Entrons dans la cabine de pilotage!

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vendredi 17 avril, Vendredi dans l'Octave de Pâques, Année A

Solennité du Seigneur


Entrons dans la cabine de pilotage!


Chers amis, vous est il déjà arrivé de réaliser dans votre vie quelque chose dont le résultat vous étonne, vous paraisse du domaine de l'impossible, à tel point que vous vérifiez et revérifiez tout le processus qui vous a conduit à ce résultat, que vous vérifiez éventuellement tous vos calculs…! Pourtant rien, non rien à faire, tout a bien été réalisé dans les règles de l'art! Alors? Eh bien, c'est à ce moment là que commence à naître en vous une conviction, une intime conviction...c'est le Seigneur!


Oui mes amis, il y a des moments dans nos vies, où nous ne sommes plus totalement maîtres de ce que nous réalisons, nous réalisons alors qu'il y a bien un Pilote dans l'avion!


“C'est le Seigneur!”


Les apôtres sont à nouveau partis à la pêche, et ils n'ont rien pris!

Cela arrive dans une vie de pêcheur, cela arrive aussi dans notre vie que nous ne parvenions pas à nos fins!


Et voilà qu'un inconnu survient, qui propose de jeter à nouveau le filet. Et les disciples vont l'écouter! Et c'est la pêche miraculeuse, ce qui ne va pas manquer de rappeler aux disciples un autre moment de leur vie, où un certain Jésus avait fait la même chose. 

C'est donc Lui, car rien ne lui est impossible!


Chers amis, le Christ est bel est bien Ressuscité!


La Résurrection du Christ du Christ se manifeste encore aujourd'hui dans nos vies.

J'écoutais hier le témoignage d'un malade du COVID19, guéri, qui tenait ces propos:“je n'ai jamais vécu comme aujourd'hui!”. Je pensais en moi-même que cet homme avait peut être vécu une expérience spirituelle, la rencontre du Christ!


Une personne m'a raconté comment elle fut un jour, un peu persuadée d'aller à la messe, et puis, soudain, durant cette messe, elle fut irradiée de bonheur; le Seigneur avait pris possession de son âme. Cette personne quelques années plus tard, consacrait sa vie à Dieu!


Oui chers amis, “nous sommes interrogés aujourd'hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l'on nous demande comment cet homme a été sauvé. Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël : c'est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d'entre les morts, c'est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant. Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d'angle. En nul autre que lui, il n'y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n'est donné aux hommes, qui puisse nous sauver.”


L'on ne peut enchaîner la Parole de Dieu, rien ne peut arrêter non plus, l'action de ses apôtres qui, à l'exemple de Jésus, veulent témoigner d'un message d'Amour, de Paix, de conversion.

Et ce message s'incarne en Jésus Christ, il s'incarne aussi dans sa Parole dans laquelle nos actions puisent leur source.

Si tu savais le don de Dieu!


Mes amis, soyons assoiffés, ayons toujours faim de sa Parole et de son Corps! Alors nous vivrons!


 Le nom de notre communauté est Soli Deo. Soli Deo c'est la devise des Chartreux qui consacrent toute leur vie à Dieu dans la solitude et le silence. Ils se tiennent ainsi à l'écoute du Dieu Vivant, ils se laissent guider par Lui. La solitude qui nous semble parfois un fardeau, peut nous devenir une grâce, lorsque nous apprenons à y découvrir ce Dieu qui nous attendait, ce Dieu qui nous parle dans l'intimité de notre cœur. Ne cherchons pas à fuir la solitude, mais bien plutôt, à l'apprivoiser. Qu'elle nous devienne source de contemplation, source de méditation, source d'inspiration.

La solitude et le silence nous disent les interrogations, mais aussi les réponses aux grandes questions que se posent le monde d'aujourd'hui.

Le solitude et le silence, ce n'est donc pas une fuite, c'est entrer d'une certaine manière, dans “la cabine de pilotage”!


Demandons donc aujourd'hui au Seigneur, qu'il nous apprenne à le reconnaître, qu'il nous apprenne à découvrir sa présence cachée dans nos silences.


Demandons au Seigneur qu'il nous établisse dans la Paix, et nous donne de goûter à sa Parole, qu'Il nous donne de nous en nourrir, de nous en instruire et d'en vivre!


Seigneur, je me tiens à la porte et je frappe. Viens habiter mes silences, viens les remplir de ta présence, viens éclairer mes ombres. Que percent les rayons de ta Lumière, que ta Lumière m'éclaire et me réchauffe.


Amen!



Ton épouse exilée, sur la rive étrangère

peut chanter de l'Amour le cantique éternel

Puisque, mon Doux Jésus, tu daignes sur la terre

Du feu de ton Amour l'embraser comme au Ciel.


Mon Bien-Aimé, Beauté suprême

A moi tu te donnes toi-même

Mais en retour,

Jésus, je t'aime

Et ma vie n'est qu'un seul acte d'amour!


Oubliant ma grande misère

Tu viens habiter en mon cœur.

Mon faible Amour, ah quel mystère!

Suffit pour t'enchaîner, Seigneur.


Amour qui m'enflamme

Pénètre mon âme

Viens, je te réclame,

Viens, consume-moi.


Ton ardeur me presse

Et je veux sans cesse

Divine fournaise

M'abîmer en toi.

Seigneur, la souffrance

Devient jouissance

Quand l'âme s'élance

Vers toi sans retour.


Céleste Patrie

Joies de l'autre vie

Mon âme ravie

Vous goûte toujours.


Céleste Patrie

Joies de l'autre vie

Vous n'êtes que l'Amour.


“Le cantique éternel chanté dès l'exil”, Ste Thérèse de l'Enfant Jésus, Œuvres complètes, collectif, Ed. du Cerf-Desclée de Brouwer



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 30 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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