"Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel" (Jn 3, 7b-15)

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Chant final : "Le vent" interprété par Mannick et Jo Akepsimas

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à Nicodème :
« Il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut :
tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi
pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël
et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis :
nous parlons de ce que nous savons,
nous témoignons de ce que nous avons vu,
et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas
lorsque je vous parle des choses de la terre,
comment croirez-vous
quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel
sinon celui qui est descendu du ciel,
le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit
ait la vie éternelle. »

Source : AELF

Méditation Mgr Emmanuel Gobillard

Dans l'Evangile d'aujourd'hui, il est fait référence au serpent de bronze.

Il faut que le Fils de l'homme soit élevé, mais qu'est-ce que ça signifie ? En fait, dans cet épisode du serpent de bronze nous nous souvenons que les Hébreux étaient mordus par des serpents à la morsure mortelle, c'était la mort qui les atteignait et ils pensaient probablement que le Seigneur allait leur répondre par un remède tout-puissant, une guérison miraculeuse, et bien, il les invite à regarder le serpent. Pour guérir des serpents, il les invite à contempler le serpent comme si, il fallait accepter de regarder le mal en face, comme si, il fallait accepter la réalité, comme si, il fallait vivre ces étonnantes contradictions que nous offre le temps pascal, le mystère pascal.

Pour me libérer de la mort, tu me fais contempler, Seigneur, la mort de Jésus pour m'ouvrir les portes de la vie, tu m'invites à mourir à moi-même, pour gagner ma vie, tu m'invites à me perdre, pour recevoir, tu m'invites à tout donner, que des paradoxes, que des contradictions.. comme si on obtenait que ce qu'on était prêt à sacrifier. Sacrifice de la Croix comme si on obtenait que ce qu'on était prêt à donner, se déposséder de soi pour se trouver. Quel étrange paradoxe effectivement finalement, si je veux être aimé, il faut que j'accepte de ne pas l'être en tout cas de ne pas me regarder, en tout cas ne pas prendre cela comme une perspective. Iil faut que j'accepte tout simplement de regarder l'autre et de me donner à l'autre en oubliant moi-même en ne pensant même pas à être aimé que m'importe du moment que je suis tourné vers l'autre.

Comme disait Gide, tout ce que tu ne sais pas donner, te possède , Demandons au Seigneur la grâce de pouvoir vivre le mystère Pascal d'accepter de tout donner pour recevoir tout de lui.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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3 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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