité, la rendait totalement disponible à l'action de la Grâce.

Nous sommes donc invités à résister à la tentation de la puissance, de la domination, du pouvoir, afin de nous laisser faire par Dieu, par son Esprit Saint qui vient alors agir en nous.

Je propose souvent "d'abandonner le pédalo, pour le voilier", d'abandonner les efforts  en vue de puissance, vains et improductifs pour parvenir au Royaume des Cieux, pour nous rendre réceptifs à l'action de l'Esprit Saint qui nous enseigne ce que le Seigneur veut de bon, de meilleur pour nous. Hissant les voiles de ses sept dons, nous parvenons alors à bon port!



“Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances. Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. À lui la souveraineté pour les siècles. Amen. “


Très beau passage qui vient nous conforter dans notre démarche de foi, non comme un “billet d'avion pour un “paradis terrestre” qui serait comme dépourvu d'obstacles, mais pour un itinéraire de foi dans l'Esprit Saint, avec le Seigneur, avec mes frères dans la foi, en Eglise, pour affronter l'adversaire, le démon, fort des enseignements du Seigneur, fort surtout, de cette relation d'amour dans laquelle j'apprends à ancrer ma vie.

Et comme toute relation amoureuse, je sais qu'elle ne sera pas dépourvue d'obstacles, mais que ces obstacles seront là pour me faire grandir dans cet amour, pour m'apprendre à faire les bons choix, les choix qui me feront grandir, qui m'affermiront durablement dans cette construction de mon château intérieur.

Peu à peu, ce parcours fera de moi un être véritablement nouveau!


C'était il y a un an, lors du baptême d'une jeune adulte rencontrée au Parcours Alpha.

Elle s'était convertie car, nous disait elle, elle avait découvert qu'elle était aimée, et cela avait juste transformé sa vie!

Le soir de son baptême, une de ses amies vint, et alors que je lui remettait un cierge pascal, je compris qu'elle n'était pas une habituée des lieux!

Elle me dit qu'elle était juste venu pour comprendre…

Elle travaillait avec la jeune femme, et elle avait besoin de comprendre comment cette jeune femme avait connu une telle transformation, une transformation qui impacte à ce point sa vie!

Eh oui! Jésus est la Vérité, et lorsque l'on rencontre la Vérité, ça décape, et du coup, l'on devient plus lumineux... et ça se voit!


Chers amis, si nous souffrons, c'est encore pour peu de temps, car le Christ viendra nous affermir, comme il nous le dit lui-même.

S'il nous éprouve, nous ne devons pas nous décourager, mais bien au contraire, demeurer fermes dans la foi, inébranlables dans la foi!


Les épreuves que nous vivons, peuvent ressembler parfois à cette longue traversée du désert du peuple Hébreux, à toutes ces épreuves que nos pères ont vécu au long des âges.

Il s'est toujours levé des hommes et des femmes, appuyés sur la foi, sur le Seigneur, convaincus qu'il est “la pierre angulaire, le Christ lui-même”, et que “en lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur” (Ep 2,20-21)


“En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l'Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.”


Jésus pose les bases de l'Eglise. Cette Église, qui reposera sur le témoignage apostolique, est initiée par le baptême, ce baptême que Jésus Lui-même, a voulu recevoir de Jean Baptiste. A la différence cependant du Baptême de Jean Baptiste, le Christ nous propose un baptême dans l'Esprit Saint, cet Esprit qui fait de nous des fils.

Par ce baptême, nous entrons dans cette filiation divine, et nous avons donc par là, accès au Royaume des cieux, ce Royaume dont le Christ est venu nous ouvrir par avance les portes, en ouvrant les portes de son tombeau, en ressuscitant des morts le troisième jours, afin de siéger à la droite de son Père.

Ce baptême que nous sommes appelés à recevoir, nous fait donc passer de la mort à la vie, et, dès lors, plus rien ne peut nous séparer du Christ Jésus.


“Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »”


Rien ne peut nous séparer du Christ Jésus, et qui plus est, en son Nom, nous sommes invités, dans la foi en ce même Christ Jésus, à expulser les démons, à guérir, à prendre dans nos mains des serpents.

Croyons-nous cela?

Un de mes amis, devenu diacre, survécut dans une prison communiste au Vietnam, grâce aux serpents qu'il capturait dans ses mains afin d'acheter du sel….

