« Je suis le bon pasteur »

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n'est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m'aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »  (Jn 10, 11-18)

 

Ma vie, nul ne la prend

« Nul ne peut m'enlever ma vie : je la donne de moi-même. J'ai pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau. » Le Seigneur, qui dirige tout en sa volonté absolue, n'attend pas d'être contraint par la trahison, ni d'être attaqué par les Juifs, pareils en cela à des brigands, ni d'être jugé sans respect des lois par Pilate, pour que le mal qu'ils manifestent inaugure et provoque le salut de tous les hommes. Au contraire, il anticipe l'attaque selon cette manière indicible de se sacrifier et, sans que les hommes le voient, il s'est livré en offrande et victime pour notre salut, lui le prêtre et en même temps l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jn 1, 29).

Quand donc ? Lorsqu'il a donné à ses disciples son corps à manger et son sang à boire. Il est bien évident que personne n'aurait pu manger de cet agneau, si celui-ci n'avait pas été immolé auparavant. Celui qui a donné à ses disciples son corps à manger indique ainsi clairement que l'agneau a déjà été sacrifié, car on ne pourrait manger le corps de la victime si elle était encore vivante. De la sorte, lorsqu'il a offert à ses disciples de manger de son corps et de boire de son sang, déjà, sans que cela apparaisse, par le pouvoir de celui qui dispense le mystère, son corps avait subi le sacrifice, indiciblement, invisiblement.

St Grégoire de Nysse

Saint Grégoire de Nysse († 394) est, avec son frère Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze, l'un des trois Cappadociens qui constituent un sommet de la théologie au IVe siècle.


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Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s'est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent; Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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