Dimanche de la Divine Miséricorde J-4

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Premier tableau de Jésus Miséricordieux peint en 1934 en présence de sainte Faustine et avec ses indications 


Histoire du premier tableau de Jésus Miséricordieux

Le premier tableau de Jésus Miséricordieux a été peint à Vilnius en 1934 par Eugène Kazimirowski. C'est le bienheureux Père Michel Sopocko qui a demandé au peintre de réaliser le tableau. Le Père Sopocko habitait la même maison que le peintre. Le 2 janvier 1934, fête du très saint nom de Jésus sainte Faustine va voir pour la première fois le peintre. Elle s'en souvient ainsi :

« Ce jour est pour moi tout particulièrement grand, ce jour-là je suis allée pour la première fois m'occuper de la réalisation de ce tableau ; ce jour-là pour la première fois la miséricorde divine a été particulièrement honorée (…) bien qu'elle soit connue depuis longtemps, mais cette fois-ci sous la forme que le Seigneur souhaitait. Ce jour du très doux nom de Jésus me rappelle bien des grâces particulières » (PJ 863).

Accompagnée de sa supérieure ou d'une autre religieuse, sainte Faustine va deux fois par semaine, pendant six mois, voir le peintre pour donner des indications. Le Père Sopocko dit dans Mes souvenirs de Sœur Faustine Kowalska « Pendant quelques mois, toutes les semaines Faustine allait voir le peintre pour lui donner des indications concernant le tableau et corriger son travail »[1]

La réalisation du tableau a duré environ six mois. Quand le tableau a été terminé, il fallait trouver une place pour l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi. Sainte Faustine a reçu la connaissance intérieure sur la façon de la placer. Au début, l'inscription a été réalisée sur un morceau de métal, puis ajoutée séparément sur le cadre, au-dessous du tableau. Cette inscription est un élément essentiel du tableau. Elle est très importante. Le Seigneur ne cesse de dire à sainte Faustine que c'est la confiance seule qui permet de puiser les grâces de la Miséricorde. Plus la personne a confiance, plus elle reçoit des grâces (PJ, 1578 ; 1273…). Jésus veut en particulier que les âmes affligées par le poids de leurs péchés ne cèdent pas à la tentation du désespoir, mais recourent à sa Miséricorde avec la confiance d'un enfant. Ces âmes ont, dit-Il, la priorité sur sa Miséricorde. Elles ne seront pas déçues et n'éprouveront aucune honte en faisant appel à sa Miséricorde (PJ, 1541).

Ce tableau de Jésus Miséricordieux peint à Vilnius, en présence de Sainte Faustine est le seul tableau sur lequel le Seigneur a le regard baissé. Visiblement, telle était la volonté de Dieu puisque sainte Faustine a indiqué au peintre qu'il fallait le peindre ainsi, sans vraiment savoir pourquoi. C'est seulement un mois après la réalisation du tableau, en août 1934, qu'elle a reçu cette réponse du Seigneur :

« Mon regard sur cette image est le même que celui que j'avais sur la croix » (PJ 326) (cf p. 81).

Pourquoi ce regard baissé? Parce que Jésus ne veut pas mettre mal à l'aise le pécheur. Il a agi de même avec la femme adultère (Lc 7, 36-50, voir p. 7). Il a baissé les yeux et écrit par terre. De même Jésus Miséricordieux ne nous fixe pas du regard, tel un juge, pour que nous nous sentions mal. Avec une délicatesse extrême, le Seigneur nous offre sa miséricorde. Il nous donne la possibilité de lâcher notre péché et de nous faire pardonner. C'est alors qu'Il posera son regard saint sur nous. C'est l'humilité inconcevable du Christ Miséricordieux.

Le fond de la toile sur ce premier tableau du Christ Miséricordieux peint à Vilnius est noir. La seule lumière provient de Jésus Lui-même. Pourquoi ? Parce ce que Jésus est la lumière qui, dans ce monde de ténèbres, nous éclaire et nous guide. Si on enlève Jésus du tableau, il ne restera que les ténèbres. Il en est de même pour notre vie : si nous enlevons Jésus de nos vies, il ne reste que ténèbres.

« La vie était la lumière des hommes, et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas saisie… Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde… et le monde ne l'a pas reconnu…Mais à tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1,4-12) ; « Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie » (Jn 8,12, et 1 Jn 1,5-7).

Quelle est la première réaction de sainte Faustine à la vue du tableau? Comme sainte Bernadette qui a pleuré en voyant la statue de Notre Dame de Lourdes sainte Faustine manifeste aussi sa déception. Qui Te peindra aussi beau que Tu l'es ?(PJ 313) – dit-elle au Christ. De fait – souligne le Père Martin Paradère – comment une œuvre humaine pourrait-elle rendre la beauté du corps glorieux du Christ ?[2]Le Seigneur rassure sainte Faustine en disant :

« Ce n'est ni dans la beauté de la couleur, ni dans le coup de pinceau que réside la grandeur de ce tableau, mais dans ma grâce»(PJ 313).

Plus tard sainte Faustine écrit dans le Petit Journal avoir vu Jésus à plusieurs reprises exactement comme Il est peint.

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Prière de la communauté

Seigneur, que ma prière monte jusqu'à Toi comme une flamme !

Que ces neuvaines qui seront allumées ce jour soient lumières pour que Tu nous éclaires dans nos difficultés et nos décisions. Qu'elles soient feux pour que Tu brûles en nous tout égoïsme, orgueil et impureté. Qu'elles soient flammes pour que Tu nous réchauffes le cœur. En faisant brûler ces neuvaines, c'est un peu de nous que nous voulons Te donner. Aide-nous à prolonger notre prière, Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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