Et puis un jour, un homme est venu et lui a posé cette question: “Veux tu recevoir le corps du  Christ?”. Mon ami réfléchit et se dit: ”Ici, je ne risque plus rien, mais lui, ils risque sa vie pour moi!”. Il acquiesça et son visiteur sortit de sa poche un paquet de cigarettes, duquel il sortit...le Corps du Christ!

Ce récit afin de vous témoigner comment, dans les pires situation, le Seigneur nous donne de pourvoir à nos manques, et même, vient Lui-même nous visiter!

Frères et soeurs bien aimés, prions donc l'apôtre Marc afin qu'il nous donne de demeurer ancrés dans cette espérance et cette foi en Christ qui ne déçoivent jamais, de prendre le temps de rencontrer Jésus dans un fin silence, afin de recevoir de Lui toute Grâce et Bénédiction, pour nous même, et pour nos frères.


Car tout ce que nous recevons, nous est comme le Corps du Christ que le célébrant vient partager et distribuer.

Le Corps du Christ est là pour être mangé, pour être partagé, car Il est cet Agneau vainqueur qui veut refaire nos forces et nous donner de partager sa Victoire.


N'ayons pas peur, encore et toujours, laissons nous regarder par le Christ, allons à sa table, recevoir toutes Grâces et Bénédictions!


Amen!



“Ma mère, depuis que j'ai compris qu'il m'était impossible de rien faire par moi-même, la tâche que vous m'avez imposée ne me parut plus difficile, j'ai senti que l'unique chose nécessaire était de m'unir de plus en plus à Jésus et que Le reste me serait donné par surcroît. En effet jamais mon espérance n'a été trompée, le Bon Dieu a daigné remplir ma petite main autant de fois qu'il a été nécessaire pour que je nourrisse l'âme de mes soeurs. Je vous avoue, Mère bien-aimée, que si je m'étais appuyée le moins du monde sur mes propres forces, je vous aurai bientôt rendu les armes...De loin cela paraît tout rose de faire du bien aux âmes, de leur faire aimer Dieu davantage, enfin de les modeler d'après ses vues et ses pensées personnelles. De près c'est tout le contraire, la rose a disparu...on sent que faire du bien c'est chose aussi impossible sans le secours du bon Dieu que de faire briller le soleil dans la nuit...On sent qu'il faut absolument oublier ses goûts, ses conceptions personnelles et guider les âmes par le chemin que Jésus leur a tracé, sans essayer de les faire marcher par sa propre voie.”


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, “Histoire d'une âme”, manuscrit C, fol 22.

In “Oeuvres complètes”, Ed. Cerf-DDB


Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens

01 Et vous, vous étiez des morts, par suite des fautes et des péchés

02 qui marquaient autrefois votre conduite, soumise aux forces mauvaises de ce monde, au prince du mal qui s'interpose entre le ciel et nous, et dont le souffle est maintenant à l'œuvre en ceux qui désobéissent à Dieu.

03 Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les convoitises de notre chair, cédant aux caprices de la chair et des pensées, nous qui étions, de par nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.

04 Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés,

05 nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c'est bien par grâce que vous êtes sauvés.

06 Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus.

07 Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.

08 C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.

09 Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil.

10 C'est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d'œuvres bonnes qu'il a préparées d'avance pour que nous les pratiquions.

11 Vous qui autrefois étiez païens, traités de « non-circoncis » par ceux qui se disent circoncis à cause d'une opération pratiquée dans la chair, souvenez-vous donc

12 qu'en ce temps-là vous n'aviez pas le Christ, vous n'aviez pas droit de cité avec Israël, vous étiez étrangers aux alliances et à la promesse, vous n'aviez pas d'espérance et, dans le monde, vous étiez sans Dieu.

13 Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang du Christ.

14 C'est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ;

15 il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix,

16 et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine.

17 Il est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui étiez loin, la paix pour ceux qui étaient proches.

18 Par lui, en effet, les uns et les autres, nous avons, dans un seul Esprit, accès auprès du Père.

19 Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu,

20 car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c'est le Christ Jésus lui-même.

21 En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.

22 En lui, vous êtes, vous aussi, les éléments d'une même construction pour devenir une demeure de Dieu par l'Esprit Saint.

Traduction AELF


 

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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