Bakhita 6e jours
Prières quotidiennes
Sixième jour de la neuvaine : Jésus consacre
Galates 3,28 : « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus Christ. »
Fille de Madeleine : Bakhita demeura dans le catéchuménat, où se fit plus clair pour elle l'appel à se faire religieuse, à se donner entièrement au Seigneur dans l'Institut de Sainte Madeleine de Canossa.
Le 8 décembre 1896, Giuseppina Bakhita se consacra pour toujours à son Dieu qu'elle appelait, usant une douce expression : « Mon Maître ! Mon Patron ! ».
Durant plus de cinquante ans, cette humble Fille de la Charité, vrai témoin de l'amour de Dieu, vécut en s'adonnant à diverses occupations dans la maison de Schio : elle fut, en effet, cuisinière, lingère, brodeuse, concierge.
Lorsqu'elle se dédia à cette dernière tâche, ses mains se posaient avec douceur sur la tête des enfants qui fréquentaient chaque jour l'école de l'Institut. Sa voix aimable, qui rappelait les berceuses et les chants de sa terre natale, se faisait agréable pour les petits, réconfortante pour les pauvres et les souffrants, encourageante pour tous ceux qui frappaient à la porte de l'Institut.
Sainte Joséphine Bakhita a dit : « Si je me tenais à genoux pendant toute la vie, je ne dirais jamais assez toute ma gratitude au Bon Dieu… Si j'avais connu le Seigneur plus tôt, j'aurais moins souffert ! Comme cela m'aurait aidée, de savoir que quelqu'un me voyait et pensait toujours à moi ! »
Prière
O Dieu notre Père, vous nous avez donné sœur Bakhita, pour nous montrer le chemin du vrai bonheur : celui des béatitudes. Elle veut nous rappeler aujourd'hui que Jésus habite au cœur de notre souffrance, même quand nous n'avons pas conscience de sa présence d'Amour. Obtenez-nous de savoir nous rappeler que vous demeurez dans nos cœurs quelle que soit notre vie. Amen.
Prière écrite par Joséphine Bakhita, le jour de sa Profession Religieuse, le 8 décembre 1896 : « O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté : Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir ! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment ! »
Sainte Joséphine Bakhita, Priez pour nous !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6